Down on your knees ☾ Floyd

Sujet: Down on your knees ☾ Floyd Mer 16 Sep 2020, 22:17

Down on your knees

▬ ft. Floyd

Eté 2020.
4ans.

D'humeur, on lea trouvait souvent mauvaise.
Et d'exception à cela, il n'y aurait point aujourd'hui.

Avançant avec la grâce et le port altier de tout digne enfant d'une prêtresse et d'un chef, si l'on y excluait les traîtres à leur sang, Isrâ se forçait à entretenir un soupçon de forme, pour ne pas que subsiste éternellement ses pattes fragiles sur lesquelles iel tenait davantage par contrainte que par capacité réelle. Son tracé au sein de la vasque de la lune n'avait vocation autre qu'être une marche tranquille.
De frontières à surveiller, iel n'en avait point vraiment ; veillait seulement à ce que l'on ne s'aventure trop proche ni de sa tanière ni d'une tombe minuscule couverte de lierre et de fleurs blanches.
Là où de tranquillité, iel se devait d'assurer.

Pour que persiste recueil et sérénité, de son âme aussi saline qu'amère.

Son sourire se déchire sur ses babines en même temps qu'iel relève la tête à l'envolée d'une corneille, qui entre les quelques arbres qui pourtour le lac s'envole et entraine avec elle quelques feuilles mortes.
L'automne approchait, l'été bientôt serait terminé...
Cette saison qui lui fut tant bonne que mauvaise, sous l'incendie du soleil l'avait fait mourir puis devenir phœnix. Et maintenant ? Ses pattes font craquer sous leurs coussinets les végétaux séchées qui alimenteraient bientôt l'humus du sol.

C'est sans doute là, en gardant ainsi nez relevé, qu'iel perçut son odeur.
Celle d'une meute qu'iel avait menacé, en compagnie d'une soeur. D'une meute qu'iel apprenait à détester, pas après pas, sur les pas de Mère. D'une meute qu'iel avait déjà confronté, un fragment d'instant, Mildred et iel contre ces deux mâles aussi laids qu'idiots.
C'est un d'entre eux, la rencontre est encore récente et iel ne l'a pas oublié.
Une babine qui frémit.
Un bond.
Iel disparait dans les denses buissons, observe d'un regard d'or glacial les environs.

Prend la parole, siffle comme une vipère dans les ombres que dessine le crépuscule.

« N'as-tu donc point considéré mes paroles de la dernière fois, Floyd ? »

Le nom est articulé car iel s'en souvient. Sa voix vient de partout et nul part à la fois.

« Va-t-en. »

De sa manchette est retirée le stylet, en lévitation déjà se place.
La haine fait battre son cœur, pareil que son désespoir passé.

La patience avait prit place dans l'inexistence, aux côtés des scrupules et de l'empathie.

Invité

҈
DOWN ON YOUR KNEES

RP FT ISRA

FLOYD

C’est la curiosité malsaine qui pousse tes pattes à avancer en face de la lame. C’est cette curiosité qui sera ta fin, Floyd. Tu n’es pas du genre curieux pourtant, tu te fiches pas mal de ce qui se passe en dehors de tes terres mais cette fois. Cette fois tu as envie de t’approcher du danger, de savoir son nom.

Ce matin n’échappe pas. Tu te réveil en te souvenant. Ce regard brûlant de colère qui te fixe, ce regard brûlant d’une intelligence mauvaise. Pourquoi veux-tu autant savoir plus sur cette âme qui n’est que venin. Fuck it. Aujourd’hui tu ne te laisseras pas dévorer par le doute et dans un bâillement tu quittes la chaleur de ta tanière pour affronter le froid et le sang. Pas légers et rapides qui devient bientôt course. Course sur tes terres natales, course sur les terres que tu connais par coeur, peut-être même trop.

Puis tu t’éloignes, un peu plus, toujours un peu plus pour finir sur le cœur de ce monde blessé. Ce cœur meurtri par une trahison entière d’une meute, une déception longue et douloureuse.

Tu ne mets pas longtemps, tu fais voler une corneille et tu tombes devant iel. Tes iris blanches se braquent sur ce frêle corps qui te menace déjà.

-Tu te souviens de mon nom ?

Tu ne crains pas la lame. Pas encore. Tu devrais.

-Non, pas avant de savoir pourquoi tu détestes autant notre meute.

CODE BY TESSISAMESS

Sujet: Re: Down on your knees ☾ Floyd Dim 11 Oct 2020, 20:24

Down on your knees

▬ ft. Floyd

Automne 2020.
4ans.

