Les garçons sauvages ✡ Floyd

Les garçons sauvages

▬ ft. Floyd

Été 2020.
1an et 4mois.

De toutes les terres de ta meute, celles des Dents de Roc étaient celles qui rencontraient le moins ta foulée puissante qui pourtant aurait eu ici toute sa place.

Désastre s'avance en de larges pas, dans un trot qui presque se muerait en course. Il regarde droit devant lui, laisse parfois son regard de rouge et d'étoiles jaunes surprendre sur le bas côté une proie qui s'échappe, ne laissant dans son sillage l'odeur de sa peur qui flatte ses narines et éveillent les instincts qui pousse à la traque et au sang. Pourtant vivront-elles un jour de plus, celles qui s'échappent ; il n'était là pour trouver facilité derrière un lièvre ou un faisan, au minimum courerait-il derrière les sabots et les cornes d'un chamois.
En attendant il marche, imperturbable dans cet air fatidique et fatigué.
Sa tête est alignée avec son dos, sa queue inscrite dans sa parfaite continuité. Il a des allures de chasseur, pourtant ce n'était là que démarche naturelle de celui trop formaté et qui jamais n'avais su prendre pleinement ses libertés.
Il vit un peu, beaucoup, pas du tout.
Il ne sait pas ce qu'il cherche ici mais pourtant il s'y trouve.

Loin des frontières et de cette surveillance qu'il en faisant, au-moins faisait-il le choix d'aller là où les tocs et les pulsions ne le dominaient pas.
Et c'était rare, qu'il en fasse.

Tu avais su faire un choix important, pourtant.
Celui de quitter le chemin tracé par Pepper, où figurait Aka et Epée, pour emprunter le tien, trouvant sur celui-ci Kiro et Panseur.

Aka dont il passe devant le temple et ne s'y arrête pas, continue sa route sans un regard. Fugace rencontre qu'un jour il s'y était faite, avec Pepper, Athelstan et Elvazio. Il avait entrevu le divin, avait obtenu la confirmation que sa place n'était prêt de lui.
Respect sans vénération, voilà ce qu'il lui portait.

Et toi, sortais-tu du temple, trainais-tu dans les environs à ce moment précis ? Il ne te voit pas, ne te soupçonne même pas si tel était le cas.
Il restait focalisé dans cette marche militaire, sur le rythme des battements d'un cœur morose.

Loup éteint qui ne prend plus plaisir à rien, qui se tient à ses besoins et à ses instincts. Sociabilité en décroit, efforts forcés pour tenir quelques liens dont il ne saisit plus l'importance maintenant et dont il ne sait plus profiter.
Monstre au fond de lui, inconnu, qui déclenche le Mal dont souffra Tawana et que désormais il laisse en oubli par le choix d'un éveil refoulé.

Adolescent terne et sans éclat, qui traverse les dents de roc pour... Le plaisir de travailler son corps, le besoin d'occuper un créneau laissé vide dans un emploi du temps trop cadré.
Ses oreilles se redressent, il s'arrête et tourne la tête, Désastre.

Sans sourire ni lumière dans le regard, autre que celle du glowstick occupant l'étoile de l’œil droit, il regarde ton jaune trancher sur le gris des pierres et le vert des hauts pins.
Il ne dit pas un mot mais ne reprend pourtant sa route.

Silence, quand ses yeux cherchent les tiens.
Fils d'Anette un jour soigné, il sait qui tu es.

Invité

En ces temps tu te sens étrange Floyd. Un sentiment que tu ne parviens à expliquer. Quand tu étais jeune, tu étais au centre. Bruyant, car tu dois te faire remarquer, souriant, parce que tu aimes ta famille et putain de jaune, mais ça c’est qu’un détail. Maintenant l’imagine s’efface, lentement, d’une flamme vicieuse qui ne se fait pas remarquer tout de suite. Narcisse quitte le nid en premier, faisant on ne sait quoi, collant l’cul de Pepper. Alex … Alex parte complètement en vrille, elle vole trop près du soleil. Anita semble être la seule restante, encore intact, et pourtant, ce fil est aussi fragile de l’art des araignées. Ta mère se fatigue, l’autre veut rejoindre le danger, l’embrasser, partir dans les neiges là où les sans-dieux se laissent mourir… et toi tu restes là. Stupidement, toujours en plein milieu de la photo alors que tout le monde autour s’en est allé.

Car tu réalises Floyd qu’à part être bruyant et attirer l’attention et la colère des autres, tu ne sais pas faire grand chose. Tu n’es pas bon avec les mots, avec les pensées, avec ton entourage. Tu grandis. Tu détestes ça.

C’est sans but précis que tu te perds, tu fais ça en ce moment, tu disparais de longues journées entière, tu médites - enfin t’essaies - pour mettre fin à tes explosions de colère. Si ça marche ? Bof. Mais t’abandonne pas, sinon tu deviens fou Floyd, sinon tu t’effondres.

