Cours d'accupressure ✡ Etelkrus

Tout comme Basilic, Caliban semblait éprouver quelques difficultés à exécuter convenablement l’exercice. Fort heureusement, Désastre vient à sons secours, lui donnant quelques conseils. L’exercice demandait pas mal de coordination. Tout en levant une patte, la petite louve allonge ses ailes pour restée stable.
Concentrée, elle cherche à adopter la position requise.
Bon… faudrait peut-être pas qu’elle envisage de devenir panseur plus tard… ou aux risques et périls des patients.
Au moins, elle peut passer au second exercice comme ses camarades à présent. Un peu hésitante, elle s’approche Désastre.
Exercer une pression sur le point de l’épaule. Pas trop fort, mais assez quand même pour quelque chose se passe. Comme pour l’entraînement juste avant, elle s’aide de ses ailes pour garder son équilibre et appliquer la bonne pression.

(Lancé de dé)

Parfait !
Dez lui confirma qu'elle n'avait pas tout perdu de ses précédents enseignements, alors ! Bon, ce n'était pas parfait, mais Anita n'était pas de ceux qui se trituraient l'esprit à ne pas l'être, parfaits. Chacun avait ses domaines de compétence, voilà tout, et le sien ne s'était jamais trouvé dans la médecine et autres techniques avancées de manipulation. Elle se satisfaisait pleinement d'avoir au moins réussi à garder en mémoire les gestes et d'avoir réactualisé avec succès sa pratique - elle en leva même un peu le nez, souriant d'une fierté exagérée et adressant un petit clin d’œil à sa fille qui s'approchait alors. Voilà que sa petite grenouille avait très bien réussi son exercice sur son frère, et qu'elles allaient maintenant toutes deux passer à l'étape supérieure - le mouvement !
D'un hochement de tête, elle confirma à Valériane qu'elle avait compris son intention de commencer et sans tarder, elle commença à évoluer dans la salle, les yeux rivés sur sa fille dans le rôle d'un adversaire dont elle devait - supposément - éviter le contact. Là allait être toute la difficulté de l'exercice pour la mère : résister à l'envie de jouer avec sa fille ou de la rejoindre pour un câlin, elle qui débordait d'amour pour ses enfants, et essayer de ne pas inconsciemment lui rendre la tâche trop facile. Elle la savait très apte à réussir, après tout - sa fille n'avait absolument pas besoin de sa coopération pour s'en tirer.

D'ailleurs, elle lança une offensive et...

— Oh !

L'Alpha ne put retenir le petit cri de surprise qui lui échappa lorsque d'un coup, après avoir brièvement senti le contact des griffes de sa fille contre sa patte, il n'y eut... Plus rien.
Elle en manqua presque de tomber, mais elle n'en était pas à la première pirouette de sa vie - alors elle se rattrapa habilement et cessa de décrire des cercles, claudiquant sur trois pattes, amusée et étonnée.

— Bravo ma fille, très bien ! J'sens plus rien du tout !

Ce fut cette fois un petit rire qui l'agita avant qu'elle ne s'octroie un coup de museau contre le visage de Valériane pour la féliciter. Bon, à son tour à elle : elle attendit le temps nécessaire à regagner peu à peu toutes les sensations et la mobilité de son membre avant de commencer, à son tour, à pourchasser sa fille. Regard vif et taquin verrouillé sur elle, analysant les mouvements et la trajectoire de sa partenaire, elle attendit le bon moment pour tenter sa chance.

[ Dé 1 pour Anita, pratique sur Valériane. ]

• • •

Ah. Il a pas réussi, lui.
Il le voit bien dans l'regard d'sa sœur qui attend un truc qui vient pas, et dans l'absence total d'réaction d'son corps. Nul. Son museau commence déjà à s'renfrogner et son regard à s'assombrir de déception, mais il sursaute une seconde plus tard quand la voix de son père résonne juste à côté et qu'il commente sa prestation. Il serre un peu les crocs en écoutant les explications, regard rivé vers le sol - s'il sait très bien qu'son père ne l'juge pas et n'est pas déçu ou quoi qu'ce soit, lui, il voudrait bien réussir un peu mieux quand même sans qu'on ait toujours tout à lui r'dire.
Puis la consigne tombe, et ses yeux s'arrondissent comme des soucoupes puis remontent en flèche vers son père, incrédules. Quoi, il va r'tourner 'vec 'Zil ?!
Il entrouvre la gueule comme pour protester, mais aucun son ne sort - et surtout, de toute façon, son père est concentré sur la suite de la leçon et a d'ja fait v'nir son frère.
La mine sombre, Mylo s'retourne vers le concerné avec une réticence surjouée et ne manque pas de glisser discrètement une langue entre ses crocs qu'il lui tire pour un bref instant. Bon, puisque PapaDez l'avait dit, t'façon... Il commence à s'relever avec un soupir pour aller réessayer l'exercice sur son frère, quand celui-ci le prend de court, profitant qu'il ait encore les yeux tournés vers leur père ! Bah oui, évidemment qu'il allait attendre que PapaDez ait l'dos tourné pour faire une connerie !

Et l'pire, c'est qu'ça a marché. Il retrouve la même sensation que ce que Vali' avait créé, sauf que quand ça vient de son frère, il trouve ça nettement moins amusant. Montrant un croc sur une grimace, il se masse l'épaule de sa patte encore valide.

—  Héé ! PapaDez 'vait dit qu'c'tait moi qui f'sait en premier !

Il garde un air râleur pour la forme pendant encore quelques secondes et continue de s'tenir l'épaule comme si le préjudice était immense. Vient cependant le moment où il doit admettre, à contre cœur et en levant les yeux au ciel, que oui, son frère avait réussi.

—  Ouais, c'bon. C'pas parfait hein j'sens encore plein d'trucs mais ça fait l'taf. Bon, à moi maint'nant, tu t'tiens tranquille !

Et, se concentrant de nouveau à faire le bon geste, il se lance.
Il espère taper juste, et assez fort. Y'a pas d'raison que 'Zil le paralyse et pas lui.

[ Dé 2 pour Mylo, pratique sur Basilic. ]