Hakuna Matata [ft Dough ]

Nouveau jour, la journée était déjà bien entamé quand le panseur décida de quitter les lieux. Il avait décider de faire une très longue promenade sur les Terres sainte, ramassant des herbes et des fleurs ici et là, qui seraient toujours utiles. Lors de son repos, il réfléchissait pour l'appareil auditif de Kusmi et triait dans son esprit quel personne serait apte à l'accompagner et l'aider à mettre ce projet sur pattes.
Ensuite l'aider dans la conception de cet appareil, puis faire l'opération et aider à la rééducation auditive chaque jour. Les yeux de braise voient les paysages changer au fur et à mesure, tantôt c'était un champs, tantôt une clairière, puis une forêt jusqu'à ce que les pattes entrent en contact avec l'eau. Tawana nage tranquillement afin d'arriver sur l'autre rive, tandis que les noms se perdent dans son esprit. Il aurait pût demander à Désastre mais il préférait laisser l'élève reprendre ces marques et surtout lui donner un peu de paix.
Il ne demanderait pas à Perrine parce qu'il sait qu'elle n'est pas du genre à bouger trop loin, alors il ne restait qu'Helga. Il ne parlait pas très souvent avec celle-ci, mais plus pour la laisser tranquille dans ces occupations que l'envie de ne pas lui adresser la parole ! Les pattes touchent enfin l'autre bord, s'ébroue pour enlever le surplus d'eau, avant qu'il ne sente l'un de ces muscles se tendre sans qu'il ne sache réellement pourquoi.

C'était bien curieux parce que ce n'était pas la première fois, en faite ça commençait à devenir régulier cette histoire et malheureusement il n'y avait pas d'autres symptômes pour l'aider à y voir plus clair alors il ne pouvait qu'attendre. Le corps disparaît dans la végétation dense, écoute les bruitages de la nature et laissant les rayons solaires indiscret caresser son pelage. Près d'un lac il s'y couche laissant la pointe des griffes être lécher par l'eau calme.

"Quand le monde te persécute, tu te dois de persécuter le monde."

Seize jours s'étaient écoulés depuis le combat organisé entre Dough et Sakura. Combat lors duquel le mâle avait pris une sacrée raclée, au point de devoir faire appel aux bons soins d'un panseur qui, miraculeusement, passait par là. Mais l'Épée s'estimait ne pas s'en être trop mal remis. La douleur était presque oubliée et, même si son buste restait bandé et qu'il se surprenait à boîter par moments, Dough s'estimait suffisamment robuste pour ne pas faire sa mijaurée.
Il choisit tout de même de s'offrir un jour de repos, même si la forme de repos choisie pouvait paraître déraisonnable. Le disciple d'Aka ne disposait d'aucune connaissance médicale, mais il lui avait déjà semblé entendre que l'air marin était bon pour les blessés. Soit, ce serait sur la plage qu'il se rendrait. Mais avant de s'offrir le luxe du repos, il devait confronter son corps et son mental à de nouvelle épreuves. Sans ça, il se sentirait coupable de délaisser ses fonctions ne serait-ce que pour une seule journée.
Après une randonnée dans les Dents de Roc, c'était le courant qu'il avait affronté. L'exercice avait été bien plus ardu qu'en temps normal, et c'est après avoir bu la tasse à plusieurs reprises que le loup était venu s'échouer sur l'île Abysse, lâchant un râle de satisfaction et affichant un sourire béats. Maintenant, il pouvait être fier de lui. Maintenant, il pouvait profiter pleinement. Mais, au vu de son épuisement, il n'avait qu'une envie : se laisser sécher au soleil. Le rouquin roula donc sur le dos, les quatre fers en l'air.
Jusqu'à sentir la trace olfactive d'un des siens. Plus précisément, celui-lui ayant sans doute sauvé la vie.

Se redressant, Dough se mit en quête de suivre l'odeur musquée perçue plus tôt. Jusqu'à arriver - sans encombre fort heureusement - au bord d'un lac. Il sembla à Dough que l'endroit était particulièrement apaisant. Tournant le regard, le mâle pu apercevoir le cornu, couché, savourant la douceur de l'endroit. C'est en trottinant que Dough s'approcha de lui, pour finalement s'assoir à ses côtés, regardant droit devant lui.
"Salut Doc'."

