Homonculus [ RP de Pâques/ Meshret]

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'PC - Réussite' :

Toujours couchée, Tawana regardait son nouvel enfant engloutir les boules de cassis avec entrain, et cela ne lui suffisait pas, alors elle se lève pour reprendre une branche pleine cette fois ci et la lui donner, tout en piquant une au passage. Le draginsecte ne lui en voulait pas, tant que tout les autres étaient pour lui ! Elle sourit, le vent souffle et lui apporte une odeur, ô que trop bien connu. Elle se retourne pour voir son élève avec une mine épuisée, assis sur le sol sec, à l'ombre. La tête est basse, elle y voit les larmes rouler sur ces joues, l'inquiétude se lie maintenant dans les yeux de la mère, la queue en panache se balance doucement, à la démarche lente de la louve.

Elle ne voulait pas brusquer le reptile, ne sachant pas comment celui-ci réagirait dans son état. Une fois proche, une patte effleure sa joue pour tenter d'essuyer les larmes qui coulent par vague, incontrôlable.

« _ Dis moi ce qu'il ne va pas Saqqarah. » La voix est douce, calme. Lui avait été là, quand elle en avait eu besoin, alors elle serait là pour lui aujourd'hui, en ce jour chaud et paisible. En attendant la réponse de celui-ci, le chant naturel suis son cours, berçant les deux canidés. On entendait les petits « crunch crunch » du draginsecte blanc, mangeant goulûment les boules de cassis, dénudant donc cette branche morte.

Elle soupire doucement, à peine audible. La patte qui servait à essuyer les larmes, maintenant frotte la crinière bleu pâle du reptile. Tawana ne le brusquerai pas, ce n'était pas dans ses méthodes, ni même ne faisait partit d'elle tout cours en faite ! Elle rabat sa queue près de ses pattes, un sourire triste mais doux apparaissant dans sur son visage, la lycaon n'avait nul besoin de don pour comprendre la douleur qui rongeait le fil de Ptah et Reaper, peut-être parce qu'au fond, elle même l'était, bien qu'elle préférait ne rien montrer, ce n'était pas utile, et surtout dans ce genre de moment.

Le loup reptilien avait vu la patte tacheté arrivé, il c'était simplement reculé.
Ce mouvement elle le connaissait, ô que trop bien, et eu un petit pincement au cœur. En soit c'est aussi ce même pincement, qu'Alexandrine avait certainement ressentit quand elle c'était approchée. Elle et ses ailes draconique, si belles, qui ne valait en rien celle de la Bête. La panseuse s'en voulait intérieurement, et tacherai de demander le pardon à celle-ci. Le vent souffle, et enfin, voici le draginsecte qui vole en direction de la panseuse, pour se perché sur l'une de ses cornes. Qu'il était bien lui, dans le creux de cette corne, idéale pour une sieste tiens !

La voix du fils de Reaper s'élève, elle est basse, raillé. Il demande le pardon, mais pourquoi en faite ? La lycaon s'assoit sans bruit sur le sol, rabattant sa queue à ses pattes. Même si Saqqarah ne la regardait pas, Tawana comprenait.

j’en ai marre, de la meute, de sentir leur douleur à tous… J’en ai le vertige et la nausée… ça me rend malade !

Comme elle lui avait dit, quand elle était lui en convalescence, il fallait qu'il fasse attention pour ne pas que se don se retourne contre lui. Qu'il ne lui fasse pas souffrir beaucoup, mais c'était chose impossible car partout, la douleur était présente. Elle ne pouvait pas comprendre, elle qui n'avait pas de don, ni de pouvoir lié à cela. Un soupire s'échappe de sa gorge

« _ Ne t'excuse pas, il n'y a pas lieu d'être. Je suis peut-être le panseur chiant et psychologue, mais je t'avais prévenu Saqqarah. Si ce don peux t'aider en tant que Panseur, prends garde à ce qu'elle ne te tue pas. » Dit-elle simplement. En parlant, elle s'évoque en tant que Lui et non Elle, elle se sentait mieux étrangement  « _ Si tu ressens que la douleur est trop vive, rien ne t'empêche de partir vadrouiller hors des terres pour atténuer ce mal qui te fait souffrir. »

Regarde dans quel état tu es à présent. Pensa t-elle. Le regard de braise ne quitte pas l'élève, et il n'est ni juge, ni inquisiteur. Le loup reptilien parle encore, les oreilles se redressent machinalement

J’ai pas pu te protéger… J’ai pas pu te défendre, je me suis fais maraver comme une merde ! J’ai même pas pu t’aider pour la naissance de Te Hari… J’suis… En dessous de tout.

