Venin - Serket-Beatriz

Si Exxus avait pu être un oiseau, il serait un paon.
Digne porteur du glowstick de Moiro, il était devenu expert dans l'art de se pavaner, progressant dans les roses d'un pas gracieux, la tête et la queue haute, le torse bombé... Il ne manquait pas de confiance en lui et le montrait, sans gêne, à quiconque pourrait poser ses yeux sur lui. Rien ne saurait entacher cela, ni la bonne humeur qu'il portait sur ses délicates épaules.

Appréciant l'île aux roses, il avait rapidement décidé de s'y établir.
C'était agréable, après tout, de voir toutes ces fleurs à perte de vue, de sentir leur odeur dès le matin. De plus, vivre ici lui permettait de rester proche de sa Déesse, la grande et belle Moiro, mais aussi de la belle prêtresse Anianka. Peut-être cela lui laisserait-il aussi l'occasion de recroiser, comme par hasard, la route de Isrâ... L'idée ne lui déplaisait pas, il fallait bien avouer. Peut-être qu'il irait lea voir, l'un de ces jours, prétextant quelque chose pour que son honneur ne se retrouve pas entaché.

Il s'arrêta de marcher, commençant à s'ennuyer... Et ne trouvant plus vraiment de public pour l'admirer. Du moins, jusqu'à ce qu'une odeur féminine alléchante parvienne à ses narines. Un petit sourire satisfait sur les lèvres, il suivit la trace.

Invité

Elle ne cessait de travailler ces derniers jours. Elle plantait et cultivait à droite à gauche. Elle se fatiguait même à rapporter de l'eau d'ailleurs pour ses plants. Bref, elle ne se reposait que peu mais elle était heureuse. Et vivante. Elle chantonnait maintenant, elle prenait de plus en plus plaisir à l'ouvrage. Un petit rayon de soleil qui hors des terres désolées, se faisait attaquer par les pollinisateurs. Dire qu'il lui aura fallu 6 ans depuis sa naissance pour se rendre compte que la Vie était plaisante, qu'elle pouvait la déguster à plein croc ! Bon il y avait des ombres au tableau, la mort de ses mères -dont une dans des conditions affreuses-, le départ de son frère et de son grand ami mais elle gardait cela de côté. Les Terres Désolées n'avaient pas besoin de sombres pensées pour être rebâties.

Elle était, aujourd'hui, sur l'île de Moiro. Elle lançait de temps en temps des regards complices au temple tandis qu'elle s'occupait de la coupe des rosiers, évitant que leurs belles épines ne traînent de trop sur les chemins. Elle s'était occupée d'une bonne partie lorsqu'elle arriva devant un buisson qui se détachait des autres. Des feuilles délicates et vertes vives, des fleurs d'un bleu royal et à l'apparence semblable à celles des rosiers sauvages, Vivaldi trônait ici.

« Bonjour Mère.

Il serait étrange pour tout autre loup de voir cette scène mais cela lui importait peu. Elle caressa avec tendresse les pétales. Elle resta un instant là, à regarder sa feu mère sans prendre conscience qu'un loup venait de la rejoindre ...

Il ne tarda pas à la trouver, la porteuse de cette odeur si alléchante.
Sans surprise, il s'agissait d'une louve... Mais, à son plus grand plaisir, pas n'importe quelle louve ! Elle était si belle ! Avait-il ses chances ? Bien évidemment ! Qui pouvait lui résister, à lui, grand et beau Roi Exxus ? Se parant de son plus beau sourire, sans en faire trop, de peur de la faire fuir, il se permit de se rapprocher d'elle... Sans pourtant autant se préoccuper de ce qu'elle faisait et se demander si, éventuellement, il ne serait pas en train de déranger.
De toutes manières, la présence de Roi Exxus ne représentait jamais un problème.

- Bonjour, ma dame.