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Coucher sur l'herbe nouvelle, le vent soufflais doucement faisant claquer dans un son mélodieux les branches d'arbres, dans les secousses on pouvait entendre les feuilles s'entrechoquer entre elles. Si apaisant.
Pour un peu le mâle tacheté aurait presque l'envie de s'endormir tant le chant était apaisant. Mais ce serait une ben mauvaise idée car les prédateurs ne manquent pas ici. Et puis de toute manière il aurait été réveillée par l'odeur d'un des siens parce que déjà il en sentait une. La voix qui se logent dans les oreilles quand il ressent la présence près de lui, le vieux mâle s'était assit et bien sûr cela ne dérangeait en rien le panseur.

Il hocha de la tête avant que les babines rester closes s'ouvrent. Laisse échapper ces quelques mots/

«_ Bonjour Sir Dough. Comment vous portez-vous aujourd'hui ? »

Demanda t-il de sa voix éternellement calme et bienveillante, question habituel qu'il posait à tout le monde et certainement le meilleur moyens pour commencer un dialogue. Lui était toujours prêt à discuter avec les autres et à partager ses connaissances ou bien simplement donner des conseils quand certaines âmes égarée venaient lui en demander.
Il se permettait ce repos car les jours à venir seraient bien charger et intense, en plus du voyage qu'il devra effectuer pour rejoindre la Bibliothèque Nakhus. Ça faisait longtemps qu'il n'y avait pas mis les pattes et peut-être croiserait-il son amie Pie ? Il l'espérait car il aimait beaucoup discuté avec elle.

«_ Bonjour Sir Dough. Comment vous portez-vous aujourd'hui ? »
En tant normal, cette question aurait fait chier Dough. Mais dans la gueule du panseur, et au vu des circonstances de leur dernière rencontre, elle se trouvait être légitime. Le blessé opina du chef.
"'Va."
Il n'avait jamais été très loquace, l'Épée. Mais ici, c'état peut-être l'occasion d'adresser des faits qui le tiraillaient de plus en plus, et qui n'avaient été que renforcés par l'issue de son dernier combat d'avec Sakura. Gêné, le mâle se mit à gratter le sol d'un de ses antérieurs. Sol qu'il fixait avec une intensité nouvelle, par ailleurs. Il lui fallut prendre son courage à deux mains ainsi qu'une grande inspiration avant de pouvoir se lancer. Inspiration sans doute nécessaire aussi du fait d'une phrase bien plus longue et rapide que ce dont il avait l'habitude.
"Dit' Doc, l'aut' jour z'avez dit qu'j'étais trop vieux. Comment ça ?"
Pas que l'aîné se soit vexé, non. Il laissait ça à d'autres. Et puis, son âge grandissant s'était déjà fait sentir à plusieurs reprises ces derniers temps. Mais l'Épée n'avait jamais envisagé qu'il ne soit plus en mesure d'exercer son activité. Et, à en croire le panseur, l'entraînement était désormais prohibé. Hors, l'entraînement était un point capital de sa fonction d'Épée. Il devait être prêt à agir à chaque instant, et donc, entretenir ses capacités physiques ; ce qui passait par l'entraînement. L'entraînement revêtait donc autant d'importance que les tâches qu'il se devait d'exercer dans sa fonction d'Épée. Mais si Tawana prescrivait toute forme d'entraînement, prescrivait-il aussi au guerrier de cesser toute activité d'Épée ? Et jamais oh grand jamais le disciple d'Aka n'avait jamais envisagé telle situation, tant elle lui paraissait humiliante. Pour lui, il trouverait sa fin dans le combat, œuvrant pour sa meute.
Avait-il tort ? N'avait-il pas tort ?

