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 La mort de la conscience [Défi RP - Saqqarah]

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Miklyëoth
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La mort de la conscience [Défi RP - Saqqarah] Empty
MessageSujet: La mort de la conscience [Défi RP - Saqqarah]   La mort de la conscience [Défi RP - Saqqarah] EmptyMer 15 Jan 2020, 20:56

Saqqarah


Couché en sphinx, je prends un plaisir assez tranquille à observer mes aïeuls. Je trouve la plus part très élégants, fascinants, intéressants. Parfois je suis pris d’une violente envie de venir leur parler, d’apprendre de ces géants que je rejoindrais un jour. Je me sens terriblement petit à côté d’eux. Mais il y a d’autres louveteaux, alors ça me rassure un petit peu. J’ai tellement de mal à comprendre les autres, leurs désirs, leurs envies, et ce qui fait leurs joies. J’aimerais que tout le monde soient heureux. Alors je fais de mon mieux. J’apprends à gérer ces émotions que je ne comprends pas du tout, dont je ne saisis ni le sens, ni quoi que ce soit d’autres.

Ma queue s’agitait calmement dans des mouvements pendulaires. J’observais Ptah et Reaper discuter de je ne sais quoi. Ils se voient souvent pour parler de nous, Harmakhis, Fafnir, Ortie, et moi. Ma petite famille que j’aime tant. Enfin, j’ai du mal avec mes pères, je ne sais pas comment faire pour me sentir bien avec eux. Sans doute que je suis trop inquiet et tendu par tout. Levant la truffe vers les murs gris du Grand Castle, j’ai l’impression de n’avoir rien connu d’autre que le gris et le blanc depuis ma naissance. Sans doute à cause de la saison. Je m’ennuie souvent, je me sens ni heureux ni triste. Je ne ressens juste rien, aucune espèce d’émotion. Je me contente d’observer et d’analyser ce monde qui m’attire et m’obsède.

M’étirant puis me levant lentement, je suis passé au dessus d’Ortie sans lui donner de coups ou l’écraser, lançant un regard à Harmakhis qui me fixait, avant de constater l’absence de Fafnir. Où est-il allait mettre sa truffe cette fois ? Je penchais une oreille à la question avant de sortir de la tanière familiale. En observant les murs gris, je me remis à penser à tout ces loups que j’observais, leurs disputes, leurs joies, leurs rires, ou même leurs pleures. Tout cela était comme une agression pour moi. Quelque chose d’insupportable que je cherchais perpétuellement à fuir sans en être capable. Je ne trouverais sans doute jamais comment vivre parmi eux. Ni quelle est ma place, peut être même que je n’en ai pas, de place.

Secouant vigoureusement la tête, je chassais cette idée. Pepper et Annette seraient sans doute très vexées que je leur dise ce genre de choses. Après tout, mes Alphas ont voulu ma naissance, cela doit sans doute avoir un but, ce n’est sûrement pas dénué de sens. Et moi je leur fais confiance à toutes les deux, je sais que je finirais par trouver ma place, aussi difficile la besogne soit-elle, je trouverais quel est mon rôle au milieu de cette mer de loups. Les loups, une espèce dont je fais partie, et que j’ai classé en deux vastes catégories, les vivants, qui sont parfois piquants ou acides, et les morts, insipides qui laissent un arrière goût amer. J’aimerais étudier le travail de Reaper, ça m’intéresse, de pouvoir aider les loups, autrement qu’en en blessant d’autres, ou qu’en tuant d’autres créatures. Bon ok les plantes aussi sont des êtres vivants, mais si je pars comme ça, j’ai pas fini…

Je veux juste m’occuper d’autrui en étant sûr de ne blesser aucun individu sur mon passage. Je ne veux pas laisser de goût amer dans la bouche de ceux que je rencontre, à moins de l’avoir décidé ? Hum, peut être que ça peut être une solution, mais je ne suis pas sûr d’être en accord avec moi même dans ce cas là. A fichue pensée, ouste, ouste, vous encombraient mon esprit de choses fugaces et inutiles.

Je me suis encore arrêté au milieu du grand Castle, là où j’ai rencontré Pepper. Je m’en souviens bien. C’était il y a quelques semaines déjà. Désormais je me déplace beaucoup plus facilement, et je suis un peu moins ébahis par tout. Même si je reste très intéressé et curieux, ça se voit un peu moins. Tout ce gris, trop de gris, j’ai encore du mal à définir la couleur des autres. J’aimerais bien voir d’autres choses, élargir mes connaissances, sortir, loin, de manière à ce que l’on ne m’arrête pas trop vite, et revenir la tête pleines de nouveautés. Ça pourrait me faire du bien. Et puis peut être que ça ferait plaisir à Ptah aussi, après tout il avait l’air un peu triste que je ne me montre pas plus curieux, et que je sois assez réaliste. Et moi j’ai envie de lui faire plaisir, que mon papa soit fier de moi quand même, juste un minimum.