Il hocha la tête en signe de salut respectueux.
Que pouvait-il dire maintenant ? Dans le doute, il préféra s'abstenir d'ajouter quelque chose, attendant plutôt une réaction de la louve lorsqu'elle verrait un être si parfait que lui.

Invité

Une voix l'interrompit dans sa réflexion. Elle agira d'abord ses oreilles puis elle se détourna de sa mère pour river ses azures sur le mâle. Elle pencha la tête sur le côté. Il abordait la couleur de la Tigresse mais son visage ne lui disait rien. Elle poussa un instant les yeux lorsqu'il s'approcha. Oh elle n'était pas bête. Elle sentait son propre fumet et elle se doutait qu'il n'était pas simplement la pour discuter. Cependant, elle lui adressa un beau sourire. Si seule, si triste, là voilà accompagnée. Bonne ou mauvaise, qu'importe. Il y avait quelqu'un pour troubler sa solitude.

« Bonjour. Nous prions la même Déesse mais j'ignore qui vous êtes ... Pardonnez mon ignorance.

C'était bien le premier disciple qu'elle croisait sans savoir qui il était. Mais le pis était qu'il portait la flagrance des défunts Lazulis.

« Je me nomme Serket-Beatriz.

...
Han, elle ne savait même pas qui il était. Comment cela était-il possible ? Il s'en sentit vexé, Exxus, mais n'en montra rien, toujours dans l'optique de garder cette jolie louve prêt de lui. Même si la remarque le démangeait. Enfin, lui non plus ne connaissait pas son nom, ceci dit, jusqu'à ce qu'elle se présente.
Il s'assit et enroula sa longue queue autour de ses pattes arrières.

- Cela ne me surprend guère. Moiro doit être bien fière de vous avoir pour disciple.

Allez, l'on mettait une petite couche de flatterie. A voir comment elle le prenait... Sinon, il lui faudrait trouver une pirouette pour se rattraper.
Ah, c'était fou, cette impression de marcher sur des œufs.

- Pardonnez moi, quel impoli je fais ! Je ne me suis toujours pas présenté : mon nom est Exxus. Je suis enchanté de faire votre connaissance, dame Serket-Beatriz.

Un prénom aussi ravissant que son minois, mais il s'abstiendrait de ce commentaire, au risque d'être un peu lourd. Ses yeux devaient parler pour lui, de toutes manières : Elle lui plaisait beaucoup, cette louve.

Invité

Lorsque la flatterie éclata, elle écarquilla les yeux, surprise. Ce n'était pas courant qu'on sous-entendait qu'elle était belle. Même Rhaegar n'avait pu répondre lorsqu'elle lui avait posé la question de manière franche. Puis elle effaça la surprise de son doux visage pour lâcher un petit rire. La flatterie était acceptée même si gênante.

« je suis de même ravie de vous connaître, Exxus.

Elle se releva et s'approcha un peu de lui. Son pas était gracile, digne disciple de la tigresse comme il le lui avait fait remarqué.

« Notre Moiro doit aussi être heureuse de vous voir porter aussi fièrement et avec autant d'élégance sa couleur.

Pourquoi ne pourrait-elle pas jouer elle aussi à ce petit jeu ?

Oh bah, voyons, pourquoi jouait-elle les surprises ? N'était-elle pas au courant de sa beauté ? Ce n'était pas tous les jours qu'il lui avait été donné de croiser telle louve... Et pourtant, il s'arrangeait pour en croiser souvent, des femelles, dès lorsqu'une odeur alléchante venait caresser ses narines.
Le compliment retourné par la louve flatta son ego plus que de raison. Oh, comme cela pouvait lui faire plaisir d'entendre de tels mots ! Rien que pour cela, il ne regrettait pas de l'avoir abordée ! Son sourire se fit plus présent sur ses babines.

- Je vous remercie pour le compliment, j'essaye de faire au mieux pour être digne de ma déesse.

