Coup d'un soir (Rencontre, repro, PNJ)

Coup d'un soir

La sœur de Vanhir était partie il ne savait ou et son frère, fidèle à lui-même préférait rester seul. Le mâle lui était resté dans le petit coin qu'ils avaient trouvé pour se reposer, mais cette nuit pour lui impossible de rester calme. Son esprit était trop embrumé, il était trop prit par la tristesse de la perte de ses parents, la colère des dieux et de ces autres loups. Il en voulait à tout le monde, clairement. Un rien le mettait de mauvaise humeur, un rien le mettait vénère et il n'aimait pas ça.

Dans un grognement, il se redresse en pestant une babine relevée, il en pouvait plus de ne rien entendre que le bruit de son cœur qui rage, le mâle entreprit donc de partir marcher pour faire autre chose, voir des choses, sentir, faire quelque chose quoi, il en avait marre. A la limite de pleurer, voilà qu'il vagabonde sans savoir ou, ses pattes prenant le chemin qu'elles voulaient sans qu'il n'ai à faire quoi que ce soit. La lune brillait tellement au-dessus de sa tête, comme si elle le jugeait, ou qu'elle l'observait. Si haute, si loin, si forte.

Un soupir sortit de sa gueule, elle le guidait? Elle le trompait? Voilà que le jeune perdait la tête. Et pourtant il n'osait pas lever la truffe, de peur de croiser les étoiles et de se sentir si fragile, si seul et perdu. Il avait peur de craquer en songeant que ses deux parents n'étaient plus là et qu'ils vivaient librement la haut. C'était trop dur dans le sens où il préférait être avec eux.

Ses pattes le menèrent vers la plage, pas celle de ses parents, non, mais une autre. Le gris marche, tapant les coquillages avant d'aller vers une grosse pierre et de s'allonger sur le ventre pattes tendues en face de lui. La langue pendante de sa gueule en haletant pour ne pas craquer, sa truffe finit par sentir une odeur. Et sa gueule claqua brutalement pour se concentrer.

C'était une odeur de rose, de fruit, de pin, d'herbe fraîche, une odeur...Attirante comme les femelles qu'il avait croisées... de... Un bruit de pas, il tourne la tête pour voir d'ou ça venait. Les oreilles du mâle se redressent et avant qu'il n'eut le temps de se mettre sur patte, voilà qu'une silhouette fine se trouve devant lui.

Vanhir ne pouvait pas voir qui c'était, et il se mit debout en penchant la tête sur le côté. C'était qui? Elle le connaissait? Pourquoi elle était là au juste?

La femelle, s'avança lentement, si droite, si silencieuse, si..Gracieusement. Et avant qu'elle n'arrive devant lui, il recule.

"-Qui est tu?" Fit le mâle. La femelle sourit en se posant devant lui sans crainte, sans un mot, sans gêne. Et un échange de regard se fit. Elle avait les yeux rouge, pas rouge sang, non, rouge terne qui pénétrait les blancs du mâle. Ses cheveux était rouge foncés et ondulés avec des mèches recouvrant sa belle gueule, sa fourrure, noir et rouge avec de magnifiques marquages blanc. Et puis son odeur pénétrant sauvagement les narines du gris en le faisant grimacer, si proche procurait un état si doux au creux du ventre du loup. Bon sang.

Vanhir secoua la tête pour clore ce petit échange qui dura bien trop longtemps à son goût, ce n'était pas le moment. Et elle fini par ouvrir la gueule.

"-Tu peux m'appeler Mély!" Fit elle avec sa voix si douce, si fluide au creux de l'oreille de son nouveau camarade. Doucement elle recule et se mit assise en enroulant sa queue autour de ses pattes. "Et toi?"

"-Moi c'est Vanhir!" Il regarde à gauche et à droite. Intrigué. "Dis...tu... tu es toute seule?" parce que bon, cela serait fâcheux que son mâle ne vienne défoncer la gueule à cet être tourmenté, ce n'était pas le moment, il ne voulait pas se battre.

La femelle gloussa, agitant le bout de sa queue.

"-Oui! Je suis en voyage à la recherche de ma famille!" Le coeur de Vanhir se brisa. Et sa tête se baissa en soupirant, elle venait de piquer un point sensible. Il entend un mouvement et elle se retrouva près de lui.

"-Désolée si je t'ai dis quelque chose de mal!"

"-Ce n'est pas toi!"

"-Si, je suis désolée! Sincèrement!" Elle se mit devant lui et lui lécha la joue. Et bien même si le loup était surpris, il ne la repoussait pas, elle en profita pour lui lécher l'oreille en venant à le mordiller et rire. Ce rire si beau et attirant, perçant les tympans avec douceur pour venir dans votre cerveau, et ce pendant de longues minutes. Il ne fallait pas se mentir, même si il était mal, elle arrivait à lui faire quelque chose, comment ne pas résister? pas possible, même s'il le voudrait. Son esprit s'était enveloppé dans un voile. Quelque chose clochait chez lui, mais il ne savait pas quoi, il ne comprenait rien à ce qui se passait et fut rapidement prit au piège des griffes de la succube.

"-Viens, je sais comment te remonter le moral! Je le fais tout le temps!" Elle se frotta à lui, passant sa queue sous sa truffe, sa gorge. Le mâle, poussé par son instinct et son esprit remodellé, se levait. Les deux partirent, l'un à côté de l'autre en se frottant, surtout la femelle qui par moment, lui murmurait des mots dans l'oreille, le taquinait avec sa queue, ses coups d'épaules. Un petit jeu qui ne laissa plus le loup indifférent et perdait même un peu patience.

Un instant plus tard, ils entrèrent dans la forêt, et partirent balader. Quelques heures plus tard, le duo revint ensemble sur la plage l'un contre l'autre pour se câliner. Recommençant à chaque fois ce même manège.

Ce n'était qu'au petit matin, que le mâle se réveillait, la tête embrumée. Le premier réflexe fut de chercher la femelle, mais plus aucune trace d'elle. Il y avait bien des traces de pattes, mais elles s'arrêtèrent vers l'océan. Un instant il se souvint de son odeur si forte, si alléchante, mais il se rendit bien vite compte qu'il venait de perdre son odorat.

Vanhir la chercha, encore et encore avant d'abandonné les recherches et de retrouver sa soeur et son frère. Il retrouva son odorat le soir là. Mais bon, il se disait que cela était mieux, qu'il était juste mal pour ne pas s'en souvenir, ou trop bien pour avoir pris le temps d'être lucide. Il s'en foutait, au moins, si un fruit de l'union se pointait, il n'aurait pas le môme et la mère avec. C'était mieux comme ça, elle l'avait chercher non?