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 MONSTER [ft. Uriah] [libre pour les Brethens qui veulent joindre]

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MessageSujet: MONSTER [ft. Uriah] [libre pour les Brethens qui veulent joindre]   MONSTER [ft. Uriah] [libre pour les Brethens qui veulent joindre] EmptyMer 21 Oct 2015, 17:23

Il faisait nuit, pourtant une puissante lumière éclairait le dolmen. C'était la pleine lune. Éloigné de la figure majestueuse et reconnaissable du dolmen, un immense loup au pelage clair regardait le ciel, regardait l'astre nocturne. Il pouvait sentir son aura alimenter son Glowstick, son pouvoir courir dans ses veines, prêt à servir. Jamais il ne s'en servirait, ou du moins jamais en ces lieux. La force destructrice que le Grizzly lui avait donné était trop peu contrôlable, trop dangereuse. Il ne pouvait pas risquer la vie des siens. Le mastodonte aux dents longues regrettait parfois avoir choisi le Grizzly. Il s'était laissé allé à ce désir idiot d'être plus fort, plus puissant. Il avait eu plus que ce qu'il avait souhaité. Il avait eu le don de devenir un monstre. De perdre ce qui le faisait loup, pour gagner la puissance et la force tant désirée. Il avait été stupide.

Khal regardait donc la lune, quand un bruit attira son attention. Il tourna légèrement la tête et aperçu des gamins qui se faufilaient hors du camp. Un sourire amusé étira ses lèvres. C'était d'un classique. Il resta assit, se disant qu'il laisserait les petits profiter d'une avance de quelques dizaines de minutes, puis il irait les chercher pour les ramener au bercail. Il voulait les laisser profiter un peu de cette belle nuit. Il voulait leur faire plaisir. Après quinze minutes, il pris cependant la route, les suivant aisément. Pister des louveteaux était d'une telle simplicité. Il trottinait calmement, donc, quand il sentit l'odeur, puis repéra les traces de pattes. Des empreintes plus grosses que sa tête. Une odeur forte, sauvage, musquée. Celle d'un ours Kodiak. Il entendit soudainement les voix des trois louveteaux. Puis il entendit un puissant grondement, comme un coup de tonnerre, puis le silence. Et un hurlement de terreur. Il bondit, se dirigeant à toute vitesse vers les enfants. Il les trouva, dos à un immense rocher, pris au piège par l'immense bête dressée sur ses pattes arrières. Sans plus attendre, l'Éclaireur poussa un cri de guerre et sauta sur l'animal, planta ses griffes dans son dos et ses crocs dans son épaule. Le Kodiak poussa un hrlement de douleur et de rage, se secouant. Khal fut projeté contre le mur de pierre, son souffle quittant ses poumons avec force.

« FUYEZ ! », hurla-t-il aux gamins, se redressant sur ses pattes et grognant à l'ours.
Les gamins ne se le firent pas dire deux fois. Khal bondit ensuite vers les pattes postérieures de l'ours, mais celui-ci le repoussa d'un puissant coup de pattes qui traça des sillons superficiels dans l'une de ses cuisses. Il s'écrasa au sol, mais se releva, ouvrant grand des yeux horrifiés. Un des petits n'avait pas fuit. L'ours allait le tuer.

Il y eu comme un déclic au fond du mastodonte sablé. Il sauta sur l'ours à nouveau. En cours de saut, son corps changea. Ses yeux devinrent rouge, d'un carmin fluorescent. Il tripla de taille, ses muscles se dévellopant encore plus. Ses crocs s'allongèrent encore de même que ses griffes. Toute bonté, toute conscience s'évapora de son regard. Une seule chose lui importait : tuer. Ses griffes déchirèrent des lambeau de peau sur l'ursidé alors que ses dents se plantèrent dans son crâne, le tuant sur le coup. Il n'arrêta cependant pas là. Le Monstre arracha la tête, ouvrit le corps de part en part, dévorant quelques morceaux, mais foutant surtout un bordel du diable autours de lui. Puis son besoin de mort ne pu plus être satisfait par la cadavre. Il leva le museau vers la lune, poussa un hurlement maccabre, puis son regard se posa sur l'enfant. Ses babines découvrirent ses crocs alors qu'il bondit vers le louveteau qui s'enfuya finalement. Le Monstre se prit les pattes dans les morceaux de cadavres, donnant au gamin l'avance nécessaire pour atteindre le squat, disparaissant dans les tunnels. Mais il avait mené la bête jusqu'à la meute. Et la bête avait soif de mort. Après tout, la nuit ne faisait que commencer.
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MessageSujet: Re: MONSTER [ft. Uriah] [libre pour les Brethens qui veulent joindre]   MONSTER [ft. Uriah] [libre pour les Brethens qui veulent joindre] EmptyMer 21 Oct 2015, 22:28