Et il l'était, bien sûr, se considérant lui même comme le meilleur disciple de Moiro.
Se pourrait-il qu'elle soit réceptive... Ou du moins, pas insensible à son indéniable charme ? Comment tâter le terrain pour ne point passer pour un grossier personnage qui ne pensait qu'à ses chaleurs... Quand bien même c'était justement presque le cas ? Comment la pousser à lui tomber dans les pattes malgré tous les risques que cela impliquait, plus particulièrement celui de la grossesse ?
Mhh...
Ses crocs coupèrent quelques roses -Aïe, les épines contre ses gencives- et il les tendit à la louve, en un petit bouquet.

- Pour vous, fleur délicate.

Il prendrait son temps, tant qu'elle ne lui montrerait pas davantage d'intérêt.

Invité

Ainsi la flatterie gonflait l'âme de ce loup ... Il débordait d'orgueil mais il s'était arrêté pour lui causer. Oh elle n'était pas de ces louves naïves qui pensaient qu'un mâle qui vous par déborde d'amour. Il était pour quelque chose. Sans doute recevoir des compliments de sa part, de la charmer et lui voler fleur. Elle plissa un instant lorsqu'elle le vit cueillir des roses pour les lui offrir. Une belle attention qu'elle attrapa délicatement, frôlant ses pattes avec une douceur exquise. Elle lui esquiva un sourire aux coins. Il n'était pas le seul à savoir user de ses charmes. Elle porta les fleurs à sa truffe, le reniflant avec grâce et elle riva ses yeux sur le loup. Sur Exxus.

« ces roses sont d'une beauté magnifique ...

Elle en attrapa une qu'elle glissa dans le harnais du loup. Son glowstick brillait d'une drôle de lueur. Elle n'avait jamais réellement jouer au jeu de la séduction mais aujourd'hui, elle s'en amusait. Après tout elle ne faisait que rendre la pareille à Exxus. Et puis, elle s'amusait. Cela faisait bien longtemps.

Elle jouait. Il n'était pas assez sot pour ne pas le voir.
Il en avait vu quelques unes, des "louves" qui jouaient de leurs charmes, mais jamais de la sorte. Il y avait eu la première qui, aussi vilaine que manquant de sensualité, s'était caressée contre lui et avec qui le jeu, si il y avait eu jeu, avait pris fin très rapidement. Il y avait Isrâ qui avait monnayé une étreinte en échange de labeur. Puis il y avait cette louve, mystérieuse, qu'il aurait pensé pure et innocente, au premier abord... Mais qui savait finalement jouer de ses charmes tout en le laissant dans le flou.
Ça le rendait fou.
Son oreille s'approcha de l'oreille de la femelle et sa voix fut un murmure.

- Qu'attendez-vous de moi, jolie nymphe ?

Invité

Ses yeux se plissèrent un peu plus de malice en entendant le murmure du loup. Il fondait devant elle. Elle était la plante carnivore attirant de ses effluves et mordant sa proie. Son sourire s'étira, révélant un mâle reflet de ses crocs. Elle s'avança un peu plus, le frôlant de son corps et le contourna, l'invitant à la suivre. Elle n'avait nulle idée en tête hors mis celle de jouer. De voir jusqu'où elle pourrait s'amuser de lui. Et jusqu'où, lui la divertirait.

« Que veux-tu que j'attende de toi ?

Susurra-t-elle. Son ton était sensuelle et provocateur. Qu'allait-il lui répondre ? Elle agita un peu la queue, répandant autour d'eux sa flagrance particulière. Elle s'éloigna de quelques pas dans la Roseraie. Elle s'arrêta, le fixa puis elle s'esquiva derrière un rosier. Le jeu du chat et de la souris était lancé ... Restait à voir qui était le chat et qui la souris.

- Vous jouez à un jeu dangereux, ma nymphe.