Et tu t’attendais pas à le croiser ici. Le fils prodige. Tu poses ton regard curieux sur lui, il t’a arraché de tes pensées sans rien dire, il s’est tourné vers toi, toi qui ne l’a même pas remarqué. Tu t’arrêtes à ton tour, observant de loin le grand loup puis tu souffles un léger rire et t’approches.

-Salut Goth Angel.

T’essaies d’être naturel, t’en as marre de te prendre la tête sur les politesses, les masques faux, les courbettes, tu veux juste de la sincérité brute et tu te dis que peut-être avec ce loup ça marchera.

-T’veux venir avec moi ? J’allais casser des trucs.

Les garçons sauvages

▬ ft. Floyd

Été 2020.
1an et 4mois.

Vous vous observez de loin un vague instant, avant que tu ne te décides à t'approcher, toi dans un léger rire et des mots qui le font légèrement plisser les yeux. Non pas parce qu'il se vexe, il n'aurait eu l'idée de mal prendre des mots, Désastre.
Il peine simplement à les comprendre, c'est ça son vrai soucis.
Et puis ça tombe bien, si tu ne fais pas dans les politesses.
Lui l'est à peine, poli, il trouve que c'est s’embarrasser d'un rien et se forcer à parler. Il ne supporte pas ça. Il salut à moitié, d'un mouvement de sa longue queue qui exécute un demi-balancier. Il ne demande si ça va, le constate le plus souvent. D'un regard qui analyse, lorsqu'il connait d'office il peut avoir réponse à cette question.
Floyd, il ne te connait pas encore assez pour le savoir. Sans plaies, debout et capable de paroles, il considère que la réponse est Oui.
Du reste, les excuses et les remerciements ne sont jamais donné pour rien, bien loin de là. Voilà où se situait à priori son niveau de politesse : un peu moins que le strict minimum, il fallait savoir le lui arracher.

Et ça pourrait bien faire parti d'un terrain d'entente, hein ? Vous prétendiez à la même chose, finalement.
A la sincérité, belle et brute.
Loin des mensonges, des paroles qu'on retourne n'importe comment, des expressions fausses sur le visage qui le font presque vriller, quand il les perçoit.

Puis tu lui proposes quelque chose de nouveau.
Il redresse un peu le museau, Désastre, il ne sait pas ce que tu veux dire par casser des trucs.

« D'accord. »

Et pourtant il accepte, car une curiosité l'y pousse. Casser des trucs, ça trotte encore dans sa tête...
Se battre sans se battre, moyen de s'épuiser sans que personne n'ait quelque chose à reprocher.
Il finit par demander, en même temps qu'il se tourne complètement vers toi, prêt à s'actionner pour te suivre là où tu comptais te rendre.

« C'est comme ça que tu t'entraines ? »

Il n'a jamais joué et ne comprend pas encore l'extériorisation des sentiments et de la frustration, lui qui garde tout en lui et s'abime à le faire, parce qu'il n'a jamais compris comment ça fonctionnait ce tumulte qui l'étrangle.

Invité

Il te suit. Tu ne t’y attendais pas vraiment pour être franc, tu le vois comme le parfait soldat, l’élève modèle qui s’éloigne de l’amusement pour plonger dans un sérieux de stratège. Chiant quoi. Mais il te surprend et tu esquisses un sourire qui se transforme bien vite en rire.

-Oula non pas du tout. J’fais ça pour me défouler. Ca fait du bien.

Floyd tu te remets en marche aux côtés du futur sage. Tu observes le ciel, un instant songeur. Tu n’es pas très doué pour les “ merci “ , après tout, il a fait que son job non ? Mais en même temps, il l’a super bien fait et sans lui tu ne serais sûrement pas aussi frais. Tu inclines légèrement la tête de côté, te raclant la gorge.

-..mhh.. merci d’ailleurs, pour heu, ‘fin tu sais.

Tu fronces les sourcils, c’est sincère, dit maladroitement, mais sincère car tu ne connais pas les mensonges, les tournures étranges et les sous-entendu. Ca te casse la tête et tu préfères juste cracher tes sentiments au visage des gens. C’est pas tout le temps une bonne idée et ça te met bien souvent dans la merde mais franchement ? Ask if I care.

-Oh d’ailleurs j’y pensais, il est bien nul ton prénom, genre niveau grosse merde quoi, tveux pas l’changer ? Désastre, c’pourri ça, Désastre, c’est même pas stylé comme toi. Naan il t’faut un truc plus cool, un truc qui te représente.

Tu plisses les yeux, cherchant quelque chose. T’es pas le plus doué pour avoir de l’imagination donc tu fais d’ton mieux.

