La rivière aux milles couleurs (Défi RP)

Sujet: La rivière aux milles couleurs (Défi RP) Dim 01 Oct 2023, 23:33

OTTAR

Etelkru

« “Quand on ne sait où l'on va, qu'on sache d'où l'on vient.”. »

Défi donné:

Il devait voyager pour faire une réserve de plantes différentes de celles du continent. Ottar s'était préparé plusieurs jours avant, une cape forte, des sacs, des objets utiles, à la défense, aux soins, et à la survie. Pendant ces jours entiers, il range sa tanière, range les plantes, soignes les patients importants, conseils les plus mineurs. Et enfin, quitte les Etelkrus pour le monde perdu. Une moitié de chemin parcouru avec son frère Oléos, qui souhaitait juste partir revoir Obann , une maigre présence pour un cours trajets. Cette fois le mâle ne crache pas dessus. Et puis ils se séparent

Ottar partit vers le bois colossal, c'était un endroit plus approprié pour les espaces verts, un endroit plus utile pour ce qui est de la végétations, des champignons, des écorces. Il se disait qu'il pourrait partir de là, passé par la rivière, et aller vers les sources chaudes pour un dernier jours de repos avant le retour tant espéré. Il ceuille, il mélange, il empacte, chasse et se repose. Tout se passait à merveille. Et puis, il se dirige vers la rivière gelée.

Avec de grandes foulées il arpente les lieux, la tête haute. Son regard observe tout, les moindres détails qui pourraient lui indiquer la présence de végétaux. Le moindre détail qui pourrait attiser sa curiosité. Mais, après de longues minutes de recherches, ce ne fut pas ce qu'il pensait. Au sol, une traînée de sang. La neige qui était tombée ne recouvrait pas totalement le sol, l'odeur, n'était pas si ancienne. Aussi vite l'instinct du loup s'éveille, il est sur ses gardes. Était ce une proie? Un dinosaure? Un monstre du monde perdu? Ou bien, un loup ??

Ottar, sans crainte, se met à suivre les marques dans la neige, suivant ce qui semblait être une preuve que la victime avait été traînée sur plusieurs mètres. Tous ses sens travaillaient, il avance, vite, le sang devenait un peu plus frais, il le sentait. Alors n'était ce juste pas.... Il s'arrête brusquement. Ce n'était pas qu'une trace. Devant lui, plus loin, une masse était dans la neige, il lui semblait même voir une fourrure bougée au rythme du vent infernal. Le rouge liquide coulait dans la rivière, laissant le mince filet s'enfuir à la hâte.

L'odeur d'urine, et d'excréments planait, l'odeur du sang, le même sang. L'odeur de nourriture a varié aussi. Un combat? Pour une proie? Ottar plaque ses oreilles contre son crâne et s'avance, jusqu'à arrivé devant ce qui semblait être un animal. Il dégage un peu la neige qui recouvrait le corps, et tombe sur un loup inconscient. Il observe. Non, une louve. Elle était éteinte, la gueule en sang, le ventre et l'arrière-train rougis par les blessures.

Il était prêt à reculer, et la laisser la, se disant qu'elle devait être morte, mais son instinct de guérisseur prit le dessus et il se rapproche pour faire un premier bilan rapide. La première bonne nouvelle était qu'elle était encore vivante. Son coeur battait, lentement, mais il battait. Sa respiration, sifflante, était lente. Il poursuit, vérifiant les blessures, l'odeur ne montrait pas encore de signe de maladie, ni d'infections. Par contre, les blessures ressemblaient à des dents, c'était régulier, bien placé.

Il fallait la soigner, ou elle succomberait de ses blessures, ou même du froid. L'Etelkru sort de son sac de quoi nettoyer rapidement les plaies, et d'y mettre des antiseptiques. Ensuite, il la prend sur son dos, et s'en va. Si un prédateur était ici, alors il ne voulait pas traîner.

Durement, il avance, se rapprochant des sources chaudes, dont le climat devenait plus clément. Mais à bout de force, il laisse la blesser sur le sol. Ottar entreprit de creuser le sol, profond, encore et encore, tout autour du trou de la taille d'un loup adulte, il arrange la terre retournée. Aplatissant la neige et la terre.

LE lit fait, elle serait à l'abri du vent.

Ottar termine plus sereinement les soins, retirant les vieux bandages. Il recoud grossièrement les plaies les plus ouvertes, soigne les moins importantes, et remet des bandages neufs. Après quoi, il glisse la louve dans le trou, et retire sa propre cape pour la recouvrir elle, et maintenir le corps au chaud. Des heures, il attend, sur ses gardes, silencieux, jusqu'à ce qu'un mouvement se fît.

Elle se réveillait. Pas un mot, pas un regard. Ottar s'approche pour vérifier son état. Elle était un peu dans le gaz, amorphe. Lointaine. Mais elle était vivante. Il sort de son sac des billes sucrées qu'il propose à la demoiselle, qui refuse, puis prend de la neige dans son mortier et la fait fondre. Il ajoute la bille, qui se décompose dans un liquide jaunâtre.

Cette fois, elle lape, lentement, puis plus rapidement. La lumière dans son regard se fait plus brillante, et elle commence à couiner. La douleur..

Il lui propose des médicaments qui calmeraient le tout, sans hésiter, elle les prend, tombant endormie après. Ottar restait près d'elle toute la nuit, protecteur, aux aguets. Quelques jours d'attentes histoire qu'elle aille un peu mieux, puis il prit le voyage.

Mais, il ne serait pas seul. La louve du monde perdu le suivait de loin, boitant. Elle ne souhaite plus rester seule, et demande asile auprès du mâle. Chose qu'il accepte. Sans réellement comprendre le pourquoi.

Tous deux, ils prirent le chemin du continent, dont le climat serait plus clément, un endroit que le mâle croisé trouverait sans doute plus approprié à la demoiselle. La louve est émerveillée, et Ottar la lâche à la vasque. Il se disait qu'elle aurait de l'eau ici, des proies, est des endroits pour dormir. Les prédateurs ne seraient pas aussi virulents que de l'autre côté.

Elle le remercie grandement, lui offrant une lèche sur la truffe. Ottar, se retourne, et s'en va. Sans savoir, qu'il la reverrait de nombreux jours plus tard.

(c) DΛNDELION

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