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Un regard de braise se pose sur le loup d'orange et de gris et à première vu, les plaies avaient très bien cicatrisé et il n'avait donc aucun soucis pour ce déplacé de nouveau. Ce n'étaient pas des blessures mortelles certes mais c'étaient des blessures quand même et c'était bien qu'il aille mieux. D'ailleurs il lui dit un simple mot qui suffisait au panseur avant qu'il ne hoche doucement de la tête en signe de compréhension sourire toujours peint sur le visage qui étire les babines maintenant close.
Le vent souffle doucement sur l'espace dégagé quand la voix du disciple s'élève de nouveau après quelques minutes de silence. Une question dont la réponse était simple pour le lycaon, mais tâcherai de bien expliqué pour éviter une nouvelle mauvaise interprétation de ses mots.

«_ Ce que je voulais dire, c'est que votre corps n'est plus trop apte à supporter ce genre d'attaque. Vos os deviennent plus fragile et peuvent se briser facilement que se soit par un mauvais coup ou une mauvaise chute. » Dit-il d'une voix calme avant qu'il ne se redresse , se retrouvant maintenant assis auprès de son camarade rouge «_ Votre cerveau vieillis lui aussi et peut-être l'avez vous remarquez, mais parfois quand vous faites une action celle-ci est plus lente tout simplement parce que vos muscles traite l'ordre. Prends le temps de l'assimilé avant de réagir, ce qui n'est pas le cas quand on est jeune. »

Parce que même lui actuellement, il sentait que quelque chose s'opérait dans son corps. Zone encore trop flou pour y mettre un mot voir même une théorie du complot mais dont il ferait un peu plus attention, lui aussi.
Il lève les yeux au ciel regardant des oiseaux passer.

«_ Donc je ne vous dis pas d'arrêter vos entraînement quotidien loin de là, ni que vous cessiez ceux amicaux avec d'autres de vos sœurs et frères rouge, ni de cessez la chasse, simplement de faire attention.»

C'était là simplement et purement de la prévention.
Tawana n'était pas loup à infantiliser les autres de nature, mais peut-être dans ses mots ou ses actes on pouvaient y croire à l'inverse. Certainement parce que c'était l'inquiétude qui prenait le pas assez rapidement et dont les mots dépassaient sa pensé.
La queue en panache bas tranquillement sur le sol herbeux pendant quelques instant avant qu'elle ne trouve place autour de ses pattes.

«_ Je me fais sans doute du mouron pour rien. Je ne devrais pas m'inquiéter autant.»

Dough veillait toujours à rompre le contact visuel. Pas par impolitesse ou provocation, non, mais parce-qu'il avait honte d'avoir à poser ces questions. Il avait déjà honte de s'en poser, des questions.
Lui, il était loup d'action. Dès sa prime jeunesse, Nachos s'était chargé de lui enseigner l'art du combat. Mais personne n'avait pris le soin de l'éduquer. Et, si le mâle avait tendance à considérer le métier de panseur comme un métier de lopette - mais bon, il avait bien fini par admettre que les femelles aussi pouvaient se battre - c'étant sans doute parce-que c'était une profession de savoir. Et que le savoir, c'était pas pour les bonhommes.
C'était bien pratique pour justifier son manque de connaissance. Mais là, il avait besoin de comprendre. Parce-qu'entre l'ébranlement de ses croyances, l'âge qui se faisait sentir, l'amour qui pointait brusquement le nez après huit ans d'absence… Ouais, il était bien perdu. Et il fallait que quelqu'un lui serve de phare.

Et ce quelqu'un pouvait bien être Tawana. Un panseur. Un loup qui possédait le savoir.

«_ Ce que je voulais dire, c'est que votre corps n'est plus trop apte à supporter ce genre d'attaque. Vos os deviennent plus fragile et peuvent se briser facilement que se soit par un mauvais coup ou une mauvaise chute. »
L'Épée opina doucement, attentif.
«_ Votre cerveau vieillis lui aussi et peut-être l'avez vous remarquez, mais parfois quand vous faites une action celle-ci est plus lente tout simplement parce que vos muscles traite l'ordre. Prends le temps de l'assimilé avant de réagir, ce qui n'est pas le cas quand on est jeune. »
L'aîné ne put que repenser aux nombres de fois où il s'était fait surprendre dernièrement, ne remarquant la présence d'un de ses camarades qu'à la dernière minute. Son ouïe et son flair le trahissaient également.

