I'm still here | Serket-Beatriz

Lymphalème

Retournes-tu chez toi après toutes ces années, fils de Lazuli ?
Pourtant, que viens-tu chercher ici ? Il ne reste plus rien de ta famille ici. Plus rien de tes amis. C’est un monde détruit, ici. Mais pourtant tu arrives, tu reviens, comme pour t’assurer qu’il ne reste plus rien. Tes pas sont silencieux, dans ces bois morts. Tu laisses ton regard passer sur les carcasses des arbres avec tristesse. Tu te rappelles ta jeunesse, lorsque ces bois étaient verdoyants et pleins de gibier. Qu’est ce qui est arrivé ici, pour que tout meurt ainsi ? Le dôme est tombé, mais n’as laissé que désolation derrière lui.

Il semble n’y avoir personne ici. Il renifle l’air, son regard cherchant un mouvement, une forme, quelqu’un. Sont-ils tous morts ? Tous ces loups qu’il a connus, enfant, sont-ils décédés en ces terres stériles ? Ses pas le guident, sur l’ancien chemin, quand soudain il tourne la tête. Il vient de repérer un énorme vieil arbre. Il s’en souvient particulièrement, de celui-là. Il jouait dedans avec sa sœur, Abbygail, lorsqu’ils étaient encore enfants. Il dévie de son chemin et s’en approche silencieusement. Il pose une patte sur une des énormes racines, son regard d’or et d’ambre se remplissant d’émotions, surgies tout droit du passé. Il se rappelle comment ils jouaient ensemble, il se rappelle qu’il n’arrivait pas à monter sur la branche, aujourd’hui séchée, juste là. Aujourd’hui, en levant la patte, il n’aurait pas eu de mal à s’y hisser, si seulement il faisait encore le même poids que lorsqu’il était enfant.

Qu’es-tu devenue, Abbygail, lorsque tu es partie à l’aventure, il y a tant d’années ? Si seulement il pouvait savoir. Il te revoit, grise gamine, avec tes cheveux de feu, qui se moque, qui rigole, depuis la branche garnie de feuilles vertes, parce que tu n’arrivais pas à t’y hisser, comme elle.
Elle était toujours la plus sportive de vous deux. Toujours la plus bruyante. Elle était si différente de toi, en en même temps, vous étiez pareils. Vous étiez frère et sœur. Ce lien que tu as perdu, plus jamais tu ne le retrouveras, certainement pas ici. Il n’y a plus rien, ici, pour toi.
La gamine grise disparait de la branche de chêne, et son rire éclatant s’efface dans le silence. Elle est partie.

Il soupire, et recule d’un pas, pour entamer le chemin de son retour. Et sa patte s’enfonce dans le vide.
Il tombe d’un coup, avec un léger cri, dans une tanière dont il n’avait pas vu l’ouverture, entre deux grosses racines, et roule jusqu’à enfin s’arrêter, quelques mètres plus bas.

« Ugh – » souffle-il en se redressant un peu, et en regardant autour de lui. Qu’est ce que c’est que cet endroit ? Il hume l’air, puis redresse ses oreilles.

« Ya t-il quelqu’un ? »

Lymphalème

Il se redressa et se secoua un peu mieux pour reprendre ses esprits. Il ne se souvenait pas du tout de ce lieu, l'avait-il toujours ignoré ? Soudain, alors qu'il demandait si quelqu'un était là, une figure sortit de l'ombre, illuminée par un rayon de lumière qui devait passer entre deux grosses racines au dessus de leur tête. C'était une louve brune, avec des cheveux de la couleur de la mer, et des yeux comme des améthystes. Il redressa les oreilles, surpris. Habitait-elle ici ? Il pouvait le comprendre, c'était un des seuls lieux qui avait l'air épargné par la mort et la désolation, un peu comme une oasis souterraine de vie et de verdure luxuriante.

"Bonjour." dit-il en la regardant.
Il avait cette si étrange impression de l'avoir déjà vue, déjà rencontrée quelque part. Elle était sans doute Lazuli, une ancienne membre de sa meute, lorsqu'il était encore enfant peut être ? Mais non, elle avait l'air plus jeune que lui, il ne s'étaient probablement pas rencontrés ! Mais alors qui était-elle exactement ? Pourquoi ce déjà-vu inexplicable.

"Excusez moi, vous ai je déjà rencontré ?" demanda-il, son regard d'or posé sur elle. A son cou brillait une lumière rose, qui lui faisait se demander si tout cela n'était qu'une ruse de séductrice.
Il restait là où il était tombé, debout, dans la pénombre, ses yeux d'or brillant sur son pelage gris pâle tacheté comme de neige. Pouvait-elle, de là, voir le déchet qu'il était ? Voir la peine et la douleur ancrés dans ses traits. Il leva la tête, et s'approcha d'un pas, pour qu'un fin rayon de lumière illumine son visage. Il regarda les plantes autour d'eux. Elles étaient si inhabituelles, il avait envie de les toucher, de savoir ce qu'elles étaient. Pourraient-elles l'aider dans ses remèdes ?

