Dee » Habitué'
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| Sujet: Rivière de gris [LYSANDRE] Jeu 15 Aoû 2019, 15:53 | |
| Réveille moi un peu.
Juste un peu.
Les yeux c’était ouvert un peu plus grand sur cette grande rivière qu’elle n’avait pas encore eu la chance de lui rendre justice. Tout comme un cerf cacher dans les herbes hautes, la tête basse, le corps en allégrèce, la jeune Lazulis s’infiltra dans les herbes hautes, en toute discrétion. Elle jeta un œil au loin, la ou la plaine se refermait doucement sur une rivière, si douce et à la fois si forte, si puissante. Elle y vit plusieurs insectes, comme les sautrelles, les limaces, les grenouilles et les papillons et elle se dit, que si ici, chaque chose avait sa place, plusieurs d’entres elles n’étaient destiné qu’à mourir, les lumières de leurs propre scène à peine ouverte, que l’acte de leur vie s’éteignait déjà et ça, Razahé ne compris pas l’intérêt de venir au monde si ce n’était que pour s’arrêter, que quelques heures plus tard, dévoré. Et les images se mirent à défiler et elle tenta de comprendre comment le petit monde, celui que personne ne regardait jamais était si inssatiable de danger. Et à s’y regarder, la grandeur de la petitesse était époustouflante, mais triste. Et elle sembla verser une larme. Mais elle ne voulait pas de ces larmes, car elles n’avaient aucun sens. C’était un peu comme verser des larmes en vains ou peut-être était-ce de l’acceptation ? L’abandon de la lutte inutile, le geste qui avoue la défaite ? La raison qui donne victoire à l’oppresseur ? Il existait un véritable écart entre la raison et l’explication et Razahé s’arrêta net en relevant la tête lorsque le clapotis du courant la ramena à l’ordre.
Le soleil passait doucement entre les feuilles et dansait sur le sol, créant des formes abstraites, comme son pelage. En rythme avec l’univers, tout son corps semblait faire de son existence, une grande et unique performance. Elle se mis soudain à être émotive devant les nuances particulières de gris. Gris argenté, gris souris, gris ardoise, gris de plomb. Son regard sur le monde était la preuve que les couleurs n’étaient n’était pas l’essentiel qualité de la nature. Et que, comme elle, la scène pouvait comporter la noirceur sans problème. Elle esquissa un sourire doux sur l’environnement avant de marquer un arbre avec ses griffes, tout en s’étirant. Et si l’univers n’avait toujours été que de cette couleur ? Et si les couleurs n’étaient que le fruit de l’imagination ? Et si le vert était gris, et le rouge était gris plomb ? Ou se tenait-elle, la limite entre la couleur et le noir et blanc ? La femelle posa un regard cette fois plus sévère sur son environnement. Après tout, toute les couleurs mélangés ensembles ne donnait-elle pas le noir et gris de sa propre vie ? Elle eu en pensé qu’au fond, l’univers, c’était elle en quelque sorte. Cependant, même cette réflexion ne la rapprocha pas de ce qu’elle cherchait. Ce n’est pas ici qu’elle trouverait sa place, qu’elle trouverait le script qui guiderais sa vie.
L’eau courante apportait beaucoup à la forêt. Elle apportait les oiseaux, les cerfs, les poissons, la vie. Et elle se mit à écrire dans son cahier que pour attirer les choses, elle se devrait d’être constante dans sa façon d’avancer dans la vie, ou dans sa façon d’exister. Autrement, le courant de son cheminement s’écroulerait, détruirait le paysage et inonderait la vie des autres. Elle finit par déposer son cahier de nouveau sous son châle et s’abreuva à la rivière des connaissances.
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