D'autres mâles auraient pu céder, peut-être, et lui faire du mal. Était-ce bien raisonnable, un tel comportement, en saison des chaleurs ? Ça le titillait, et pourtant, il résistait, Exxus. Par ce que, tout égoïste qu'il pouvait-être, il ne forçait jamais.
Se rendait-elle tout simplement compte, des effluves qu'elle dégageait ? Probablement, oui. Alors elle devait sous-estimer ce qu'il pouvait se passer dans la tête d'un jeune mâle en proie à ses hormones. Pourtant, il la suivit, lorsqu'elle se cacha, derrière un rosier.

- Je dois bien avouer que vos charmes ne me laissent pas insensible.

Sa truffe vint effleurer celle de la femelle.

- Si tel est votre désir, je peux vous étreindre. Si ce n'est pas le cas... Je m'éloignerai. Votre douce odeur ne me fera point commettre l'acte interdit, rassurez vous.

... Merci Exxus, elle sera probablement ravie de l'apprendre.

Invité

Elle le laissa le toucher, étirant ses babines. La souris tombait dans la gueule du chat ... Ou du tigre ? Elle continua un instant de se jouer de lui, l'effleurant puis s'éloignant de lui à petits bonds. Elle finit par s'arrêter, de bouger et de répandre son odeur. Elle le fixa de ses azures puis d'une voix sensuelle, elle lui posait alors cette question :

« Pourquoi ne pas commettre l'interdit ?

Elle s'asseya à une petite distance, elle pourrait apparaître soudainement froide et distante mais ce n'était nullement le cas. Tout dans sa gestuelle laissait voir qu'elle était bien, non vrai rive au côté de ce male. Elle attendait simplement sa réponse. La suite reposait sur ses épaules violettes.

La question de la louve lui fit dresser les oreilles. A quoi jouait-elle ? N'avait-il pas été assez clair, dans ses paroles ? Plus encore : s'étaient ils mal compris ? Mieux valait mettre les choses à plat tout de suite. Déjà, par ce qu'il n'était guerre correct d'ignorer sa question mais, aussi, par ce qu'elle se montrait tout à coup un peu plus distante avec lui, sans tout à fait mettre fin à leur jeu de séduction pour autant.

- L'interdit est celui que vous fixez, ma dame. Il ne serait pas moral d'agir sans votre consentement.

C'était aussi simple que cela : Un non était un non qu'il n'outrepasserait pas... Fort heureusement pour elle, finalement.

- Le choix vous revient donc, ma nymphe. Si c'est l'étreinte que vous souhaitez, je promets de prendre soin de vous.

Il n'était pas -trop- goujat et savait s'occuper de ses conquêtes lorsqu'elles s'offraient à lui.

Invité

Ainsi donc il était comme elle le pensait. Tombeur et dragueur connaissant les limites de la morale. Cela la rassurait quelque peu. Il semblait savoir tenir parole quand d'autres l'aurait déjà bafouée. Une petite moue d'affichage sur son visage. Elle avait le choix mais lequel prendre ? Elle n'était pas dans une situation des plus favorables pour avoir des enfants ... Elle avait encore l'apparence des louves maigrichones suite au Dôme. Mais d'une manière purement égoïste, elle y voyait là le moyen de ne plus être seule. Abandonnée de tous ou peut être parce qu'elle n'avait pu les retenir, sa solitude la rongeait malgré son effort d'offrir la Vie à la Nature. Si enfants il y avait de l'interdit, ils deviendraient sa raison d'être. Elle les chérirait et veillerait sur eux sans relâche, bien que le travail de la maternité lui était encore inconnue. Elle poussa un soupir. Elle était tout aussi désireuse de connaître le plaisir de s'adonner à tel acte mais était-ce raisonnable ? Son silence devenait sans doute trop long pour le mâle alors elle se leva et s'approcha de lui. Le réflexion envolée, la sensualité revenue, elle s'exprima d'un ton cristallin :

« Etreignez moi comme si vous m'aimiez.

comme si vous n'aviez que moi ce monde. Serket-Beatriz venait de choisir l'égoïsme à la raison. Certains la décriraient de folle, d'immature de faire cela dans sa situation, quand d'autres y verraient sa tristesse et sa solitude cherchant consolation et raison de vivre.