"Est ce chez vous ?"

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Il hocha la tête. D'où venait ce drôle de sentiment alors ? Il le rangea dans un coin de son esprit, déterminé à en trouver la cause après. Il redressa la tête, lorsqu'elle dit qu'elle était là pour des échantillons. Ainsi, ce n'était pas sa maison, c'était bien dommage, car quelle belle demeure cela ferait. Il tourna sur lui même en regardant les guirlandes vertes ornées de pétales lumineuses. C'était un magnifique endroit, comme tout droit sorti d'un rêve. Il l'écouta parler en enchaîna aussitôt qu'elle avait fini sa phrase.

"Surement, des lieux comme ceux-ci sont des trésors de recherche, j'ai déjà vu des animaux phosphorescents mais pas de telles plantes... pensez-vous que cette lumière soit un mécanisme d'attraction pour les pollinisateurs ?" souffla-il en laissant son regard trainer sur la végétation.
Puis il se rendit compte qu'elle se présentait poliment, et se retourna vers elle pour incliner la tête.

"Enchanté. Lymphalème. Fils d'Astaroth. Ex-Lazuli. Ex-Etelkrus." dit-il calmement. C'était le plus diplomatique qu'il puisse faire. Il ne savait si il redeviendrait Etelkrus, à 'heure qu'il était, alors il avait pris la liberté de refaire le tour des terres de ses parents avant de retourner chez les Etelkrus.

Il marqua un temps de pause, puis son regard s'emplit de peine. Dehors, la forêt était morte, et le paysage teinté de gris et de décès. Il ne comprenait pas, il souvenait encore du dôme, qui avait été là, mais il était ensuite parti. Qu'est ce qu'il était arrivé à ces terres pendant qu'il était parti. Qu'était-il arrivé aux Lazulis ?
"Qu'est-il arrivé au bois ? Qu'est-il arrivé aux Lazulis ? " demanda-il en un souffle. La terre de son enfance n'était plus.

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Il hocha la tête en regardant les fleurs en l'écoutant attentivement. Il en oubliait presque ce qu'il faisait là, la tristesse de la mort dehors. Ce lieu était un petit paradis magique de trésors de botanique dans le monde de mort par dessus leurs têtes. Pourtant, il sursauta presque lorsqu'elle fit une petite révérence. Hein, quoi, comment ? Il eut l'air visiblement confus. Toutes ces années chez les Etelkrus, à être un inconnu, lui avaient fait oublier le fait qu'il était une personnalité chez les Lazulis ? Non, la vérité était qu'il n'avait jamais été une personnalité, loin de là.

"Quoi... non. Je n'ai rien fait qui mérite ça." souffla-il, en couchant ses oreilles.
Il n'était pas un fils de roi. Il n'était pas un grand héro. Il était un loup comme les autres, peut être avec un peu plus de secrets, mais qu'en savait-il, finalement ? Il s'était si peu inquiété de comprendre les autres, ses yeux posés sur 2 ou 3 loups à qui il voulait bien parler. Puis ses yeux brillèrent un peu. Neït et Vivaldi ! Il se souvenait d'elles, Vivaldi la toute douce un peu obsédée par ses plantes et Neît la forte prêtresse au regard perçant.

"Je me souviens d'elles. Mes condoléances, je suis désolé d'apprendre qu'elles ne sont plus. " dit-il doucement. Il n'avait que des bons souvenirs, de ces deux louves, bien qu'il ne les avait que croisés dans le camp de temps en temps. Il pencha un peu ses oreilles en arrière, puis osa demander :
"...Est ce que vous auriez connu ma sœur quelques temps ? Avant qu'elle ne parte en voyage ? Elle s'apellait Abbygail, elle était grise avec des cheveux roses et dorés ?"
Il n'avait pas parlé à un Lazuli depuis des années, et il se demandait toujours aujourd’hui comment avaient été les derniers mois d'Abby chez les Lazulis.

Il l'écouta alors compter l'histoire des terres, de son ancienne meute, et son regard s'emplit de tristesse et d'ombre. Ainsi, le dôme avait tué les terres Lazulis et la meute. Il s'assit, dans cette tanière sous un cadavre d'arbre et baissa respectueusement la tête.
"Avec du temps, la nature reviendra et la meute peut être avec." souffla-il. Puis il redressa la tête.

"Mais où habitent alors les anciens Lazulis ? Où habitez-vous ?"