Considérez la pleine lune dans le ciel et un de ses nombreux reflets dans une petite flaque d'eau, était devenu un des petits plaisirs tranquilles auquel tu t’adonnais. Il n’y avait plus rien qui puisse briser ta concentration, ni même ton silence. C’est également au cours de ces nuits de pleine lune que tu arrivais à réfléchir un peu plus sur toi-même ou sur les autres en général parce que les animaux, quel qu'il soit, semblaient captivés à leur tour par la lumière éclatante de la lune et ne disaient rien. Il n’y avait aucun chant, ni d’insecte, ni d’oiseaux, ni même le clapotis des canards qui secoue leur plume dans l’eau. Seul le vent des hautes marées, créer par la pleine lune faisait bruisser les courbes de l’herbe de la plaine qui entourait complètement le dolmen dans le lequel vous viviez depuis votre séparation.

Puissant, sensuel et légèrement saturé, le gros rocher d’argent qui planait dans le ciel semblait veiller avec perfection sur le monde en demi-sommeil. Sauf que toi, tu ne dormais pas, et tu veillais également sur le monde. Tu veillais sur le monde, parce que c’était ton devoir et parce que en tant qu’oiseau de nuit, silencieux, majestueux et noble, tu attends, tout en veillant. Ne serait-il pas plus juste de dire, que par devoir, il aurait été de ta responsabilité d’arriver en premier sur les lieux de ce qui va bientôt se passer ? Pourquoi ne l’entends tu pas, Uriah ? Cet enfant qui crie ou cet ours qui gronde ou pire encore de ce monstre qui s’approche des tiens ? Mais non, ton regard ne se posait étrangement pas sur les alentours, mais plutôt sur les contours de ta grotte. Rocailleuse, remplis de petits cratères, rappelant la texture de l’astre lunaire. Pourquoi donc, Uriah ? Les souvenirs seraient-ils encore si présents ? Pourquoi sont tues encore si silencieux à oublier les festivités qui sévice dans le Dolmen des Brethens ?Cette armure sans parole que tu t'es construite pour te protéger toi-même de sentiments vibrants, forte et puissante se serait-elle effondrée ? Tes filles le savent et elles ont peur.

- Je m'interroge sur le plaisir qu’ils associes à l’énergie de cette nuit, pourtant, une pleine lune n’est pas une rareté et pourtant…tout, le monde se rassemble sous le dolmen, comme si c’était le cas.

Tu finis, par principe de base de cesser de répondre à tous ces souvenirs qui te gruge les méninges, puis te lève, sort de ta grotte et t’étire avec un long bâillement. Tes oreilles bougent de tous les côtés, captif comme des satellites. Ce silence t’angoisse et ne te dit rien qui vaille ce qui vient à faire grincer ta mâchoire de fer. Eh oui, parfois, même le meilleur veilleur de nuit peut être angoissé des éléments qui l’attende. Debout sur le bas-côté, tu attends. Au loin, les formes des Brethens se découpent dans l’horizon, surplombé par la lune qui les domine par-derrière. Tu aimerais bien les tairas, mais tu devrais discuter et discuter, n’est pas ton point fort, malgré tous tes efforts, mais tu sais que tes filles sont là-bas, avec leurs mais sont qu’elles s’amusent.

