Fungus [Solo] /!\ Gore

-Neisseria-

Ils avaient trouvé un champignon … Et pas ils, en fit, ils voulaient dire Vanitas. Mais leur Prince des ténèbres (ha !) n’avait que faire de ces fungus, alors c’est eux qui l’avait pris. Oublié, il avait survécu un peu dans leur antre humide, devant la ruine en cours de rénovation qui leur servait de demeure. Oh, Neisseria aimait bien cet endroit !

Leur présence faisait grandir les ombres, et elle avait commencé leur élevage de rats. Mais, ils voyaient plus grand, bien plus grand ! Et l’une des étapes était ce champignon, bien sur.

“Et si il pouvait pousser sur un animal ? Nous l’avons déjà vu.”

Les connaissances entre Neisseria et Morbus circulaient plus facilement, mais souvent, ils devaient le formuler à voix haute en une discussion diatonique entre les deux entités fusionnelles. Neisseria penche la tête, absorbée dans ce champignon lumineux qui avait l’air si … Inoffensif.

“Nous pouvons essayer !”

Alors, ils essayeraient. Partis dans la Sylve, ils marchent un peu aux alentours pour trouver de l’inspiration. Parce qu’il leur fallait un corps faible ! Ils le savaient. Et puis, peut-être que les rats n’étaient pas le mieux.

“Un oiseau, alors ? Oh, nous adorons les oiseaux.”

Un rire mouillé fait claquer leurs lèvres en un rictus appartenant presque entièrement au démon. L’oeil du démon leur offrait une vision panoramique, et dans les branches brulées de la Sylve, ils aperçoivent un oiseau. Un beau, en plus !
Il le leur fallait.

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'LIEU - MorteFeuille' :

-Neisseria-

“Attrapons-le.”

Une décisions lubrique, et voila le démon en chasse. Ils s’approchent avec lenteur, regard fixe sur l’oiseau. Soudain, La patte pourrie de Morbus s’élance d’une force conséquente, arrachant branches, cassant brindilles et tronc pour s’écraser à l’endroit où l’oiseau se trouvait.

Qui avait déjà disparu.

Une moue boudeuse remplace l’air de désir sur le visage de la jeune louve. C’était toujours comme ça, avec ceux qui avaient des ailes.

“Un jour nous les aurons.”

Voler ne les épargnera pas de leur nécrose.

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#1 'PC - Réussite' :


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#2 'PC AGI/ING - Fuite' :

-Neisseria-

“Partons plus loin. Cherchons un être capable d’accueillir notre fungus.”

Oui, oui, Fungus ! Encore un mot gravé de langage du démon, traduit dans celui des loups. La silhouette puante et entourée de mouches se trimballe alors un peu plus loin, entrant dans la forêt encore vivante.
Un jour, ils bruleraient tout le lieu, oui.
Neisseria cherche, leur truffe au sol et leurs yeux roulant dans leurs orbites comme deux billes blanches désordonnés. Ici, un bruit d’eau :

“Rien de vivant, rien de malade.”

Alors, ils passent leur chemin.

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'LIEU - MorteFeuille' :

-Neisseria-

Ils tournent autour des arbres, cherchant les traces d’un animal faible.

“Nous pourrions chasser.”

Ils n’ont jamais été très bon, mais maintenant qu’ils sont ensemble, peut-être qu’ils pourraient réessayer. Truffe levée, ils avisent les environs. Pas de pistes, simplement un arbre aux branches alourdies de fruits.

“Fermentés et pourris, ils feront un bon engrais pour nos mycènes.”

Elle hausse les épaules.Morbus était enjoué, elle un peu moins. Ils ramassent leurs fruits, mais l’ennui perce son âme d’une dague sévère.
Le monde était lent à dévorer, maman.

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'LIEU - MorteFeuille' :

-Neisseria-

“Là.”

Encore des yeux.
Ils avaient marché longtemps dans cette forêt bien trop vivante. Leurs pattes lupines commençaient à leur faire mal,et ils avaient du faire une pause. C’est là qu’ils l’avaient vu. Un loup ? Ils plissent leur oeil.

“Un lynx.”