La lycaon soupire bruyamment, secouant doucement la tête de droite à gauche. Ici, elle reprends le rôle du Maître. Celui que Saqqarah avait bel et bien connu, et qui vit encore sous une autre apparence qui certes, la dérange de plus en plus

« _ Arrête avec sa. Penses-tu que te morfondre ainsi, changera le passé ? Non. Je n'ai pas pût te protéger, sachant que c'était mon devoir en tant que mentor, alors tu vois je m'entraîne pour que cela ne se reproduise plus jamais devant moi. » Dit-elle simplement. La voix est calme, comme le rythme de la rivière  « _ Tu n'aurai rien pût faire contre lui Saqqarah. C'était une Épée entraînée pour le combat. Une arme dangereuse. Tu n'avais pas l'expérience adéquate pour l'affronter, mais comparer à moi tu as fais preuve de courage. »

Oui, lui au moins avait-il fait l'effort de se battre, se relever malgré la douleur, tandis qu'elle était sur le sol, immobile

« _ Personne ne m'a aidé pour la naissance de Te Hari, et je n'en veux ni à toi, ni à Désastre. Vous êtes jeunes, vous avez d'autres chose à faire que de me surveillé, même après cet incident. » Les sourcils se froncent, la voix devient plus sévère
« _ Je n'ai pas besoin d'être défendu, je ne suis pas un enfant. Ce qui m'est arrivé, c'est les aléas de la vie. Être Panseur, ne veut pas dire risquer l'impossible, il me semble te l'avoir déjà dit.»

Le vent estivale souffle sur les pelages, secoue les multiples branches, la lycaon à toujours les oreilles dressée, quand une grossièreté lui parvint aux oreilles. Vous croyez qu'elle s'énerve intérieurement ? Qu'elle commence à montrer les crocs ? Que sa queue en panache frappe le sol ? Eh bien pas du tout. Le regard de braise est toujours posé sur l'hybride, il ne vacille pas. Pour un peu elle aurait presque l'envie de bailler, elle avait l'habitude de ce genre de comportement avec Saqqarah. De plus elle ne voyait pas l'intérêt d'ajouter plus d'huile sur le feu, à part peut-être partir sur une engueulade avec possibilité d'un aller sans retour, et ce connaissant, Tawana ne chercherait pas à le rallier à elle, mais serait toujours présente si il avait le moindre soucis.

La voix encore plus râleuse s'élève une nouvelle fois, faisant tiquer ses oreilles machinalement. La queue tape doucement le sol, avant qu'elle ne sente un poids dessus. Le draginsecte s'était posé tranquillement sur la queue pelucheuse, bâillant doucement

« _ Et sinon quoi si je ne ferme pas ma gueule ? » Demanda t-elle simplement. La voix est toujours aussi calme, la question est rhétorique, Tawana savait très bien que son élève ne lui ferait rien et surtout qu'il ne gagnerait rien à le faire. « _ Est-ce que j'ai dit quelque chose de ce genre Saqqarah ? Non. Je t'ai déjà dit d'arrêter de mal interprété tout ce que je peux dire ou faire, tu te met dans des états pas possible après. »

Comme d'habitude en faite ! Elle soupire silencieusement cette fois, étant la seule à l'entendre. Ces jeunes, toujours entrain de dramatiser. Un flot de paroles lui traverse les tympans, les transpercent, se fraient un chemin jusqu'à son cerveau qui se met à réfléchir à toute allure. Voici que le loup se lève et la contourne pour aller plus loin, il est en colère, les paroles sonnent comme des reproches envers la lycaon, qui d'ailleurs ne le prenaient pas comme tel. Le corps se tourne en sa direction, faisant attention à ne pas déranger la créature qui était beaucoup, trop bien installé sur sa queue en panache

« _ Oui je sais tout ça, étant donné que je te l'ai enseigné. » Dit-elle calmement, un sourire bienveillant étirant ses babines. Pour devenir Panseur, il fallait avoir cette empathie envers les autres pour mieux les soigner, parfois pour les guider « _ Je comprends ton raisonnement il est tout à ton honneur et naturelle, je ne pense pas que se soit réellement utile que tu te renferme maintenant. Pas après tout ces liens que tu as réussi à noué. Pas après tout ces efforts que tu as fait sur toi même pour comprendre les autres. Je suis fière de toi et jamais ne regretterais de t'avoir aidé à te sortir de ce trou. »

Oui elle était fière Tawana, d'avoir pût aider quelqu'un à ce moment là.
Ce moment où elle était devenue panseur il n'y avait seulement qu'un ans.
D'aider d'une autre manière que celle physique .

« _ Je ne crache pas sur ton inquiétude. Je te dis juste qu'il ne faut pas te mettre dans des états pareilles. »

Dit alors la mère louve. Le regard de braise ne quitte pas l'immense chevelure du loup reptilien, elle le laisse s'asseoir, avoir l'échine courbé, le museau proche du sol. Tawana laisse son élève dans sa réflexion et n'y songe même pas, à le déranger. Aussi se leva t-elle doucement, laissant le draginsecte lui grimper dessus pour se trouver en hauteur, entre le creux d'une de ses cornes solides.

Elle soupire doucement, le silence s'installe à son tour.
Il n'est en rien dérangeant, le bruit de la Nature reprenait aisément sa place comme un cours d'eau que l'on aurait dévié par mégarde. La voix de l'élève coupe court à ce chant harmonieux pour demander un câlin. Tawana s'approche donc, tel une machine, s'asseyant près de lui. La queue en panache touche celle du reptile, les pattes avant prennent le haut du corps, posant la tête de borgne sur le torse de la mère, qui caresse les cheveux doucement de manière répétitive.

La panseuse n'a pas besoin d'ajouter quoique ce soit.
Un sourire suffit amplement pour ce moment de calme.