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Il hocha silencieusement sa tête. Elle ne savait pas. A vrai dire, il avait surement été beaucoup trop optimiste de penser qu'elle la connaîtrait sans doute, mais il espérait tant que quelqu'un aurait des nouvelles à lui donner. Des nouvelles non, des histoires plutôt. Comme elle lui manquait, sa sœur.
Il se reprit, n'ayant laissé qu'une ombre de tristesse dans son regard et inclina un peu la tête, signe de reconnaissance. Mais ainsi les Lazulis n'étaient véritablement plus. Comment imaginer que la meute dans laquelle vous avez passé votre enfance, doucement bercé par la pensée que tout était éternel, que votre meute était la meilleure, ait disparu ? C'était un dur choc même après tout ce temps.

Il ne s'était jamais demandé, en partant, si tout allait survivre. Si les grottes, et les allées du camp qu'il avait marché si souvent serait toujours là. Tous ces endroits qui lui tenaient tant à cœur, était-ils véritablement disparus, maintenant qu'il était revenu ? Il aurait sans doute du y penser avant de partir. Ses mais d'enfance, qu'étaient-ils devenus ? Il en avait si peu, il était presque toujours avec sa soeur, et elle, elle était partie.
Il se demandait parfois si il avait eu raison de partir, si il n'aurait pas du rester pour ses parents. Si il était resté, peut être que son père n'aurait pas laissé tomber sa place de chef. Peut être qu'il serait toujours vivant aujourd'hui, pas assassiné par un Etelkrus...
Une vague de peine et de fureur monta un instant en lui, mais il l'apaisa vite. La vraie coupable de cette mort était celle pour qui sa mère s'était sacrifiée, qui était retournée chez les pirates. Koellya. Il la retrouverait, que les dieux fassent qu'elle soit toujours vivante, et qu'il puisse lui ôter la vie lui même.

Il eut tout autant l'air surpris que la louve lorsqu'un écureuil bleu bondit dans un coin, les regarda un instant puis disparut. Il jeta un coup d'oeil à la brune, puis s'approcha de là par où la bestiole avait disparu. Il fit quelques pas, puis s'arrêta, manquant de trébucher sur quelque chose. Il baissa la tête et la releva avec une pelle entre les crocs, pour regarder la louve avec un air amusé. Il la planta dans le sol, d'un coup de tête.
"Il y a un jardinier ?" demanda-il, ses oreilles redressés.

Puis il jeta un coup d'oeil vers là où l'écureuil était parti.
"Vous ne désirez habiter ici ? " demanda-il en se retournant vers elle. Le choix de lieu semblait assez sympathique. Non seulement c'était un très joli lieu, mais protégé des intempéries .
Et puis si il n'y avait pas de jardinier, qui allait s'en occuper ?

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Il l'écouta un instant puis hocha la tête, et rassembla les outils avec ses pattes, pour les soulever et les poser sur une bordure de pierre. Il vérifia le sol, pour voir qu'il n'avait vraiment rien laissé qui le refasse trébucher, puis redressa la tête.
"Dans ce cas ils vous seront sans doute d'une certaine utilité, ces outils. " dit-il, en les rangeant avec pus d'attention, pour éviter qu'ils ne tombent où puisse entraver le chemin de quelque bestiole.

Il lui semblait une très bonne idée, de faire un tel repaire de soignant... Il comprenait tout à fait les desseins de la louve brune, et hocha la tête. Effectivement, vivre ici ne serait pas idéal, mais une cabane en surface serait une excellente idée. Elle pourrait venir ici de temps à autres et se construire un repaire pour les loups les plus démunis.
"Votre projet est très beau, si jamais je pouvais vous aider dans la confection d'un abri, j'en serais ravi. Les soignants se font rares et les malades nombreux, cet abri serait une auberge de charité pour laquelle nombreux feraient un détour." dit-il calmement.

Il aurait pu faire quelque chose de similaire... Et après tout, pourquoi pas. Mais déjà, si il pouvait aider la Dame à se construire son abri à elle, il serait ravi.
Et soudain, alors qu'il finissait sa phrase, un but se fit entendre, et le gris tourna la tête vers la source et son regard tomba sur animal tout à fait étrange. C'était comme un porc épique, un espèce de petit rongeur, mais son dos était recouvert de champignons. C'était un camouflage, il aurait pu être là tout le long et ils ne l'auraient pas remarqué. Il ne bougea pas un instant, ses oreilles troués pointés vers la bestiole, attendant de voir si elle était dangereuse, mais elle ne bougea pas. Il redressa une patte et attrapa une feuille d'une plante proche de lui qu'il savait comestible, puis s'approcha un peu et s'accroupit, pour poser la feuille devant lui, comme pour appâter la bestiole. Pour qu'elle s'avance un peu plus. Elle avait l'air fascinante.