Et tu sais aussi que tu devrais t’amuser un peu plus avec eux, mais une autre partie de toi te dit que cela détruirait l’étanche barrière qui te sépare des gens, de leur opinion sur ta personne et sur ton intégrité, mais de l’autre, il y a la part de responsabilité qui t’incombe en tant que père. Les choix sont difficiles, Uriah, mais il faudra apprendre à faire vite. En parlant de vitesse….

Le hurlement qui était en attente sans que tu ne le sache, finis par arriver. Il te rendit statique et immobile. Seule les oreilles, bizarre pour certains, frétillait dans l’air avec rapidité. Ce cris, que tu considéras comme sauvage, semblait se faire frapper plusieurs fois par des coups de langue de colère. L’un deux, un second vint à sa suite, infaillible et aigüe, puis vint une suite d’aboiements.

Un

Quelqu’un est en danger.

Deux

Plusieurs personnes sont en danger.

Trois

Leur cris sont peut-être inaudibles, mais leur appel au secours est assourdissant. Ton devoir s’effondre en même temps que le temps qui court et court encore jusqu’à ce que tu réagisse. Reste à savoir quel est ce danger qui s’approche. L’incertitude te désespère le cœur, te pousse à l’agitation. Ce soir, tu fera probablement face au même scénario. Tout le monde te détestera de les empêcher d’utiliser leur pouvoir, mais plusieurs seront heureux de ton aide. Plusieurs autres seront probablement jaloux du pouvoir qui coule en toi. L’air n’est pas métallique, le sang n’a donc pas encore couler.

La tonalité te semblait familières et c’est pourquoi tu hésitais. Et si c’était une sorte de jeu ? Non, ça ne pouvait pas l’être. Une fraction de seconde fut suffisante pour que tu te mette en course vers la maison. Tu leur avait promis de les aider et de les protéger.

Plic

Tout le monde était là, effrayé. Rassemblé sous le dolme, curieux et apeuré. Les plus jeunes se sentaient déjà condamnés, mais tu leur avait vite fait comprendre que peu importe ce qui se passait suite à cet appel, rien ne leur arriverait.

Ploc

Il n’était pas encore là, mais on l’entendait et c’était dangereux. Cette occupation, de voir les gens mourir et se battre sans cesse, reflète également très bien votre frustration et votre colère sur ce qui se passe depuis les changements. Il faisait noir et seul les glowstick brillait, survivant à cette atrocité qui nous menaçait. L’énergie transcendait plutôt bien avec l’horreur qui leur grognait autour. Tu hésita, mais te rangea directement aux côtés des autres avec silence et dominance. Tu t’intégrais et c’est tout.

Un second hurlement déchira l’air. Hurlement d’imposition, hurlement d’imposition. Posté comme un roc, tu étais solide et silencieux. Tu étais toi-même et tu attendis. Les glowstick perdait tranquillement de leur luminosité, mais tu n’en avait rien à faire, tu avais un devoir à faire, des enfants à protéger ainsi qu’une famille.
Je te conduirai au désert et là je parlerai à ton cœur. Pendant quelque temps, je me laisserai guider par lui et nous déambulerions au coeur de notre vie trépidante, puis je lui montrerai la douceur, les causes actives qui régisse tes valeurs et lui parlerai de guerre et de sacrifice pour l’endurcir. Il existe une solution, mais nous devrons l’apprendre avec courage.
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MessageSujet: Re: MONSTER [ft. Uriah] [libre pour les Brethens qui veulent joindre]   MONSTER [ft. Uriah] [libre pour les Brethens qui veulent joindre] EmptyDim 25 Oct 2015, 07:33

Il les tuerait tous.

Il pouvait tous les sentir. Leurs odeurs l'agressaient, lui brûlaient le nez, marquaient son cerveau. Il n'y avait qu'une solution à ce problème : les massacrer jusqu'au dernier. Sans vie, pas d'odeur. Leurs voix lui vrillaient les tympans, résonnaient dans sa tête, assourdissaient le silence ambiant. Mais il y avait une chose à faire pour que cela cesse : les mettre à mort. Sans vie, pas de bruit. La bête, que dis-je, le Monstre, ne voyait toujours pas les porteurs des odeurs et producteurs de bruits, mais il approchait. Il voyait au-delà de l'horizon le fier dolmen qui marquait le territoire des Brethens. Bien sûr, prisonnier de son pouvoir, le Monstre, qui n'était autre que le Brethen aux dents longues, n'avait pas conscience de cela. Il avait oublié la meute. Il avait oublié ses valeurs. Il s'était oublié lui-même.