Étreignez moi comme si vous m'aimiez.
Forcément, ces paroles n'allaient pas tomber dans l'oreille d'un sourd. Les paroles, mais aussi cette requête qu'il pouvait bien lui accorder. Ce ne serait pas compliqué : Il aimait les femmes tout autant que le plaisir de la chair et, quoi qu'en décide l'avenir, elle serait et resterait dans un coin de son esprit comme la nymphe de l'Île aux roses. La décision, celle de s'offrir à lui, n'avait pas semblé simple à prendre... Qu'en attendait-elle ? Des enfants, peut-être ? Si tel était le cas, il les lui donnerait, sans jamais se mettre en travers de leur chemin.
Pour qu'elle soit heureuse, sa nymphe.

Son museau vint se presser contre la joue de la femelle, affectueusement, avant de glisser plus haut, remettant l'une de ses mèches de cheveux derrière son oreille. Il lui offrirait toute la douceur et la tendresse qu'elle réclamait.
Puis, succédant aux caresses, vint l'étreinte avec la même délicatesse. Il ferma les yeux, s'imprégnant de son odeur.
Exxus revint alors de blottir contre elle.

- Je ne vous oublierai pas, ma nymphe.

C'était une promesse qu'il tiendrait.
Tant qu'elle voudrait de lui, il resterait là, son corps contre le sien, passant son museau dans ses cheveux.

Invité

Elle s'abandonna complètement à lui. Sa tendresse, sa délicatesse et ses caresses la faisaient frissonner de tout son être. Elle ferma lentement les yeux, profitant de cet amour d'une rencontre, d'un acte. Elle n'avait plus eu de telles émotions depuis bien longtemps. Elle se sentait précieuse et aimée. Lorsqu'il eut fini la besogne qui la ferait sans doute mère, elle l'accueillit contre lui, l'étreignant à son tour et se frottant légèrement à lui, comme cherchant à le marquer de son odeur de louve et de fleurs. Elle plongea son regard dans le sien. La reconnaissance s'y lisait mais plus encore, la joie. Elle se sentait si heureuse, son coeur battait d'une chamade incessante tandis que son esprit divaguait déjà, imaginant enfants à ses côtés.

« Il en va de même pour vous.

Elle lui fit un charmant sourire et elle se coucha, épuisée. Elle le regarda, songeuse. Qu'allait-il faire ? Rester à ses côtés ou partir rejoindre une autre concubine d'un soir ?

Elle était plus belle encore avec ce sourire, avec ce regard brillant de joie et de reconnaissance.
Exxus ne comprenait pas tout mais ce n'était pas grave : Il n'avait pas besoin de savoir sonder les pensées de sa nymphe pour profiter de cet instant présent, du contact de son corps contre le sien et de ses paroles. Il sourit, flatté, le rose lui montant un peu aux joues.

- J'en suis ravi.

Qu'est ce qu'elle n'avait pas dit : Ses chevilles allaient devenir énormes... Et en même temps, il était agréable, pour une fois, de se retrouver aux côtés de quelqu'un qui ne finissait pas par le repousser. Peut-être qu'il parviendrait à nouer quelques relations cordiales, à terme... Qui sait ?
Il espérait la revoir, un jour. Son museau vint caresser le front de la louve.

- Bonne nuit, jolie nymphe.

Il ne partirait pas ce soir, puisqu'elle ne le repoussait pas.
Au lieu de cela, il vint entourer l'arrière de son corps de sa longue queue fournie, la ramenant davantage contre lui.
Là, sous les étoiles naissantes, ils n'auraient qu'à passer la nuit ensemble.

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