«_ Donc je ne vous dis pas d'arrêter vos entraînement quotidien loin de là, ni que vous cessiez ceux amicaux avec d'autres de vos sœurs et frères rouge, ni de cessez la chasse, simplement de faire attention.»
Un poids sembla soudainement quitter la poitrine du disciple rouge. Alors, il pouvait continuer à vivre.
Il allait toutefois questionner Tawana ce que pouvait dire "faire attention" de façon concrète, lorsque le guerrier fut surpris par la phrase suivante :
«_ Je me fais sans doute du mouron pour rien. Je ne devrais pas m'inquiéter autant.»

Dough laissa échapper un grondement sourd pour exprimer son désaccord. Le rouquin n'avait jamais imaginé que Tawana puisse avoir ses propres doutes.
Sous l'impact d'une pulsion, il se redressa subitement pour faire face à Twana, qu'il regardait droit dans les yeux. Le plus dur pour l'Épée allait être de s'exprimer de façon intelligible, sous forme de phrases.
"Nan, Doc. Z'êtes de bons conseils."
Le regard du rouge était dur, ses sourcils froncés.
"Faut pas douter comme ça."

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Quand il avait fait son monologue explicatif, jamais le regard de braise n'avait croisé ceux d'un bleu profond. Le lycaon ne le prenait pas mal parce qu'il n'y avait là aucune raison pour cela et parce qu'il sait, après des années à pratiquer le soin que certaines personnes avaient du mal avec le concept de vieillir et c'était pire quand il fallait ausculter les dignes enfants d'Aka qui vivaient seulement et pour le combat.Leurs dire qu'ils ne pouvaient plus dans certains cas, combattre à cause d'une blessure trop longtemps endormis c'était inadmissible. Ne plus pouvoir combattre était signe d'échec, et pour cet optique Tawana n'était pas d'accord, parce que ce n'était la faute de personne si l'ont se retrouvait blesser.
Personne n'avaient le pouvoir de contrôler le Destin ou le Hasard, pas même les Dieux. Alors il faisait en sorte de les consoler un peu, trouver une alternative quand cela s'y prêtait sans pour autant faire des promesses éphémère. Et même, il n'était pas du genre à faire des promesses en ce qui concerne la santé des gens, première leçon que lui avait appris le défunt mentor.

Quand l'esprit entame son voyage dans d'autres contré, les oreilles entendent le grognement de mécontentement. En un battement de cils, voilà la silhouette du mâle devant lui qui le regardait de toute sa hauteur. Sourcils froncé, les regards élémentaire s'entrechoquent sans qu'aucun ne déclarent forfait.
Fils de Kiro c'était toujours tenu droit et ça, devant n'importe quel individus, il en serait donc de même envers le Fils d'Aka.

«_ Douter des choses n'est en rien une faiblesse, ni une honte. Tout comme la peur elle est là pour nous aider à surmonter les obstacles qui nous empêche d'avancer. Il faut être honnête avec sois même de temps en temps.» Dit-il doucement quand le sourire s'élargit un peu plus. Tawana n'as jamais eu honte de douter de lui, surtout quand il n'était pas sûr de quelque chose en particulier. De son rang le doute n'avait place parce qu'il savait parfaitement ce qu'il faisait«_ Cela étant dit je comprends où vous voulez en venir. Il est normal que je m'inquiète étant panseur parce que votre santé et votre bien être compte avant tout le reste.»

Et parce que c'était ça en faite, le but de sa vie. Que tout le monde ici aille bien, vieillissent tranquillement.
Le sourire s'élargit un peu plus sur les babines closes de nouveau.

