Chaleur [Libre]

3 an (30/03/2024) Yeux fait de feu I | E | F | A 1 | 1 | 0 | 2

-Dysis-

Dysis écoute en silence l'explication du male sourd, sans capter son hésitation. La Rune du taureau ... Pour le courage. Avait-il besoin d'un petit dessin pour le trouver, ce courage ? Elle plisse légèrement les yeux, gardant pour elle ses réfléxions, avant de les baisser pour retracer dans la poussière la rune. Uruz. Peut-être qu'un jour, elle en aurait besoin. Elle avait assez de courage pour le moment, mais irait demander à maman si les runes étaient des dessins spéciaux, qui sait.

D'un coup de museau, elle indique qu'elle le suit lorsqu'il a trouvé un passage. Sa truffe ne relève rien mais en effet, le passage semble plus récent et on peut même distinguer des sortes de traces dans la poussière. Restait à déterminer si elles étaient celles de la sorcière qu'ils cherchaient ...

Soudain, Dysis arrête Stendhal d'une patte, avant de pointer devant eux. Les yeux écarquillés, elle voyait une silhouette plus chaude que le reste du couloir -très légèrement. Elle chuchote, sans savoir si le male comprendra :

Araignée.

Ils devaient l'éviter. Elle ajoute a son son un signe dans la poussière : un cercle, muni de huit pattes.

[Jet ING : Recherche de traces et de silhouettes (vision thermique)]

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ⱷ Chaleur

Les runes semblent réellement l'intéresser. Il n'a pas vu de rictus moqueur sur son visage. Elle a même recopié. Un bon point pour elle. Peut être pourrait-il l'apprécier ? Il est un peu beaucoup nul pour avoir des relations avec les autres. Comment se faire des amis sans devoir les sauver d'un ours ? Il ne sait pas.

Elle parvient à distinguer les légères traces. Ils s'engagent dans cette voie. Il faut beaucoup de concentration pour ne pas le perdre. La poussière chatouille le museau. Odeur de renfermé. Il se focalise sur cette piste jusqu'à ce qu'une patte l'arrête.

Il redresse la tête et son regard se fait interrogateur. Qu'a-t-elle entendu ? Il regarde dans la direction montrée. Il a beau plisser les paupières, il ne voit rien. Son attention se porte sur les doigts qui s'affairent au sol. Un cercle avec huit traits. Un dessin simpliste et parfaitement compréhensible.

Les Araignées ne l'intéressent pas. Il sait que Papa et Maman ont un lien spécial avec ces êtres. Lui, c'est avec la sorcière qu'il a envie d'en découdre. Alors, il ne cherchera pas l'affrontement.

"Voyons si les pièces communiquent."

A pas lents et en essayant de se faire le plus discret possible, il s'avance vers la première porte disponible. Pour s'engouffrer à l'intérieur et découvrir si la pièce comporte une porte donnant sur une autre pièce. Pour éviter de passer par le couloir et de servir de cible.

Malheureusement c'est une mauvaise pioche. Il n'y a pas d'autre issue. Il ne se voit pas non plus passer par la fenêtre.

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Sujet: Re: Chaleur [Libre] Ven 03 Mar 2023, 19:53

-Dysis-

Malgrés sa surdité, Stendhal comprrend vite. Dysis se surprend à aimer travailler avec lui : il avait une communication efficace, se limitant au peu de mots qu'il fallait pour communiquer le plan et se coordonner. Il était focalisé sur son but, n'avait pas peur et avait de bonnes idées. Et surtout, il n'était pas comme beaucoup à se formaliser de son propre comportement parfois asociable. Ils formaient une bonne équipe, et cela l'étonnait ; Elle préférait usuellement travailler seule.

Face à l'araignée, alors que Dysis se préparait à combattre, lui choisit plutot la fuite et la guide vers une pièce dérobée, qui semble malheureusement être un cul de sac. Dysis fronce le museau avant de chercher avec méthode les murs. Elle se disait que dans la nature, les chemins et les terriers étaient souvent cachés. ET par chance, trouve derrière un pan de bois une sorte de boyau. Elle fait signe à Stendhal avant de s' engager.