Ils étaient discrets, les lynx. Mais plus gros que les rats. Un sourire étire les lèvres de Neisseria, qui fait claquer sa langue en un bruit mouillé et grouillant. Ils l’attraperont, lui.

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'LIEU - MorteFeuille' :

-Neisseria-

Mais les lynx sont prudents. Ils le savaient, ils avaient déjà essayé d’en attraper un. Alors, ils seront plus furtifs. Un pas, un arrêt. Et Morbus se tend, roulant et grouillant sur le sol, invisible.
Neisseria attend.

Evite le regard. L’oeil de son épaule s’en charge. Il roule … Et soudain, leur patte pourrie fait bruire une feuille. Ils l’élancent, rapide. Forte ! Destructrice.

Mais le lynx est déjà parti.

Un soupir de déception sort de la truffe de la jeune louve. Elle s’agaçait, à présent, mais ils avaient un projet. Morbus lui caresse le coeur, palpitant dans sa poitrine. Ils réussiraient, oui, ce n’était qu’une question de temps !

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#1 'PC - Réussite' :


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#2 'PC - Réussite' :

-Neisseria-

Ils avaient encore arpenté la forêt un peu, ombre fuyant le soleil et grouillant dans la boue. Rien, rien, pas un seul animal blessé ou champignon à cueillir ! Nesseria s’agaçait, non, pire ! S’enuyait. Ils auraient du demander au frère, de venir avec eux, mais n’avaient trouvé que la soeur, celle qui n’aimait pas vraiment les suivre.
Ils se demandaient, parfois, pourquoi elle restait avant de se souvenir de ses chaines.

Et puis, il y avait eu des traces. Une montée d’exctation, avec elle, qui les fait frémir et grouiller. Les vers s’activent, rongent et dévorent, tout le temps, et eux se sentent enfin prêt à affronter quelque chose de plus gros. Sans chercher à se cacher (pourquoi le feraient-ils ?) ils remontent les traces de pas jusqu’à le trouver, lui.

“Il est en pleine santé … Arrangeons ça, ihi.”

C’est une gazouillement heureux, une joie toute mortelle derrière des buts sans-vie. Alors, il s’avançent sans courber le cou, jusqu’à dévoiler leur beauté au monstre.
Il avait des plumes.
Le sourire s’agrandit.

“Nous t’arracherons les ailes, monstres, pour que tu ne puisse plus t’enfuir.”

Lui hurle, réclamant son territoire empiété par la démone, mais trop tard. Le bras grouillant claque l’air, projetant un nuage d’insectes sur l’oiseau-monstre et l’aveugle. En même temps, Neisseria se jette en avant. Leur coordination était meilleure, et le sang qui éclate des blessures du monstre, jouissif.
Ils continuent.

Les crocs de l’oiseau-monstre se plantent dans Morbus, les faisant frissonner de plaisir alors que les vers se deversant dans la gueule. Mais, les griffes arrachent la peau saine, les faisant glapir. Ils repoussent, empêtrent, dévorent ;

Ils se battent comme un démon, ombre poisseuse accrochée au monstre qui comprend vite qu’il n’est plus le chasseur, mais la proie. Les vers rongent sous la peau, les tentacules arrachent, grouillent, s’introduisent dans la gueule pour venir attraper l’oeil, le crâne, le cou. Les yeux sont arrachés, dévorés. D’un coup de crocs sauvage, les ailes sectionnées, brisées.
Et d’un coup, une respiration.

Saccadée. Victorieuse. En face, l’oiseau-monstre ne bougeait plus. Pourtant, le sang de ses orbites vides continuaient de couler, et sa respiration ne s’était pas arrêtée. Il n’avait plus la force de gronder. Ils le dominaient.

Un sourire étire leurs babines ensanglantées. Il fallait le garder, lui. L’attacher. Morbus se tend, rongeant la peau, les tendons pour le redresser en le maintenant sous son emprise. Avaient-ils de la corde ? Peut-être, dans leur chapelle noire. ALors, c’est là qu’ils l’amèneraent. Ils soufflent, saisissant l’oiseau-monstre au cou, le faisant avancer sans ménagement.

“Tu viendras avec nous, oiseau-monstre.”