-... dé..saa...mhh...saa..Sage.. Sage ça te va bien. Ce s’ra Sage maintenant. I don’t make the rules.

Tu souris, plutôt fier de ta bétise.

Les garçons sauvages

▬ ft. Floyd

Été 2020.
1an et 4mois.

Il est étonnant, de voir tes expressions passer aussi fluidement sur ton visage. La surprise, et puis un sourire qui lui-même se mue en rire. Tu es d'une multitude de facettes, Floyd, que Désastre observe discrètement autant que distraitement. Depuis qu'il a cessé de chercher à comprendre les émotions des autres, depuis qu'il ne souhaite plus mimer sur son visage autre chose que cette morne expression, stoïque parfait... Il ne pose des mots sur ce qu'il voit, pourtant ne peut s'empêcher de les remarquer.
Il a souhaité s'éteindre pour se couper de ce monde qu'il avait cru pouvoir saisir, c'était chose finalement plus compliquée que ce qu'il prévu.

Alors il ne peut s'empêcher de te saisir, de relever la moindre de tes mimiques. Il ne t'a jamais bien côtoyé, jusqu'à présent. Dans ses souvenirs ne viennent que les images de tes sourcils froncés et de ta voix qui gronde, à la chasse, mais aussi ton visage douloureux. Il n'y a rien de tout ça, aujourd'hui, tu lui apparais dans ce qui semble être ton véritable toi.
C'est nouveau.
Il te découvre.

J’fais ça pour me défouler.

Ta réflexion lui fait silencieusement hocher la tête. Plus que te découvrir, il apprend. Casser des trucs pour se défouler. Sans optique de s'entrainer, et donc...Sans raison. Il ne comprend encore l’intérêt, sauf si le fait de se défouler en est un.
Ou est-ce que l'intérêt se trouve dans le fait que ça fait du bien, justement ?

Son esprit s'échauffe, à Désastre.
Ce sont des choses bêtes, qui pourtant le dépasse, cet adolescent qui tient davantage du soldat que de la jeunesse. Des mots simples qui vont droits au but, mais qu'il est pourtant incapable d'intégrer...
A tes remerciements il en vient même à plisser les yeux, suspicieux. Puis il se rappelle. Oh. Les blessures. Réponse universelle, qu'il ressort mécaniquement à quiconque le remerciait pour son rôle du panseur.

« C'est mon devoir.
Mmh.
...
Une façon de ne rien dire à Anette, aussi. »

En soignant tes blessures, en les cachant sous des bandages, en les rendant négligeables par son application quant à leur suture... Il réduisait l'inquiétude, celle que le fils ne désirait causer et celle qu'il comprenait. Anette était une patiente, elle aussi. Il la suivait, lui donnait des plantes. Pour sa maladie, pour son stress. Il évaluait sa patte cassée. Celle due au stress, encore lui...
Il savait qu'il était important de la préserver. Il appréciait que son fils y pense.

Puis voilà que comme beaucoup tu n'aimes pas son prénom. Il ne s'en vexe pas, il a prit l'habitude d'être renommé, après que l'on eu tiqué sur celui-ci. Tu le dis d'une autre façon, pourtant, tu le complimentes mais il ne s'en aperçoit pas.
Au fond, c'est à se demander s'il n'est pas piqué par une certaine curiosité, de savoir par quel nom tu comptais le domestiquer. L’œil rouge est attentif, quand il te regarde mener ta réflexion.
On avait déjà pour lui les noms de Dez, de Daisy et d'Astre, on l'appelait loup au nom de tempête...
Tu décidas de l'appeler Sage.

« Comme le fait d'être sage ?
...
D'accord. »

Pourquoi pas, aurait-il pu dire en guise de nuance à ce même mot qui en boucle revenait dans sa gueule.
Ainsi continue-t-il sa route, il te suit, Sage aux côtés de Floyd.
Vers là où tu l'emmènes, car c'est toi qui mène la route et il te fait, d'une certaine façon, confiance.

Invité

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LES GARCONS SAUVAGES

RP FT DESASTRE

FLOYD

Comme le fait d’être sage ? Sûrement. Tu marches un instant sans rien ajouter car Sage, loup de suie et de feu tu ne dis rien et toi, enfant de l’orage, tu te dis qu’il est trop intelligent pour toi. L’espace d’un instant tu te dis que tu ne dois pas d’être une très bonne compagnie pour le soigneur. Toi qui grondes, toi qui zèbre le ciel de tes couleurs, toi qui est trop franc pour souffrir.
Puis enfin tu brises le silence car tu es arrivé. Devant vous s’étale une crevasse, une immense déchirure dans la terre, une plaie béante. En te penchant un peu tu peux voir qu’en son fond qu’on voit à peine se trouve milles éclats. Quand le soleil arrive à se faire une place entre les nuages cela fait une explosion de couleurs. Des bouts de verres recouvrent le sol de la crevasse et là où vous vous trouvez des bouteilles encore intactes vous attendent.