Il les tuerait tous.

Si ce n'était des chuchotements à voix haute des loups inquiets, tout était silencieux. Les animaux se terraient, sentant la force meurtrière du loup à la queue récemment amputée. La Bête gronda. Elle ne se souvennait pas de la raison qui lui avait valu la perte d'un bout de queue, mais elle se souvenait des émotions qui allaient avec l'expérience. La fureur. Le désir de vengeance. L'inquiétude. Sauf que le Monstre ne se souvenait pas pour quoi - ou pour qui - il avait ressenti de l'inquiétude. Les souvenirs de Khal tentèrent de remonter à la surface, mais le pouvoir de la lune les repoussa avant que le Monstre ne se remémore autre chose qu'une longue queue effilée et un peu de vert. Il oublia aussi vite cette histoire. Tout son être se tendait vers une seule et unique chose :

Il les tuerait tous.

Il les aperçu. Le Monstre arrêta son avancée, son regard luminescent enregistrant les informations. Il était confiant de pouvoir tous les tuer. Puis il serait enfin en paix. À nouveau, la Bête leva son museau vers la lune et poussa un hurlement bien connu : celui de la chasse. Puis, l'écume aux babines et la rage au cœur, le Monstre possédé par la lune se jetta au gallop en direction des proies qui s'offraient à ses crocs.

Il les tuerait tous.

[désolée, c'est court ;__;]
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Cro
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MessageSujet: Re: MONSTER [ft. Uriah] [libre pour les Brethens qui veulent joindre]   MONSTER [ft. Uriah] [libre pour les Brethens qui veulent joindre] EmptyDim 25 Oct 2015, 16:32

L'air était pesant, chargé d'electricité et de peur. La tension était oppressante. La jeune louve, fraîchement adulte d'un point de vue purement physique -encore qu'elle n'avait eu aucun signe d'une maturité sexuelle quelconque-, étira paresseusement son corps svelte et cisellée de femelle, s'ébroua pour réveiller son esprit embrumé. Une étrange odeur lui attrappa les naseaux. Sur le coup, elle crût qu'une nouvelle scène aussi macabre que les centaines de têtes coupées et privées de leurs globes occulaires se jouaient entre les Dolmens. Sans plus attendre, elle jaillit à l'extérieur du Squat, le souffle court. Déjà une ligne d'Eclaireur était là pour protéger la meute, pour protéger les plus jeunes. Même si elle ne possédait pas encore de glowstick, la femelle chocolat aux yeux turquoise s'avnça en première ligne, prête à défendre ses proches sans hésitations. Les hurlements lui vrillaient les tympans, elle sentait tout sesm uscles se crisper, prêt à l'affrontement, prêt au choc. Puis, enfin, sous les rayons diaphane de la pleine lune, elle vit la bête immense se ruer sur eux. Et reconnût Khal. Son ancien mentor. Il avait beau avoir un regard à la couleur de l'éhoglobine, aussi brillant que son glowstick carmin, des dents incroyablement plus longues et une musculature tellement plus imposante, il n'en restait pas moins le géant au pelage beige et à la queue taillée par sa faute à elle. Le souvenir de sa mère dans un état similaire la laissa pantoise. C'était quoi cette manie d'être sujet aux maldécition de la pleine lune ? Sans écouter les ordres de rester en ligne de front pour combattre ensemble, elle courut en avant, avec le vain espoir de pouvoir rappeler à son ami disciple d'Aka, qui il était.