Secouant mon pelage, quelques mèches me tombèrent sur la truffe. Celles le longs de mes oreilles, qui sont un peu plus longues. Je devrais peut être demandé à Ptah de me les tresser comme les siens, ça éviterais que je fasse ça, comme ça, vous savez, souffler dessus comme un gros débile en espérant que ça retombe ailleurs que dans mon chat de vision. Je fis cela un petit moment avant de voir les grands yeux ébahis d’une loupiote, ah, la fille de Joy, si je me trompe pas. Je sais pu trop à quoi ressemble Joy, mais je crois bien que cette chose là est sa progéniture. Je fis un sourire à la cadette avant de me retourner pour m’éloigner. Hors de question que j’aille jouer avec un petit trop petit. Je risquais d’être brusque, ou de jouer comme avec Ortie et de faire mal, et donc d’attirer des conflits entre mes pères et les parents de mini boule de poils.

Secouant mon corps, je cherchais vainement à me motiver, j’avais envie de visiter un peu encore l’endroit où j’avais vu le jour, je savais que je n’en connaissais pas encore tout les détours et les recoins. Et je comptais les apprendre. Les découvrir en y fourrant la truffe. Je voulais apprendre et découvrir, c’était un besoin qui courait dans mes veines. Un instinct contre lequel je ne pouvais pas lutter. C’était plus fort que moi, ça me dévorait de l’intérieur, me donnait mal au ventre quand je n’y obéissais pas. C’était comme pour avancer, il fallait y aller, une patte après l’autre, garder la tête droite et le torse bomber, et surtout ne jamais faire chemin arrière. Faire marche arrière ne feras pas disparaître le problème, il sera toujours là quand j’avancerais à nouveau c’est ce que je me suis mis à penser très jeune. Et je continue de le penser.

Dans cet optique de ne jamais reculé, je me suis arrêté devant un amas de viandes odorants qui me fit retrousser les babines. Le garde manger. J’ai déjà vu une louve amener un lapin jusqu’ici. Harlow, si ma mémoire est bonne. L’endroit sent mauvais la chaire morte, et tout ces animaux tués par mes confrères. Je m’en suis sentis dégouté, j’ai presque eus un haut le cœur. Je ne veux surtout pas savoir ce que je mets dans ma bouche. Si j’y pense je crois que je vais libérer mon déjeuner sous une forme flasque et visqueuses un puante et gluante. Je reculais d’un pas, admirant tout de même le travail de mes ainés. Ils ont dû en parcourir du chemin pour ramener autant à manger. Et ils ont dû en faire des efforts pour que tout soit là bien rangé. Rien que par respect il faut accepter de manger la fruit de leur dur labeur, même si ça me dégoûte un peu.

J’aimerais bien les accompagner un jour, voir comment se dérouler une chasse, juste par curiosité et intérêt. La génétique n’a pas joué en la faveur de ma musculation, je suis plutôt fin et élancé. Je n’aurais sans doute jamais de très gros muscles bien garnis qui me permettraient de tuer une proie imposante. Par contre je suis agile et rapide et je peux bien tuer un ou deux nuisibles. En parlant de nuisible, je vis un mouvement vers notre garde manger. Quoi ? Une vile créature vient se repaître du travail de mes aïeux, comme ça ? En bel enforé ! Un grondement m’échappa et le rongeur se redressa, me dévisageant. Un rat ! Je me mis en position de jeu, comme j’avais vu Ortie le faire, avant de bondir sur l’animal, le ratant, et me prenant la truffe dans le mur.

Un couinement violent m’échappa. La vache ! ça fait un mal de chat ce truc ! Ils sont durs les murs de notre maison. Je reculais en observant le mur, il est passé où le nuisible. Je reculais d’avantage, observant le garde manger. Ça serait bien que je ramène ma première proie ! Un petit rongeur. Papa et père seraient sans doute contents de moi. Et puis je pourrais me venter auprès de mes frères et de ma sœur. Ça peut être chouette de temps en temps de se faire remarquer pour quelque chose qu’on a réussi. Je vis enfin un trou où l’animal avait possiblement décidé de filer. J’y approchais ma truffe, y faisant entrer ma tête. Une galerie assez large pour que mon corps y passe.