-Et voilà ! Cool hein ?

Tu attrapes dans ta gueule une bouteille et observe un instant Sage, une lueur vive dans ses iris bleutés. Sans prévenir tu tords ton corps et balance l’objet dans un rugissement. Il vole puis vient s’écraser lourdement en contrebas, venant ajouter ses nuances à l’arc-en-ciel.

Tu jappes un rire sincère et t’orientes de nouveau vers l’enfant de la reine.
-Alors ?! Vas y essaies !! Et oublie pas, faut que tu hurles bien fort, que tu vides tes poumons quand tu balances ça !

Tu pousses une bouteille avec ton museau vers Sage pour qu’il s’y essaie.

CODE BY TESSISAMESS

Les garçons sauvages

▬ ft. Floyd

Été 2020.
1an et 4mois.

Le silence n'est pas une chose dérangeante, pour celui qui peu parle.
Tu étais dans son monde presque une exception, éclair dans son ciel gris qui le foudroie et lui accepter cette expérience nouvelle. Comme un vieux il est trop routinier, ou plutôt comme un robot il est trop formaté. A tous les jours répéter les mêmes choses, aux mêmes heures, à attendre qu'une conduite lui soit dictée, que des ordres lui soient données par celle dont il est trop attaché, quand elle ne l'était de lui.
Dans cet unique créneau de liberté, où il cesse d'être soldat pour exister loup, il s'autorisera un peu de toi et ce qu'on aurait appelé folies.

Étrange cheminement, des fils de deux Alphas qui en rien ne se ressemble. Ni de physique ni d'esprit.
Pourtant ensemble arrive aux bords d'un vide, ce même vide qui en chacun d'eux se trouveraient d'une certaine façon.
Quelque chose à combler. Quelque chose à prouver.
Rien n'a d'importance, c'est la même chose.

Désastre fait quelques pas de plus, s'approche un peu plus du bord. A sa vue il se dérobe beaucoup de couleurs, beaucoup de lumières et... Il ne sait pas trop, ce qu'il éprouve.
Un peu d'émerveillement, je crois que c'est ça.
A la question pétillante, un mot fade en guise de réponse.

« Oui. »

C'est cool.
Et puis vient ton enchainement. De ton regard vif que tu dardes sur lui, tu le quittes et tort ton corps. Tu rugis, comme le lion que tu défias un jour, fait éclater l'orage de tes poumons. En bas, le fracas du verre.
De nouvelles lumières.
Lui, qui écarte les yeux, surpris de cet entrainement -non, ça n'en est pas un, arrête de penser-ça Désastre-.
Et quand tu jappes, quand tu lui dis de faire pareil.

Il laisse ses yeux rouges, trop éteint, sur cette bouteille, trop lumineuse face à ce soleil qui le frappe.
Ne pas oublier de hurler.
...
Il aurait pu tout laisser là et hausser les épaules, te faire comprendre l'intérêt qu'il ne trouvait pas dans ce que tu lui montrais là. Qu'on ne lui avait pas appris le jeu et que toujours on l’eut réservé à ce qui était utile. Que c'est au plus silencieux que le préférait Pepper, là où même ses griffes contre le sol, même son souffle, n'auraient pu faire affront à ses oreilles.
Mais dans ton jappement il y a eu quelque chose.
Une envie déclenchée.

Que de ressentir, un peu comme toi.
Quelque chose de fort et d'honnête.
Quelque chose de vrai.

Alors il la prend ta bouteille. Il la saisit entre ses crocs et d'un coup la balance, d'un mouvement brusque de son corps. C'est comme lorsqu'il se bat contre elle, il y pense quand avec toute sa puissance, ses muscles qui font ressorts, ses pattes qui frappent le sol... Il l’envoi loin.
Et il hurle aussi fort que toi.
Parce qu'il en est capable, parce qu'il s'est toujours retenu. Jusqu'à aujourd'hui où se relâche cette pression constante, qu'il oublie tout, qu'il se permet d'exister autrement que par sa dirigeante.

Et le verre se fracasse.
Il s'arrête, le souffle rapide et les yeux écarquillés, l'échine gonflée sous l'émotion intense.
Surpris.

Grisé ?

Un peu.
Non. Vraiment.
Il tourne les yeux vers toi, un peu moins vide que d'habitude, parce que pour une fois c'est un peu de vie qui les habite.

« C'est... »

Son museau se tourne vers le contrebas et ces milliers de morceaux.

« Vraiment cool. »

Il emprunte tes mots, quand se plisse ses yeux et s'étire vaguement ses babines. Qu'il claque contre son palais la demande singulière.

« On peut le faire encore ? »

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