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'LIEU - MorteFeuille' :

-Neisseria-

Ils l’avaient tiré à travers la Sylve comme un prisonnier. Laissant des taches de sang derrière eux, lupin, monstrueux. Le sourire qui s’étirait sur leurs babines était victorieux ; Bientôt, il serait jouissif.

La terre de suie s’étend vite sous leurs pattes, et ils accélèrent leur cadence, tirant et poussant l’oiseau-monstre avec eux.
Et puis, ils arrivent à leur chez-eux.

L'oeil blanc avise les alentours, avant de jeter le monstre à leurs pattes. Il était affaibli, mais eux auxxi, alors ils profiteraient de sa confusion pour s’emparer de sa liberté. De vieilles cordes sont trouvées dans leur tas de choses, et très vite, l’oiseau-monstre est ligoté et attaché non loin.
Maintenant … Ils pouvaient commencer leur ouvrage.

Ils étaient allé cherché le champignon ramassé dans la forêt, et en avaient relevé les spores. Celles-ci sont mélangées à cette eau boueuse de leur mare marrante, pleine d’oeufs de moustiques. Puis, avec une application maternelle, Neisseria et Morbus entreprennent de panser les blessures de l’oiseau-ours avec. Le sang se mele aux spores, et bien sur !
Le champignon, lui, est posé dans une des orbites cicatrisant à peine.

“Il se nourrira du sang, et deviendra autre chose, si nous avons de la chance.”

Oui, et s’ils n’en avaient pas, alors ils continueraient leurs essais, encore et encore. Avec des animaux plus forts, ou moins, avec des champignons et des maladies changeantes. Ils sourient, devant leur oeuvre.

“Maintenant, tu ne dois plus mourir.”

Alors, ils le nourriraient de carcasses le temps de voir si leur idée fonctionne.

 
Un peu de temps passe, et les cicatrices du Hibours ne cicatrisent pas très bien.
Elles ont brillé quelques jours à cause des spores luisants. Mais elles semblent... banales.
La victime reste faible, semblant prise de fièvre ; son appétit est quasi nul.

Tous les signes d'une infection on ne peut plus classique, il semblerait.

-Neisseria-

"Ça n'a pas marché."

Le regard blanc observe avec convoitise l'hibours aveugle et ses blessures. Elles avaient brillé ! Et Neisseria avaient cru qu'ils avaient réussi. Mais ensuite, plus rien. Ce n'était pas le bon champignon. La jeune louve s'asseoir face à son oeuvre, boudeuse. Les virus étaient bien plus puissante, les bactéries plus rigolotes que les fungus !

Pourtant, elle devait réessayer.
Avec autre chose, alors ? Ses yeux parcourent la Sylve brûlée. Ils devraient repartir, peut-être. Profiter que l'oiseau monstre soit faible, mais encore en vie. Ils repartiraient, alors. Cherchant dans la Sylve de quoi créer, de quoi fusionner, de quoi essayer pour renforcer mais affaiblir le monstre. Oui !

Ils réussiraient.
Et entre chien et renard, ils repartent dans la Sylve encore en vie.

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'LIEU - MorteFeuille' :

-Neisseria-

Il y avait de la vie, ici. Mais Neisseria n'en cherchait pas. Que voulaient-ils ? D'autres champignons ? Elle ne sait pas vraiment. Encore déçue de son essai, elle avance truffe au sol alors que Morbus gargouille. Il encourage le corps vivant pour qu'elle soit sans failles, et continue. Pourtant, même si ils étaient plus coordonnés, ils demeuraient parfois en désaccord.
Cette fois-ci ...

Mmhrf. On s'ennuie !

La voix claque, et le démon agrémente la remarque d'une exclamation. Ils trouveraient, oui, oui, elle le savait, mais quand ? Devant eux, un cerf déboule et s'enfuit sans provoquer d'émois.
Bientôt tout ne serait que carcasse ... Et eux devaient accélérer leur décomposition.

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'LIEU - MorteFeuille' :

-Neisseria-

“Peut-être que la solution est un champignon normal.”