Dans les entrailles du Manoir ... Elle se demande où cela allait les mener.

Sujet: Re: Chaleur [Libre] Ven 03 Mar 2023, 19:53

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Sujet: Re: Chaleur [Libre] Jeu 30 Mar 2023, 11:44

Tu la cherche Stendhal. Non seulement tu la cherche, mais en plus tu l'insultes ? Ce n'est pas trop une bonne idée.
Vois-tu petit loup qui n'entend pas, la sorcière à toujours eu en son coeur une tendresse particulière pour ses maudits. Ironique, n'est-ce pas ?
Elle a également bien en mémoire ce que ton père à fait pour ses enfants. Peut-être un poil forcé, mais il avait rempli sa mission.

Alors ta première provocation, elle passa outre. Jeunesse fougueuse, colère de la crise d'identité, adolescence trublionne en ses murs, soit.
Ta torche menaçante associée à ton message runique, répété, commença finalement à lui friser le poil du cou.
C'est plus qu'une bravade là, tu viens carrément cracher ta révolte. Elle t'observe et s'agace, la sorcière. Sa patience est limitée. Très limitée.
Et en plus, vous fouinez dans sa maison. Alors elle vous envoie des signes pour vous faire reculer, pour que vous rebroussiez chemin.
Avertissement, dernière limite avant que sur vous se décharge son mécontentement.

Mais vous n'écoutez pas.

Dans la pièce où vous êtes désormais, où tu es plutôt, Stendhal, puisque ton amie s'est glissé dans un des passages secrets de la sorcière, les volets claquent et t'enferment.
Dysis, par un vent magique est poussée dans ce petit boyau comme dans un toboggan qui mène directement dehors, en bas de la colline et donc aux portes de la propriété de Mona Lisa.

Te voilà seul, jeune loup. Ah ! Non !
Voilà qu'en face de toi, elle se montre la sorcière.

Echevelée, le poil hirsute et le sourire... Diabolique. Un coup de poussière magique et tu peux l'entendre te rire à la truffe :

« Puisque tu es venu jusque là et que j'ai de l'affection pour tes parents, voilà tes oreilles ! Tout à fait fonctionnelles ! »

Dans ton reflet, tu auras tout loisir d'observer les plus belles oreilles de lièvres que tu n'auras jamais vu. Mais profites-en bien, la magie de la sorcière n'est que très rarement pérenne. Te voilà maudit pour quelques saisons... Et avant que tu ne puisses répondre, te voilà jeté hors du manoir à ton tour, devant le haut portail de fer forgé rouillé. Là où attends Dysis.

Malédiction du lapin de Pâques !
Stendhal est maudit pour six mois hors-jeu, soit deux ans PW. Il porte désormais de belles oreilles duveteuses et rousses, parce que faudrait pas que ça se marie bien à ton pelage. Oh... Au fait ! Ta queue s'est enroulée en une petite boule blanche, pour aller avec tes nouvelles oreilles trop chou !

Sujet: Re: Chaleur [Libre] Jeu 30 Mar 2023, 21:03

ⱷ Chaleur

Dysis suit son intuition. La voilà qui fouille les murs. Elle cherche ce qui ne se voit pas au regard. C'est une bonne idée. Lui, Stendhal préfère rester en arrière. A surveiller la porte. Au cas où l'Araignée vient leur faire un petit coucou. Il refuse de se faire surprendre et de finir dans un cocon de soie.

Un passage secret est trouvé ! Dans ses iris dorés s'affiche une lueur d'admiration. Son alliée monte dans son estime. Les voilà sauvés ! Prêt à continuer leur chasse à la Sorcière.

Il s'avance. Il n'a pas le temps de faire plus que çà. Le chemin caché, jamais il ne l'atteindra.

Il y a comme une tempête qui s'engouffre dans la pièce. La porte surveillée se ferme. Les volets aussi. Tout çà dans des claquements assez sinistres. Mauvais présage. Il se tend immédiatement. Il est seul, arraché à sa partenaire de traque. Enfin, pas pour très longtemps.