Je me mis à pousser avec mes pattes arrièr, m’enfonçant dans le petit corridor avant de m’avancer petit pas par petit pas. Remuant calmement la queue, essayant de m’habitué à l’ombre omniprésente. J’aimerais retrouver le rongeur. Et savoir où mène ce tunnel aussi. Je pourrais raconter mon aventure, et ça, c’était très chouette. Après un moment, le tunnel commença à s’élargir et je pu y avancer debout, et non tout aplati, ce qui n’était pas plus mal, je commençais a avoir mal aux épaules. Un sourire aux babines, je ne voyais toujours pas grand-chose, mais suivait en réalité l’odeur de l’humidité et les gouttes d’eaux lumineuses qui coulaient le long des parois. Je vis bientôt des formes étranges, et m’approchais des choses qui longeaient le mur. M’asseyant devant, et observant ses étrangetés. Je fini par donner un coup de pattes dessus pour voir si l’une d’elle était vivante, ou si les autres allaient fuir. Mais à la place une fumée rosée et bleutée s’éleva et me fit éternuer violemment. Cette odeur nouvelle me chatouillait le museau, et me donna un petit frisson, je fermais à demi les paupières, reculant la tête en la secouant. Quelle odeur infecte !

Ça me pris rapidement au museau et me donna des vertiges. Je me remis en marche, évitant de toucher les espèces de trucs bizarres. J’ai l’impression d’en avoir déjà vu, a mais oui j’en ai déjà vu. Père en a déjà utilisé un jour sur un malade, je l’ai vu, c’était pour l’endormir. Je me sentais lourd, c’était terrible, avançant lentement, je finis par m’effondrer dans le couloir, somnolant, ma tête qui me faisait excessivement mal. Je ne voulais pas rester là, si un champignon relâchait à nouveau l’odeur, je risquais de ne juste pas ressortir. Me relevant lentement je dû forcer, me faisant mal dans tous les muscles pour avancer lentement, calmement, en direction d’une lumière que j’apercevais au loin.

Quand j’arrivais à la lumière, je découvris un lac sous terrain. Un endroit magnifique, couvert de lumières bleues, vertes et rosées. C’était tellement beau que je restais là, sans voix, les yeux grands ouverts, j’aurais aimé montrer ça au loup qui admirait le paysage, mais pas sûr qu’il passe dans la galerie du début. J’aurais aimé quand même, qu’il voit ça. Je suis sûr que ça l’aurais intéressé, et qui lui aurais sans doute fait plaisir. Et moi j’aimais faire plaisir aux autres, c’était naturel chez moi. Contournant l’eau en me glissant sur les roches humides, j’écoutais la mélodie des stalagmites qui grandissaient, observant mon ombre titanesque qui se dessinait sur les parois de la caverne. Observant mon reflet dans le lac un instant, je me mis à observer mes mèches les plus longues, essayant de me faire des tresses comme papa, mais sans succès.

Je passais vigoureusement une patte dans ma chevelure, la mettant en bataille avant d’entendre un écho. On dirait des voix. Je dressais les oreilles, observant la caverne, je ne sentais pas d’odeur ici. Je lançais un regard dans la direction où j’étais venu, j’étais sans doute trop loin pour entendre les loups de la meute. Mais alors je rêvais ? j’entendais des voix ? Peut être que j’étais encore endormi dans le couloir. Je secouais la tête avant de me mordiller la patte. Ah non, il semble que je sois bien réveillé. A moins que la réalité et le rêve ne se mêle parfaitement et que je sois entre les deux. Encore un petit peu somnolant, j’avais mal à la tête, et je me sentais gauche, mais bon, si quelqu’un était ici je devais le trouver. C’est ce que je me disais, je me remis debout, cherchant la provenance du son, hésitant à appelé de peur que tout me tombe dessus.

Je me mis aux aguets, cherchant d’où les voix venaient, avant de trouver une autre sortie. Et de commencer à m’y engager. C’était un trou assez large pour moi, avant d’entendre les voix devenir plus importantes, et se changer en plaintes. Des loups avaient mal, ils ralaient aussi, je reconnaissais la peine et la douleur. Je mis les oreilles en arrière, ralentissant, inquiet, qu’est ce que j’allais trouver de l’autre côté du tunnel ? Je déglutis avant de rencontrer un sol froid et humide, des dalles de pierres, un endroit sombre, complètement différent de la grotte. C’était un lieu que je trouvais très vite inquiétant. Je déglutissais, les oreilles en arrière, hésitant, avançant quand même dans cet océan d’odeurs lourdes et putrides qui me prenaient à la gorge et m’étouffaient.

C’était l’odeur du sang, de la mort, et de la souffrance, il y avait avec elle l’odeur de la pierre aussi. Les oreilles en arrière, je m’arrêtais avant de sentir une odeur de loup. Un loup était à proximité, tournant la tête, je vis bien un individu, il était blessé, et semblait souffrir à chaque respiration. Je suis où ? Dans un endroit où les loups viennent mourir ? Je continuais ma route, passant prêt de lui avant de me retrouver devant des barreaux. Des barreaux ? Qu’est ce que ? Une prison ? Non, sérieusement ? Je suis enfermé ? Et pourquoi ce loup il a mal ? Je mis les oreilles en arrière, essayant de passer entre les barreaux jusqu’à m’en faire mal, parvenant à passer la tête, une patte, une autre, mes côtes s’écrasant et me coupant le souffle avant que je ne parvienne à sortir, roulant sur le sol avant de me prendre une autre grille de fer. Toussant, je me redressais avant de voir une énorme patte approcher, reculant vivement, j’entendis un rire noir, alors qu’un regard mauvais me dévisageait. Les oreilles en arrière je reculais avant de voir que l’endroit était une allée de prison, des prisons, dont l’odeur des Etelkrus étaient très présentes.