« Khal... KHAL ! »

Très vite, il fput là. Monstre féroce qui ne voyait qu'une proie devant lui. Et la peur lui tordit l'estomac. Et si elle n'arrivit pas à le calmer par sa voix douce et son regard tendre comme elle avait fait avec Maman ? Si le loup aux dents de sabre ne l'écoutait pas ? Campée sur ses pattes, elle appela encore, parfois impérieuse, parfois amicale. Jusqu'à ce qu'il se rende à elle. Mais quelle idée avait-elle eut là ?!
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MessageSujet: Re: MONSTER [ft. Uriah] [libre pour les Brethens qui veulent joindre]   MONSTER [ft. Uriah] [libre pour les Brethens qui veulent joindre] EmptyDim 25 Oct 2015, 19:30

C’est vraiment effrayant, la puanteur ne te quitte plus, ne va plus nulle part, Uriah. C’est l’odeur de la mort, l’odeur de la perte. Osera tu perdre encore ? Ne t’arrête pas, Uriah parce que le temps lui continue de tourner. Tic, Tac, Tic, Tac. Le vois tu, ce temps qui passe et qui passe encore ? Derrière toi. À ta gauche. Sous tes pas. Sous ta mâchoire de fer qui se brûle contre ta peau et l’air froid du temps qui tourne.

Lève ta tête, Uriah.

La fin est là, disposée à mettre fin à ce sommeil que tu aurais aimé récupérer, il y a quelques minutes. Grand, gros et terriblement menaçant. Il vous a senti, là, aligné comme des branches sur un arbre et tremblante comme des feuilles à l’automne lorsque le vent souffle un peu sur leur épaule, qu’elles vont bientôt tomber et finir écrasé par ce manteau de peau de lièvre, refroidissant et terriblement dangereux. Ce soir, Uriah, tu ne dois pas sortir ta patte gauche, ni même encore ne pas discuter, un combat s’amorce. Prépare toi.

L’affreuse bête finit par tourner le coin d’un vieux dolmen, déchiré par la pluie. Ses membres étaient disproportionnés, faisait probablement trois fois ta hauteur. Pauvre petite pomme. Des yeux d’hémoglobine, des crocs aiguisés, une odeur putride dans l’âme. Ne serait-ce pas là, la mort Uriah ?

Et la mort s'en allait doucement déposer ces yeux écarlates vers les ombres de votre petite et misérable ligne de front. Guidée par le doux courant amer de cette impudente liberté, la peur s’empara tout de même de votre dernier gîte. Lentement, elle dansait, la bête. Dans l’attente d’une colère insoutenable. Dans l'attente d'une proie gaiement portée vers sa chair. Dans cette euphorie, certains souriaient devant leur possible dernier jour, pour ne trouver qu'à la fin, un sombre repos.
Tenez vous toujours la mort pour une sombre abstraction, Brethens ? La bête inclina doucement sa carène, les crocs déchirés dans l’air d’automne avant de foncer. Il fonça, tête baisser, vers cette ligne de front, guidé par l’odeur de votre peur. De loin, la bête n’était qu’une forme indolore, imprécise griffe aux crocs laiteux et luminescents alors tu n’avais pas envie de t’en faire et tu n’étais pas seule.

Il y avait tout ce monde, sans pouvoir, à cause de toi. Seras-tu vraiment pratique dans cette bataille ? Tu rejetas ta tête en arrière et poussas un hurlement rauque, régulier, épicé par cette volupté de volonté. La terre rapidement se remit à trembler, mais tu étais prêt, Uriah. Oh oui, tu étais prêt et solide sur tes pattes. Tu n’avais plus qu’à foncer, mais tes oreilles ne cessaient de capter les sons et les paroles des autres. Tu n’en avais pas fait compte, pris dans cet air de solitude avant que l’odeur profonde d’un cri, remonta, dépité.

«Kahl…KAHL !»