«_ Douter des choses n'est en rien une faiblesse, ni une honte. Tout comme la peur elle est là pour nous aider à surmonter les obstacles qui nous empêche d'avancer. Il faut être honnête avec sois même de temps en temps.»
Le regard de Dough se fit moins dur, moins obstiné, sans toutefois aller rejoindre le sol. Certes, le fils d'Aka n'était pas un loup adepte des longs discours, mais il appréciait que Tawana lui offre matière à réfléchir. Peu de loups prenaient cette peine avec l'Épée, aussi parce-que beaucoup pensaient qu'ils se feraient envoyer paître - et Dough ne pouvait réfuter cette éventualité s'il voulait être parfaitement honnête avec lui-même. Toutefois, le disciple rouge savait se remettre en question et avait pu le prouver dernièrement. S'il ne parlait que peu, il n'en pensait pas moins. Certes, il n'avait pas les compétences nécessaires à envisager une carrière de panseur - ou de penseur - mais Dough avait des opinions et des croyances. De plus, il appréciait la sincérité et n'était pas loup à faire preuve de mauvaise foi. En soient témoins les trois femelles récemment entrées dans sa vie qui avaient su, au travers de combats amicaux, remettre en cause une pensée misogyne chez notre rouquin.

«_ Cela étant dit je comprends où vous voulez en venir. Il est normal que je m'inquiète étant panseur parce que votre santé et votre bien être compte avant tout le reste.»
Le mâle à la cicatrice luminescente fronça les sourcils. C'était l'une des premières fois qu'il entendait une phrase avec laquelle il était d'accord sans l'être complètement. Et il ne savait pas vraiment comment accueillir cette sensation ni comment l'exprimer. Toujours un peu perdu dans sa réflexion, il ébaucha une réponse :
"Ouais mais… Nan."
S'apercevant qu'il s'était exprimé à voix haute, le rouquin agita vigoureusement la tête, non pas en signe de protestation cette fois mais davantage pour reprendre ses esprits et tenter d'élaborer davantage.
"Doc. J'pense qu'z'êtes un bon panseur, y a pas à tortiller du cul pour chier droit. Mais z'êtes pas que ça ! Z'êtes un loup, aussi. Z'avez l'droit d'vivre pour vous ! De croire en vous."
Encore peu sûr de lui et de ses compétences à élaborer un discours motivant, les yeux de Dough vrillèrent de droite à gauche puis de gauche à droite, avant de retrouver ceux de son interlocuteur.
Pour lui, la communication, c'était comme un combat. Si on l'attaquait, il allait chercher à garder son équilibre dans le but de riposter, pas à se vautrer au sol, queues entre les pattes et oreilles à plat.
"Comme vous dites, parfois s'remettre en question, c'bien. Mais vous pouvez pas changer tout l'temps pour les autres."
Dough avança encore d'un pas, venant pratiquement coller son front à celui de Tawana.
"Qu'es'vous voulez, vous ?"

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N'ayant toujours pas bouger les yeux de braise se contentaient d'observer en silence les multiples expressions qui passaient sur le visage du Fils d'Aka. Celui-là même qui fronça les sourcils répondit d'une seul phrase, qui était en réalité une pensé dite à voix haute sans faire exprès.
Oui mais non.
Alors les oreilles fournit se redressent devant deux ligne parallèle, signe que Dough avait toute l'attention du panseur. La bête cornu était être qui acceptait d'écouter les opinons divergent des siens et puis ça faisait un très bon dialogue sans que ça ne reste dans la banalité. La voix du vieux mâle s'élève, lui exprime une drôle de phrase qui le fit pouffer un bref instant. Il était loup lui aussi et parfois le lycaon l'oubliait un peu étant beaucoup trop concentrer sur son travail, donnant toujours plus de sa personne.

Il secoue doucement de la tête, avant que les babines ne s'ouvrent.
«_Quand j'étais bien plus jeune, en effet je ne vivais pas pour moi mais pour les autres. Un sentiment d'utilité intense m'habitait me rendant malade. Aujourd'hui je peux dire que c'est beaucoup moins le cas.»