Pour l'instant ce n'est qu'une menace, cette lame que souligne les rayons de ce soleil bas et rasant de l'automne, qui s'est figé entre les arbres et à demi se cache dans une brume légère et humide qui glace les os. Une menace qui persiste et de danger deviendra, s'il ne répondait positivement à son ordre de départ immédiat.
Isrâ n'accepterait point, qu'ici l'on s'approche trop. Tapis tel un chat dans les fourrés épineux, dont l'épaisse fourrure cachant la maigreur lea protège des éraflures et des gouttes de sangs dispersés, l'observation se poursuit.

A chaque seconde qui passe, c'est son cœur qui bat et fait pulser dans ses veines un peu plus d'amertume et de colère. A chaque minute, l'aigreur bien installée qui s'éveille et l’inonde, lea rend de pensées immondes et d'envies mauvaises et profondes.
Et ses nerfs ? Ses nerfs, iel ne dira point, dans quel état.
La brume, encore elle, se rappelle dans les iris pâles qu'iel présent dirigée dans sa direction.

Petit Etelkru trop éloigné de sa meute, qui s'étonne de sa mémoire, peut-être s'honore que de nom iel eut retenu. Sa langue claque contre son palais. Tsk. Hautainement iel se surprend à penser à son sang, toujours lui, à sa lignée brillante qu'iel portait avec fierté et affichait avec affront.
Iel lui resterait de supériorité acquise, qu'importe si lui-même d'Alpha et de Prêtre été aussi enfant.
Qu'importe, si en point commun iels possédaient l'un comme l'autre d'incapacité à honorer le haut rang de leurs parents.

« Je ne suis guère bête animal. »

Point comme tu l'es toi.
Capable donc de retenir, capable d'intellect et de physionomie. L'on disait qu'il était important, de se souvenir de ses ennemis.
Il en était un.
La lame le convoite d'un peu plus près, le vert de sa queue s'illumine davantage dans la précision que lui impose la maîtrise de l'excroissance de sa violence enfouie, de sa folie imminente.
Le visage aux traits fins et aux doux poils se crispe.
C'est la malignité qu'on y lit.

« Pour la bassesse de votre esprit étriqué, pour vos mœurs primitives, pour les méfaits approuvés de vos doyens.
Et car vous oubliez qu'ailleurs, vous devenez ennemis de ceux que vous prenez comme tel, à l'abri derrière vos frontières. »

Mère serait sans doute fière, si iel abattait ce misérable comme elle avait tué l'un des leurs. Une meute qui tour à tour perdrait les plus imprudents de ses membres, une meute qui finirait perdue face à leur famille. Bien inférieure en nombre, mais en stratégie inventive.
Surtout, plus dangereuse.

Les enfants d'Anianka et de Gloriel, de rien n'avait effroi.
Isrâ comme lea plus digne enfant cherchait à se placer désormais, quand de capacités iel avait enfin révélé.

Quand les derniers mots sont prononcés puis entendus, il survint en guise de ponctuation le sifflement fin d'une lame qui glisse et fend l'air.
Inévitable, autant que de fourberie lancée.

Isrâ l'avait informé de la dangerosité que deviendrait les terres désolées pour eux, et c'était suffisant pour que d'attaque déjà iel lance. Dans un jeu malsain, que de gagner quelques galons de plus auprès de Mère. D'elle qui avait d'une ennemie apportée des crocs...
Ce sont des oreilles, qu'iel témoignerait en gage d'une victoire qu'iel comptait acquérir.

Qu'importe le sang, qui entacherait l'herbe de la vasque.
Idiot d'Etelkrus, qui de pas ne méritait de faire ici.
Qu'importe la conséquence de cet acte, du tranchant qui fait le tour de la tête et emporte oreilles et cheveux.
Qu'importe les cris.

Qu'importe, car
« Tu fus prévenu. »

Invité

҈
DOWN ON YOUR KNEES

RP FT ISRA

FLOYD

Tu n’as le temps que de voir le pourpre éclabousser ton visage. Tu n’as le temps que d’entendre la lame déchirer les tissus, la peau, le cartilage. Tu n’as le temps que de sentir cette immense vague de douleur parcourir ton corps entier. Puis ta vision se fait flou et tu hurles. Tu hurles car tu réalises ce qu’iel vient de faire; marquer ton corps. Marquer ton corps si facilement, si clairement que tout le monde le comprendrait. Tu hurles car tu sais ce que tu dois faire.

-IMBECILE

D’énormes larmes se mettent à rouler sur tes joues. Tu baisses ta tête alors que le sang coule sur ton pelage et tu poses ta patte sur le restant de tes oreilles. Appuyé sur la roche, tu inspires un bref instant et tu arraches. Tu arraches ce qu’il reste. Tu caches sa marque. Car si tu venais à rentrer avec des blessures si bien faites, Narcisse qui as vu ton pouvoir aurait deviné ton identité. Tu couines de douleur, ton corps tremble et tu ignores si tu bouges ou si tout ça n’est qu’un rêve. Tu profites alors de cette dernière vague d’adrénaline et tu fais de même pour la deuxième oreille. Les plaies sont béantes et la peau déchirée de manière maladroite. Ton pelage est maintenant pourpre.