[lancé dé réussite pour appâter le potit machin]

La bestiole s'approcha, d'un air inquiète, puis prit la feuille et commença à mâcher, en les regardant l'un après l'autre, avec méfiance. Mais plus il mâchait sa feuille, plus il semblai se calmer, et soudain, il s'avança, avec un pas très amusant pour aller jusqu'à Serket et lever la tête en la regardant. Peut être espérait-il de recevoir plus de nourriture de sa part ?

Le gris se mit à sourire, amusé.
"Je n'ai jamais vu ce genre de créature dans les livres avant... peut être pourrions nous nous appliquer à trouver à cette race un nom ... et peut être à celui là un prénom en particulier, ha !"

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Il sourit, intrigué par la bestiole, mais surtout en regardant la louve brune tourner  autour en prenant des notes mentales, vérifier le sexe. Elle était énigmatique tout en respectant une démarche scientifique, et en inspectant avec grande attention cette nouvelle bête.

"Hm... Il a des champignons sur le dos et des défenses, pourquoi pas un nom qui regroupe ces deux attributs... Eumycota, pour les Eumycètes et Defensio pour les défenses ? Cela ferait un nom de race Eumycota Defensio, qu'en pensez-vous ?"
Mais cela voulait dire qu'elle avait l'habitude de nommer des plantes. Il agita ses oreilles.
"Avez vous fait un livre, sur les plantes que vous avez découvert ?" demanda-il.

Il était fort intrigué, non seulement cette louve était belle comme les fleurs phosphorescentes qui brillaient dans ce souterrain, mais peut être même lettrée et intellectuelle. Il se sentit un peu mal à l'aise tout d'un coup. Il n'avait jamais rencontré quelqu'un d'aussi intéressant. Il n'avait jamais vraiment osé autant parler avec quelqu'un à sa première rencontre. Il avala sa salive, préférant refouler ces pensés. C'était ses hormones qui parlaient, surement, mais maintenant n'était pas un moment pour ces choses là.

"Moi je l'appellerai Champi. Mais je sais pas si il apprécierais beaucoup." dit-il, avec un large sourire pour monter qu'il n'était pas sérieux, ce qui lui était si étrange. Il avait l'impression de retrouver un peu de son enfance, avant d'arriver chez les Etelkrus. Il n'avait plus l'inquiétude de bien paraître, d'être jugé, juste de rire un peu en découvrant ce lieu magique.
Il décida de laisser Champi partir, et agita ses oreilles regardant autour de lui. Que renfermait ce lieu magique ?

[dé again 8D]

Son se retourna pour observer une plante, puis en repoussa quelques feuilles pour découvrir des bourgeons dorés, au milieu desquels une grande fleur brillait. Il la regarda avec curiosité, et alors qu'il observait, comme si elle savait que son temps était venu, elle tomba gracieusement, et il la rattrapa avant qu'elle ne touche le sol. Il la porta à la hauteur de ses yeux.
"Avez-vous déjà vu telle fleur ? Elle respire une odeur qui ..."

Il se sentit un peu rougir. Elle sentait les louves en chaleur oui.

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Il redressa ses oreilles, amusé qu'elle adopte le nom débile qu'il avait choisi, et il sourit. Il avait mal aux joues, à force d'exprimer tant de positivité. C'était étrangement réchauffant comme douleur toutefois. Il n'avait pas l'habitude de se faire des amis aussi bien, aussi facilement, mais tout ceci ressemblait fâcheusement à de l'amitié qui naissait dans cette tanière profonde.

Il hocha la tête.
"J'utilisais pour ma part un ouvrage très complet dans la bibliothèque des Nakhus, mais il n'avait pas documenté toutes ces espèces-ci. Nous pourrons le compléter lui aussi. Pourrais-je jeter un coup d’œil à votre travail, cela m'intéresse beaucoup, je suis moi même aussi soignant." demanda-il.
Puis soudain la louve d'approcha pour vérifier la fleur qu'il tenait. Il écouta sa remarque et hocha la tête. Ca devait être la fleur alors. Mais soudain, la louve s'écria, et il rangea hâtivement la fleur dans le pelage de son cou et vérifia que Champi était pas là, mais il était hors d'atteinte. Il écouta immédiatement la louve et bondit vers la sortie en s'assurant qu'elle le suivait.
Il sortit rapidement par l'entrée, se hissant sur les grosses racines de l'arbre par dessus, et se retournant pour s'assurer qu'elle avait bien suivi.

"Serkêt-Beatriz ?" demanda-il, en ne la voyant pas tout de suite. Les outils étaient dehors entre les racines, balancés artistiquement hors d'atteinte, mais où était la brune ?