Parce qu'il n'était pas seul, il y avait la relève de demain qui se formaient petit à petit. De nouveau apprentis trouvaient place au seins du rang alors il n'avait plus besoin de faire autant d'effort qu'au début mais ça ne voulait pas dire qu'il négligeais son rôle non, loin de là. Dans le récit le mâle aux teinte orangé lui disait qu'en effet, se remettre en question c'était bien mais qu'à l'inverse, lui ne pouvait pas changer constamment de caractère pour les autres. Être celui qu'ils veulent qu'il soit. Cela il le savait Tawana et il n'avait jamais changer pour qui que se soit parce que quand il avait quelque chose à dire, il le disait haut et fort.
Il obéissait à son propre chef et soignait tout ceux qui en avait besoin parce que sa profession n'était pas réserver que pour la meute et cela, même si il voulait qu'ils aient tous une bonne santé.

«_ Je n'ai jamais changer pour qui que se soit car je ne suis pas là pour qu'on m'apprécie. Si c'est le cas tant mieux dans le cas contraire ce n'est pas mon affaire.» La voix est toujours douce avec un soupçon de tranchant, parce qu'il n'a jamais chercher à convenir à qui que ce soit. On ne pouvait pas plaire à tout le monde il le sait, alors il laisse le loup s'approcher encore brisant l'espace vitale du loup cornu, qui ne scille pas. La queue en panache qui bat tranquillement sur l'herbe «_ Vivre le temps qu'il me reste encore avec ceux que j'aime tout simplement.»

Hésitation il n'y avait dans ces prunelles parce que c'est ce qu'il voulait réellement. Il y a quelques mois il aurait dit que soigner était sa vocation et que c'est ce qu'il voulait. Soigner tout ceux qu'il pourrait, mais aujourd'hui la donne change certainement parce qu'il ne se prends plus la tête et ce contente de vivre simplement.

«_Quand j'étais bien plus jeune, en effet je ne vivais pas pour moi mais pour les autres. Un sentiment d'utilité intense m'habitait me rendant malade. Aujourd'hui je peux dire que c'est beaucoup moins le cas.»
Alors, Tawana comprenait ce que l'Épée essayait d'exprimer avec tant de difficultés, et avait même déjà constaté la chose par lui-même. Bien.
«_ Je n'ai jamais changer pour qui que se soit car je ne suis pas là pour qu'on m'apprécie. Si c'est le cas tant mieux dans le cas contraire ce n'est pas mon affaire.»
Par cette phrase, le panseur insufflait bien plus de respect à l'Épée. Après tout, lui aussi était Etelkru, alors il devait faire montre de force de caractère. Et, si ce n'était pas ce que le guerrier avait jusqu'alors perçu chez son interlocuteur, tout du moins ce dernier était-il conscient de sa propre valeur.
«_ Vivre le temps qu'il me reste encore avec ceux que j'aime tout simplement.»
À cette phrase, Dough recula quelque peu et s'assit, reprenant sa position initiale. "ceux que j'aime..." se répéta Dough en pensée. Et celle-ci s'orienta directement vers une journée passée en bord de mer, à l'abri des regards indiscrets. Une journée qui ne s'était absolument pas déroulée selon le plan initial et qui lui avait réservé la plus belle des surprises. Mais laissait toutefois Dough perplexe. Parce-que ce qu'il avait vécu ce jour-là, il ne l'avait jamais vécu en huit ans de vie. Et surtout, parce-qu'il ne savait pas bien ce que l'avenir lui réservait. À vrai dire, l'Épée était amené à croiser sa comparse, Pep's, de façon régulière, ne serait-ce que dans la tanière qu'ils partageaient. Et pourtant, rien n'avait bien changé après ce jour, hormis quelques œillades timides.
"Doc. Z'y connaissez queq'chose en gonzesses ?"
Après tout, tant qu'ils étaient là à aborder les choses importantes de la vie, autant en profiter…

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Les réponses semblaient avoir fait chemin dans l'esprit du guerrier et cela semblait lui convenir. C'est pour cela qu'il n'ajoutera rien de plus mais il faut bien ce l'avouer, même si ces réponses n'étaient pas celles qu'il attendait le lycaon s'en fichait parce que comme il le disait, il n'était pas là pour plaire. Le Fils d'Aka s'éloigne donc le laissant retrouver espace vitale qui lui fût un moment restreint et il reprends sa pose initiale donc à ces côtés. Il semblait réfléchir et pendant un instant ce ne fût que le vent qui menait une discussion silencieuse quand la voix rauque s'élève de nouveau pour une question.