Tu tangues un instant mais te forces à avancer vers ton bourreau. Tu voix trouble, tout tourne autour de toi et le sang vient déranger tes iris.

-... Tu sens la rose. Tu sens le divin. J'aimerais te ressembler. J'aimerais être fort comme toi.

Tes pattes tremblent encore plus et tu ne parviens plus à avancer alors tu restes là, immobile, à te vider de ton sang. Tu ne ressens plus rien, juste ce bourdonnement qui t’assourdis. Car si tu parles, tu n’entendras pas ses réponses, tu n’entendras rien pendant quelques jours à vrai dire.

-..tu sens bon

Tu souffles un léger rire et t'écroule alors sur le sol. Tu es toujours conscient, juste épuisé.

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Sujet: Re: Down on your knees ☾ Floyd Lun 12 Oct 2020, 21:19

Down on your knees

▬ ft. Floyd

Automne 2020.
4ans.

Imbécile.
C'est un mot qui tonne et qui résonne, qui fait vibrer ses tympans et sonne comme une injure sur les terres du dieu puissant. C'est un mot qui de cœur fait vibrer et d'yeux écarquillent.
La mâchoire se crispe sous les crocs qui se serrent, et devant le regard dégagé se joue alors scène d'effroi. Ce n'est point le bruit mou des oreilles tombées au sol qui suscite en iel une once de répulsion, ni la réalisation de ce qu'iel venait de commettre. Un crime qui n'en était point un pour cille coupable, juste la restitution d'une factice justice.
Pas de regrets. Aucun remord.
Diantre, non. Iel n'avait dans son existence plus place pour ces sottises désormais que plus qu'une vie portée c'est la mort qu'iel donna.
Ce qui provoqua chez iel ce mouvement de recul, transmettant à ses fragiles pattes arrières davantage de son maigre poids en prévision d'une fuite rapide, fut la folie qui prit alors celui qui de jaune n'était plus qu'en souvenir.
Isrâ, présumais-tu à telle fantasmagorie ?
Ma foi, il te fallait attester que non.

Du rouge, il en arrache davantage par ses griffes qui creusent ses tempes, par le saccage de son être. Des mutilations qu'il se cause.
Carnage, il se mitraille.
Si la lame, de dégât avait causé ; ravageuses furent ses larmes.
Il ne s'arrête plus, F l o y d dont le nom au couteau dans son esprit s'égare.
Et voilà les yeux de brume dans l'or vif.

Les pas qu'il mène en sa direction lea fige, et la queue levée si haute persiste à y rester pour conserver de sa superbe quand de lâcheté iel se voit rattraper. Les yeux du pelage et des armures se figent tous sur lui, traduise de l'obsession pour ce spectacle tout comme ce qu'il suscite à cille qui l'avait provoqué.
Qu'il ne lea touche pas.
Qu'il dégage.
VA-T-EN, c'est ce qui dort aux bords des lèvres silencieuses dont celle inférieure tremble.

« T-Tu es absurde. »

TAIS-TOI, désires-tu peut-être ajouter.
Il ne frémit que ces trois mots pourtant. Il le traduit de folie faite, quand celle-ci quelque part en iel s'étend paresseusement dans le récital d'une perdition amorcée là.
Il s'approche encore et il lea sent.
Les roses.
Belles fleurs aux si grandes épines.

Le rire l'arrache à sa tétanie, et quand il s'écroule c'est un pas en arrière qu'Isrâ exécute.

Le regard, sur lui figé. Les pupilles qui grelottent, les crocs qui claquent dans la nervosité de sa nature angoissée.
Il ne bouge plus et à sa merci se dessine. Iel aurait pu là achever son existence misérable, l'offrir à la mort d'un stylet qui dans une plaie béante se serait enfoncée pour d'encéphale atteindre et éteindre.
Prit toutefois décision de laisser son fardeau à une autre âme.
Iel se recule, une fois les oreilles ramassées.
La bonté de ne point l'achever, l'égoïsme de ne guère le sauver.
Il se durcit son regard.

Il est noir. Mauvais, mais le pouvant davantage.

Imbécile...
Il ne dira rien, iel ne sait pourquoi mais iel le sait.

Et cette certitude forgea le choix de le laisser là, aux abords de la vasque, quand iel ailleurs parti se faufiler, emportant son odeur de rose, son odeur divine (encore, pense aux mots) là où aux autres épines iel alors se fondrait.
Le laisser là ainsi pour mort, quand de vie iel le savait encore tenir.

» Call your name - Floyd
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