Voilà que Celle qui cherche, décide enfin à montrer le bout de son museau. Il est arrivé à la fin de sa quête. Est-ce une victoire ?

Après sa grand-même, voilà que c'est au tour du petit-fils d'avoir ce privilège. Celui de la rencontrer en personne. Mais contrairement à Hanna, son cœur n'est pas rempli de peur. Il scrute. Il ne laisse rien échapper à son regard. Il veut tout mémoriser. Il veut aussi réclamer son dû. Laisser éclater sa colère d'être Différent.

L'occasion ne lui est pas laissé de discuter. Il entend les mots comme si son âme était liée à un Arthropode. Mais ce n'est pas le cas. De la télépathie peut être ? Il aura tout le temps d'y réfléchir plus tard.

Les mots choisis par la Sorcière le laisse septique. Aurait-il gagné ? Cette simple intimidation à base de Runes aurait donc suffi ?

Le voilà ensuite chassé à son tour. Hors du Manoir. Aux pattes de Dysis. Qui n'a heureusement pas l'air blessée.

Il ne prend même pas le temps de se redresser. Directement, il se sent obligé de vérifier les dires de la Sorcière. Ses pattes s'empressent de se plaquer sur son crâne. Il n'a pas à chercher bien longtemps avant de sentir deux trucs étranges. Longs et tous doux. Qui n'étaient pas là avant.

Ses yeux s'agrandissent. Son museau se lève vers sa camarade. Les mots ne veulent pas sortir de sa gorge. Alors, il cherche sur le visage féminin une réponse.

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-Dysis-

Alors que Dysis s’avance, concentrée, dans le passage étroit, soudain le sol se dérobe sous ses pattes. A la place d’un sol droit, il y a à présent une pente, et malgrés tous les efforts de la louve frisée pour s’accrocher à la paroi, elle se trouve éjectée du Manoir en écopant de quelques bleus et égratignures.

Le temps de se relever, grognonne, elle aperçoit la petite silhouette de Stendhal se faire également éjecter, et arriver près d’elle. Ses oreilles se tendent. Il avait changé. Les deux yeux barrés de croix se posent sur lui, et s’écarquillent en une expression silencieuse de surprise la plus totale.

… Oh.

C’est tout ce qui sortit de a gueule, elle qui pourtant se voit surprise par les deux oreilles de lapin rousses qui étaient perchées sur la tête de son camarade. Elle réfléchit, sourcils froncés. ELle avait déjà vu quelque chose de semblable avant, avec cet étrange etelkru, mi-loup, mi-bête. Elle pointe les oreilles et demande :

Malediction ?

Il n’y avait que ça. Il avait trouvé la sorcière, et elle s’était défendue.

ⱷ Chaleur

Il voit la surprise dans les pupilles de son Alliée. Est-ce une preuve de ce qu'il croit. A-t-il vraiment des Oreilles ? Mona Lisa s'est-elle soumise à sa réclamation ? Est-ce une victoire ?

Arrive l'onomatopée. Un son basique. Tout bête. Sans signification extraordinaire. Mais pour lui, c'est comme un coup de massue. Car il n'a jamais entendu par lui-même. Jamais. Jamais.

Les battements de son cœur s'accélèrent. Encore et encore. La frénésie s'empare de lui au premier mot. Malédiction ? Non. Bénédiction plutôt ! Il ne peut contrôler son corps qui se met à trembler. Violemment.

Comme la puissance de toutes les émotions qui surgissent en lui. C'est trop. Beaucoup. Il n'est pas préparé à çà. Le self contrôle lui échappe totalement.

Les larmes ruissellent. Les iris se font fous. Il recule. D'un pas. Encore d'un autre. Et il se détourne d'un bond. Ses pattes s'agitent dans une course effrénée.

Tout lui parvient. Sa propre respiration. Les bruits alentours. C'est Terrifiant et Exaltant à la fois. Çà fait court-circuiter son cerveau. Il n'est plus Lui. Il n'est qu'un Zèbre fou qui s'enfuit. Perturbé.

[Merci de ta participation ! Il est cool ce duo. Et à très vite pour le prochain RP :3 ]

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