S'y connaissait-il avec les femelles ?

Une oreille tique et un regard se pose sur la masse grise orangé qui était près de lui.

«_Que voulez vous savoir exactement ? Selon ce que vous voulez je peux vous aider. Il n'est pas rare qu'ont me demande des produits plutôt...aphrodisiaque.»

Le regard est songeur. Ah ça pendant les périodes de chaleur ont lui avait demander des choses ! Bien sûr cela le fit délicatement rire car c'était tellement cocasse.

«_Que voulez vous savoir exactement ? Selon ce que vous voulez je peux vous aider. Il n'est pas rare qu'ont me demande des produits plutôt...aphrodisiaque.»
La mine de Dough se figea dans une expression de dégoût. Ce n'était certainement pas là où il venait en venir, et avec la réponse du panseur, le rouquin s'aperçut à quel point sa réalité était différente de celle de ses comparses. Comment l'autre mâle en était arrivé à penser au sexe ? Ça le dépassait complètement.
Un peu comme les blagues graveleuses et autres sous-entendus que le disciple d'Aka entendait parfois, malgré lui, dans la tanière des Épées. À croire que ces loups-là considéraient la sexualité et leurs performances comme partie intégrante de leur virilité. Alors que, même si le guerrier ne pouvait se départir de son image de macho, il ne comprenait pas en quoi ça pouvait être si intéressant. Lui, il n'avait jamais ressenti ce type d'envie. Et ça ne l'intéressait pas, de toutes façons.
Il souffla, sans s'en cacher.
"Laissez tomber."
Dough releva le regard pour observer la ligne d'horizon, à l'opposée de la position de Tawana.

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Le souffle du guerrier ne passa pas inaperçu vu que les oreilles fournit tiquent. Tawana n'avait jamais été loup à être adepte au sexe et encore moins depuis la mésaventure qu'il avait vécu, qui lui laissait encore des séquelles. Il cligne doucement des yeux.

«_ Ne me demandez pas pourquoi tout ces loups me demande cela, parce que pour ma part c'est bien inutile.» Parce qu'on avait pas besoin d'aphrodisiaque pour plaire à quelqu'un qu'il soit mâle ou femelle. C'était ce qu'il y avait à l'intérieur de soit qui attirait les âmes et non la virilité ni quoi que ce soit d'autre dans ce genre là. «_ Pour répondre à votre question, une louve est bien compliqué par moment car aujourd'hui elle vous aime puis le lendemain vous déteste. Elle rit avec vous puis après vous fait la tête, en soit elles sont des montagnes russes à elles toutes seules.»

Il savait de quoi il parlait parce que ces parents en étaient un exemple parfait. Pauvre père qui ne savait pas sur quel patte danser par moment, tant la mère lui menait la vie dure sentimentalement parlant.À ce souvenir quand même doux un sourire un peu triste se dessine sur les babines quand les yeux se rouvrent à mis clos, fixant les ondulations calme.

«_ Je ne sais pas si il y a une louve qui a attiré votre attention. Mais je peux vous conseillez de chercher à la connaître mieux, lui poser des petites questions anodine et cibler ces centres d'intérêt. Elles aiment que l'ont s'intéresse à elles mais là encore cela dépends du caractère de chacune. Un exemple tout simple, ma sœur cadette Dasha aime que l'ont s'intéresse à elle mais pas trop à l'instar de ma plus jeune sœur qui adore qu'on lui pose des questions sur elle. Sur la journée qu'elle a passer et bien d'autres choses. »

Lui n'aimait pas vraiment que l'ont s'intéresse à lui, Tawana. A part quand c'était des personnes proches de lui, comme Sésame.
C'est fou à quel point il lui manquait. Combien de temps encore ne l'avait-il pas vu ?
Bien des lunes.