C’était Sekmêt. Jeune femelle, féminine, rayon de soleil parmi un décor sobre et terriblement vide. Ton expression resta de marbre, au travers des autres qui, affolés, avait peur pour elle, mais n'osait partir de l’avant vers cette terrible bête. Une personne, à tes côtés voulus s’en avancée, mais tu l’en empêchas et esquissa un regard dépité et dérisoire, en hochant la tête de gauche à droite. Sekmêt devait réfléchir par elle-même et tu savais que même si la peur la paralyserait probablement sur place, elle devait faire ses preuves. Son cours devait goûter au plaisir de la chair, goût au côté déchu d'une cour de pierre, ne pas avoir peur du néant qui entoure une âme devant le danger.
Le pelage ballant, tu attendis. Quelqu’un, au loin, se mit à chanter un vieux verset aux louveteaux. Un verset qui parlait de guerre, de mort, de sang, de courage et de pas de danse. Tu roulas les yeux, rebutés par cette idée de chanter d’aussi vieille chanson à de si jeune âme. «C’est une véritable perte de temps.» pensa tu. L’est-ce ? En remettant ton regard sur la terrible bête, tu la vis un peu mieux, lorsqu’elle s’avança. Beige, rejetant la lumière à l’ombre à la fois et prenant les deux comme un cavalier de la nuit bien talentueux. Tes, poils toujours ballant, un rayon lunaire vint, frapper ton glowstick en forme de cerf et, même si l’idée de jouir de l’idée qui te vain en tête t’asséna la cour, tu te dévêtis de ce sentiment, pour t’envelopper plutôt d’un sourire de guerre, que personne ne vit, à cause de cette mâchoire de fer.

-SEKMÊT ! cria tu, rouilla légèrement cette bonne veille mâchoire. Ta voix était douce et rauque –le manque de pratique tsé-. Tout le monde s’était retourner vers toi, avec un battant de jalousie. Celui qui n’interagissait jamais, avait finis par parler. (et ce n’était pas par plaisir)

Tu avais entendu quelque rire, des femelles charmées par cette fois suave et chaude, mais par des réprimandes pour ceux jaloux, qui te croyait te prendre pour un autre. Tu les ignoras, fit quelque spasme avec tes muscles et ta queue, signe d’avertissement, puis dit, tout en courant vers elle, pauvre petite tâche de chair qui ne se tenait que dans le chemin des autres.

- Le court temps de parole qui m'est donné ne me permet pas d'examiner de manière exhaustive cette situation, pourtant votre intervention est de la plus haute importance. Tu t’arrêtas une seconde, faisant soulever quelque feuille autour de toi faite diversion.

Puis tu te remis en route. Ils t’ont toujours acquitté de mission et c’est avec courage et compétence que tu l’aies à réaliser. Essayer de changer cette partie de l’histoire sera infiniment plus difficile et plus douloureuse, mais tu savais que tu pouvais y arriver. Ton pouvoir te servira bien un jour et ce jour était enfin arrivé. Tu ne pouvais pas arrêter la lune, mais tu pouvais briser ce pouvoir, mais avant, il fallait sauver Sekmêt. Tu te mis à courir dans le sens opposé, beaucoup plus vers la droite, avant d’entrer tout ton poids sur ses pattes arrière, puis te propulsas vers l’avant. Ta cible : Sekmêt. Ton défi : Khal. Tu devais arriver avant lui, Uriah.

«Cours.
Cours encore.
Trouve cette explication dans ta propre vie qui t’a toujours empêché de courir plus vite.
C’est la dose de courage que j’ai essayé de te donner, alors cours.»


Tu penchas la tête, pour n’en voire que les feuilles, écarlates, éclatantes, craquelées et vins placer ta tête dans ses côtes. Elle était tombée sur le côté, dans un bruit sourd et un cillement était sorti du tien, mais elle n’était plus dans son chemin, elle était plutôt dans le tien. Tu la regardas du coin de tes yeux solaires, avant de lui siffler de partir, sans pourtant ne dire un mot.

Khal était à quelques mètres de toi, si proche que tu pouvais sentir cette odeur putride qui n’allait plus nulle part. Tu baissas les yeux, sur l’aura que donnait ton glowstick dans la brume qui sortait de tes naseaux. Cela faisait déjà effet, mais tu ne pouvais pas rester près de ces griffes, ni encore de ses crocs. Tu allais devoir jouer au chat et à la souris. Elle était si près que la bête semblait te dire:

«Viens»
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MessageSujet: Re: MONSTER [ft. Uriah] [libre pour les Brethens qui veulent joindre]   MONSTER [ft. Uriah] [libre pour les Brethens qui veulent joindre] EmptyLun 26 Oct 2015, 17:50

Sekmêt.