Un champignon qui aurait l’air normal (plutot que de briller) mais qui en fait ! Pousserait sur les cadavres. Neisseria s’asseoit. Ils n’avaient rien trouvé, et peut-être qu’ils prenaient le problèmes à l’envers. Chercher des champignons ou bien des cadavres, c’était plus facile que de chercher les deux à la fois …
Oui. C’était une idée brillante qu’ils venaient d’avoir ! Ils se relèvent et se mettent à chercher, truffe au vent, une odeur de pourri ou de putréfié pour commencer. Et puis, laissent leurs yeux trainer pour ces champignons … C’était amusant.

“Nous devrions compiler nos essais.”

Une pensée un peu en l’air, accompagnée d’un ricanement.

“Asavaros adorerait !”

Pour le moment, aucun champignons.
Cela ne l’empêchait pas de rêver.


[Recherche en END car Neissy se balade longtemps plutôt que d'utiliser son cervo
RC : un cadavre avec des champignons !
RS : un cadavre ... Ya des champignons pas trop loin, ça peut ptet marcher ?
ES : juste des champignons.
EC : rien de rien SNIF :( ]

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'PC - Réussite' :

-Neisseria-

“D’abord, il y a eu les rats. Nous nous souvenons - oui..”

Ils avaient eu tellement de mal à les attraper, ces rats. Maintenant, ils les avaient enfermé et les élevaient dans la boue, les nourrissaient et les infectaient à souhait. Mais ces recherches stagnaient, comme beaucoup d’autres. Ils rêvaient à plus grand, toujours ! Leur tête dodeline un peu, regardant à droite ou à gauche pendant que leur voix se mêle de lupin et de démoniaque.

“Après cela, les lapins. Mais ça n’a pas duré longtemps. Maintenant, le monstre-oiseau …”

L’oeil nlanc s’arrête sur quelques champignons. Un sourire vient découvrir les petits crocs blancs, et ils s’approchent pour les ramasser. Il fallait prendre les filemments blancs, aussi, ils croient l’avoir fait pourtant avec l’autre ?
Des racines.
Morbus s’applique à être précis, c’est difficile mais ils ont droit à plusieurs essais. Pendant ce temps …

“Nous avons essayé d’infecter le gros loup près de la carcasse du cerf, le grand loup blanc aux papillons, celle blanche à l’oeil-lumière.”

Mais ils n’avaient pas pu voir les résultats. C’était surement ça, le soucis.

“Il nous faut un cobaye.”

La cueillette est finie, alors ils repartent. Ils voulaient en trouver plus, plus !

[RC : un cadavre avec des champignons !
RS : un cadavre ... Ya des champignons pas trop loin, ça peut ptet marcher ?
ES : juste des champignons.
EC : rien de rien SNIF :(

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'PC - Réussite' :

-Neisseria-

“Nous devrions d’abord faire plus d’essais sur les monstres d’ici.”

Ca, ils étaient d’accord. Ils nétaient pas encore prêt à passer aux loups, pas encore. S’ils trouvaient un cobaye, ils devaient savoir quoi lui donner, quoi lui faire subir. Pour le moment, ils n’arrivaient même pas à concevoir le moindre truc sur les monstre du coin. Neisseria en était frustrée ; Morbus, lui, était plutot patient.
La Peste avançait toujours à pas feutrés.

“Mais bon, compiler tout ça, c’est un peu nul”

Et ils ne savaient pas écrire. Bwerk. Tant pis, alors ! Neisseria soupire, avant que soudain, une odeur de la fasse se redresser. Quelque chose pourrissait dans le coin ! La truffe se tend, cherche, remonte l’odeur pour finalement guider le corps vers une magnifique carcasse. Un lapin, mort depuis deja quelques temps, à la viande mangée et au poil pourri. Les vers étaient presque tous partis, les mouches déjà grandes, mais …

“Des champignons !”

La joie est toute juvénile lorsque Neisseria constate avoir trouvé ce qu’elle cherchait. Des champignons mangeurs de viande ! Avec soin, ils ramassent la carcasse entière pour l’inclure dans leur corps, de tout l’amour maternel dont ils étaient dotés.
Vite, ils devaient essayer !


[RC : un cadavre avec des champignons !
RS : un cadavre ... Ya des champignons pas trop loin, ça peut ptet marcher ?
ES : juste des champignons.
EC : rien de rien SNIF :( ]