«_ Et surtout : Soyez vous même.»

Un sourire qui se prolonge quand le regard se pose sur la silhouette grise porté d'orange.

«_ Ne me demandez pas pourquoi tout ces loups me demande cela, parce que pour ma part c'est bien inutile.»
Dough se retourna subitement vers Tawana, montrant de l'intérêt bien malgré lui. Se pourrait-il qu'il ne soit pas seul ? Se pourrait-il que quelqu'un puisse ressentir ce que lui ressentait ? Les oreilles du rouquin s'aplatirent sur son crâne alors qu'il se perdait une nouvelle fois dans ses réflexions.

«_ Pour répondre à votre question, une louve est bien compliqué par moment car aujourd'hui elle vous aime puis le lendemain vous déteste. Elle rit avec vous puis après vous fait la tête, en soit elles sont des montagnes russes à elles toutes seules.»
L'Épée ne put qu'opiner. Il n'avait passer qu'une seule journée à réellement interagir avec Pep's, et il avait bien constater ces sautes d'humeur… Il l'avait trouvé chiante, agressive, joueuse, séductrice… La louve lui avait fait voir tellement de couleurs de l'arc-en-ciel en si peu de temps qu'il restait pantois rien que d'y repenser. C'était peut-être aussi pour ça que ce souvenir restait gravé aussi précisément dans sa mémoire : parce qu'il avait été plein de surprises.

«_ Je ne sais pas si il y a une louve qui a attiré votre attention. Mais je peux vous conseillez de chercher à la connaître mieux, lui poser des petites questions anodine et cibler ces centres d'intérêt. Elles aiment que l'ont s'intéresse à elles mais là encore cela dépends du caractère de chacune. Un exemple tout simple, ma sœur cadette Dasha aime que l'ont s'intéresse à elle mais pas trop à l'instar de ma plus jeune sœur qui adore qu'on lui pose des questions sur elle. Sur la journée qu'elle a passer et bien d'autres choses. »
Dough opina doucement. Après tout, il croisait sa comparse tous les jours, il pouvait bien faire l'effort d'un brin de causette, non ? Et puis, il savait qu'ils partageait déjà l'amour de la baston, alors si les mots venaient à leur manquer, ils pourraient toujours s'offrir un entraînement amical ou même retrouver leurs âmes d'enfants lors d'une séance de chat endiablée…
«_ Et surtout : Soyez vous même.»
Il semblait à Dough que les conseils du panseur étaient particulièrement précieux.
"Merci, Doc"
Dough se releva en s'étirant. Ça faisait beaucoup de parlotte pour aujourd'hui. Et la parlotte, ça avait le don de le fatiguer. Sans parler de la nage qu'il s'était tapé un peu plus tôt. Il allait très certainement se chercher un coin tranquille pour s'accorder une bonne sieste.

"Bonn' journée, Doc" sourit le rouquin en regardant son interlocuteur, s'assurant que ce dernier n'avait rien à ajouter avant qu'il ne prenne la poudre d'escampette.

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Le temps reprends son court quand les minutes défilent. Le lycaon laisse ses conseils et ses avis faire chemin jusqu'à l'esprit du mâle avant qu'il ne se lève pour étirer ce corps qui commençait à être endolorit. Les oreilles tiquent machinalement quand la voix de Dough lui parvint, un remerciement puis lui aussi se lève et s'étire tel un chat avant de lui souhaiter bonne journée.

Le sourire s'agrandit encore un peu, il hoche de la tête.

«_ Il n'y a pas de soucis. Si vous avez besoin d'aide ou de conseil je serai ravi de vous aider de nouveau.» Parce que chacun avait besoin d'aide même minime. Il pivote sur lui même partant pour un autre chemin «_ Merci, à vous aussi passer une bonne journée Sir Dough.»

Et voici le loup cornu qui s'en va donc, disparaissant comme le serpent dans les fourrés.

» Faux duo | Pep's et Dough
» Un accident ✡ Dough
» Dough ✡ Libre (& Aka)
» Ceux qui restent ✡ Dough
» De la pâte et une fleur (Dough)