Une créature fonça vers le Monstre. Elle cria. Sa voix écorcha les tympans de la Bête et elle changea légèrement sa trajectoire. Il se dirigeait deoit vers la louve chocolat, le regard fou, meurtrier. Ses pas avalaient la terre sous lui et il se rapprochait, sans ralentir. Le Monstre goûtait déjà le sang de l'inconsciente sur sa langue, un sourire mauvais déformant son visage. Il ne restait alors plus rien du Khal que la gamine appelait. Il avait disparu sous la rage et la violence primitive qui sommeillait en lui. Le Monstre bondit, geule grande ouverte, prêt à planter ses longues canines dans le corps de la jeune adulte. Mais ses crocs se refermèrent dans le vide. Il pila, dérapant sur quelques mètres, emporté par son élan, puis se retourna. Une autre bête s'était interposée entre lui et son encas. Il montra les crocs, sans émettre le moindre son. Le Monstre était furieux. Le Monstre était affamé. Peu importe qui il dévorait d'abord, il les tuerait tous.

Sekmêt.

Un mouvement attira l'œil de la Bête. La petite louve. Au fond de lui, les souvenirs tentaient d'émerger à nouveau, sans succès. Une simple douleur sourde commença de naître dans la poitrine du Monstre. Le temps d'une seconde, ses yeux reprirent leur éclat naturel, puis le rouge revînt. La Bête gronda plus fort. Elle ne comprennait pas. Elle avait mal, pourtant n'était pas blessée. C'était la louve qui causait sa douleur. Elle voulait la tuer plus que tout.

Sekmêt.

Le Monstre fonça vers le loup qui se mettait en travers de son chemin, mais bondit plutôt sur le côté au dernier moment, se dirigeant ensuite vers la loupiootte. La tuer. Il la voulait morte. La douleur s'intensifia dans la poitrine du loup. Un œil averti aurait remarqué que la Bête avait perdu plusieurs centimètres de hauteur et de largeur, ainsi que la couleur de ses yeux tiraient sur l'ocre sur les bords de l'iris. Le pouvoir d'Uriah fonctionnait, lentement mais sûrement. Encore une fois, les yeux du Monstre reprirent leurs couleur habituelle le temps de quelques secondes, et, durant ces secondes, Khal repris sa place. Mais le Monstre revînt. Le cours échange lui fit perdre pied et plutôt que d'écraser la tête de la louve crocodile entre ses dents, il se retrouva à lui envoyer un coup de patte sur le flanc, ses griffes déchirant l'épiderme jusque sous le ventre de la petite, l'envoyant ensuite voler plus loin. Lui-même tomba au sol, mais il se redressa bien vite.

Sekmêt.

Le Monstre jeta un œil à la louve étendue sur le sol puis reporta son attention sur sa prochaine victime. Uriah. Depuis le moment où il s'en était pris à Sekmêt, le mastodonte avait encore perdu quelques centiètres. Ses yeux tiraient désormais davantage sur l'orangé que sur le rouge. Le Monstre se jeta dans la direction du loup beige, une question émergeant dans son esprit embrouillé. Pourquoi attaquait-il un membre de sa propre meute ? La Bête secoua la tête pour tenter de chasser les pensées parasite, mais Sekmêt revînt dans son champ de vision.

Sekmêt.