J’étais resté figée devant cet endroit, les oreilles dressées, les yeux exorbités et le cœur battant. C’est quoi ça… Au secours… Je veux pas rester ici… J’ai peur… Papa, père… Aidaient moi, venaient me chercher, sauver moi… ça pu la douleur, la souffrance, la peine, et la colère. L’air est lourd ici, il est écrasant, il fait mal… J’ai envie de vomir… C’est impossible ! Non mes aïeux ne peuvent pas être à l’origine de ça. Un couinement m’échappa alors que je reculais, cherchant un moyen de fuite. Je ne voulais pas entendre cette douleur. J’avais envie de faire l’autruche, de faire comme si je n’avais rien vu. Comme si je n’avais rien entendu ! Je ne veux pas croire que les miens sont capables de faire du mal aux autres, et de faire comme si tout allaient pour le mieux. C’est impensable et complètement délirant !

Je me sentais tellement mal, mais en reculant encore et encore, je découvris ce qui devais servir à blesser. Une vraie salle de monstre. Qui me fit vomir violemment. Je me sentis tellement mal. Je ne voulais pas qu’on sache que j’ai été là, je risque de me faire enguirlander. Dans ma panique je me mis à lécher mon rejet gastrique avant de m’éloigner, reculant en lançant des coups d’œil apeuré à ceux qui se trouvaient dans ces geôles. Je voulais échapper à cela, ne pas rester coincé, où j’allais devenir fou. La douleur c’est quelque chose de tellement insupportable à voir. J’ai qu’une envie, libérer tout ces loups, soigner ceux qui sont blessés, et surtout leur dire de ne jamais revenir.

Je finis par partir, les oreilles en arrière, m’arrêtant pour observer tout ces individus, j’avais de la penne pour eux. J’avais envie de m’excuser pour mes aïeux. Leur dire que je suis désolé, même si je ne suis pas responsable. Je suis contre la violence, et je venais de tomber au milieu d’une marée de douleur. Je voulais la fuir à tout prix. Je ne veux pas être à l’origine de la moindre douleur. Je ne pourrais jamais m’en remettre. Je n’y arriverais pas. Je sentais déjà que tout s’assombrissais autour de moi. Comment les adultes pouvaient-ils blessés et agir ensuite comme si tout allait bien ? C’était incompréhensible pour moi, j’allais devenir fou si j’essayais de comprendre. Je voulais juste fuir, mais j’étais coincé, pas physiquement, je voyais la sortie, j’avais bien manqué de rester coincé dans le tunnel tout à l’heure, et j’aurais sans doute dû, mais la curiosité et l’aventure avaient été trop forte, et maintenant, je le regrettais.

Je regrettais tout, jusqu’à ma propre naissance. Moi aussi, j’allais grandir, devenir un tortionnaire, devenir un adulte, capable de blesser comme si de rien était ? Non jamais. C’est hors de question, inimaginable, insupportable pour moi, mon esprit ne tiendrait jamais. J’en perdrais pieds et finirait complètement détraqué. A moins que je ne le sois déjà à ne pas comprendre l’utilité de la violence, de la douleur, de la peine, et de la souffrance. Des émotions que je détestais vivre, et que je détestais provoquer chez les autres. J’étais sorti, j’avais rejoins la neige et le froid où je m’étais mis à pleurer. Pas parce que j’avais mal ou peur. Mais parce que je venais de réalisé le monde hostile et horrible dans lequel j’étais né, et dans lequel j’allais évoluer.

Je voulais épargner tout le monde, que personne ne souffre par ma faute. Mais je ne savais pas comment faire, a part en éloignant tout les individus. Oui, en m’isolant, tant pis. Je souffrirais sans doute de la solitude. Mais je pourrais toujours observer les autres de loin, prendre plaisir à les voir heureux. Et les défendre si besoin ou les aider à améliorer leur vie et leur relation si je le peux. Quoi que, je comprends que dalle aux relations. Alors comment faire pour les chasser, pour qu’ils ne s’attachent pas, que je n’ai pas trop de relation et ne fasse souffrir personne. Comment… Je ne sais pas, je trouverais, je ne pourrais pas oublier ce que j’ai vu et vécu aujourd’hui, mais je trouverais comment vivre ma vie sans blesser trop de monde sur mon passage.
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