Il perdit pied, roulant au sol. Ses yeux avaient repris son ocre habituel et il était de nouveau de taille normale. Ses oreilles se plaquèrent violemment sur sa nuque alors qu'il se redressait, saisissant l'ampleur de la situation. Son regard trahissait toute l'horreur, tout son désemparement. Mais qu'avait-il fait ? La honte, le mépris et la douleur étreinrent son cœur. Il était un Monstre.
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MessageSujet: Re: MONSTER [ft. Uriah] [libre pour les Brethens qui veulent joindre]   MONSTER [ft. Uriah] [libre pour les Brethens qui veulent joindre] EmptyMar 27 Oct 2015, 16:58

Froid. Terriblement froid. Fiévreux, même. Froid si mordant, froid si tremblant. La chaine du froid sur ton corps, ne s’interrompait pas. Le froid déformait la matière des choses, des arbres, des feuilles qui tombaient, lasse, brisé, un peu mélancolique, dos tournés pour chercher à ne pas regarder. Gonfler, au beau milieu de ton enveloppe corporel, tout bascule doucement. Tous tes systèmes de chauffage s’amoncèle dans ton torse, quitte tranquillement tes pattes, puis ta queue, tes oreilles mêmes. Si longue, si peu protégé. Pour utiliser une langage simple : Il faisait si froid, chez toi, que tu gelais, carrément sur place. Un œil aiguisé aurait remarqué que tu tremblait. Serait-tu donc piqué par l’angoissante peur de tomber ici, aujourd’hui sous le regard statique de la lune, Uriah ?

Si froid.

Ton monde s’entoure de l’approche de l’hiver, comme un spectacle western. Seul la terre tremblante des feuilles qui craquent sous les pattes de la bête résonne. Sous ta couche de fourrure et ce flamboyant manteau de cuir du Nord, tu as encore froid. Imbibé. Dégagez. Imprégné. Dégorgé. Puis la peur arrive, l’angoisse et la colère s’en suivent. Qu’arrivera t-il ? Ce cocktail te brule la gorge, t’assombrie, d’électrise. Il convenait d’adapter, à ce point, l’environnement à ta condition. L’exploité de façons optimale.

Tellement froid.

Tu jeta un coup d’œil, droit sous le corps de la bête. La distance semble assez large pour t’y faufiler et sauter directement à gauche. Cependant, il y a les griffes, et les crocs et l’odeur. Ce faible indice s’infiltre comme le poison d’un animal décomposé. Citronné. Bon pour la grippe, mais dur sur la gorge et dans les yeux. Tu ne pouvais pas t’offrir de te déchirer le corps en deux, mais tu ne pouvais pas, tu ne voulais pas t’offrir le luxe de porter la mort de cette petite bête, bien apprécié. Solide, mais sensible.

Si effrayé.

Tard, une nuit, tu ne te souviens plus, tu a fait un cauchemar, terriblement cher, terriblement sombre et tu étais là, debout en plein milieu de nul part. Complètement seul avec l’automne et les quelques flocons de l’hiver. Il n’y a pas de bruit, seulement deux silhouettes, seul dans les tréfonds du monde. Seul…Tu sors de tes rêveries, lorsque de la terre tombe à tes pattes. Tu t’abaisse, quelque instant, en cillant.

Si près.

Khal. Une telle conduite ne lui ressemble pas, mais il ne te reste qu’une chance, qu’une seule chance d’arrêter tout ça. L’optimisation, la reconnaissance, la désolation. L’angoisse de se demander si ce sera assez. Tu t’incruste au sol et repousse ta tête vers le haut, en donnant un grand coup de patte, aussi rugissant que celui d’un fauve, claque tes mâchoires de fer. Et tu sens la peur et l’angoisse rugir dans ta propre chair devant l’imminence de la mort et même si le désespoir deviens croissant et que tu t’empoissonne par le danger, tu t’expulse et tu le regarde et tu ne le lâche pas des yeux alors que les autres Brethens hurle, cris, jappe tout autour de vous.
Descente.

Les crocs relevés, démontré comme des aiguilles dans l’éclat lunaire, dangereuse et coupante. Ton grognement est sec, presque inaudible, mais oh combien aussi dangereux. La bête et toi vous vous regarder. Tant de personne sont mortes, tant d’autre personne souffres, tant d’autre encore vivent dans l’angoisse et la peur de l’avenir. Tu acquiesça, maladroitement serte, mais sporadiquement et cyniquement.

Seul.

«Il y a environ 4 mois, j’étais sur le point de prendre une décision, Uriah. Qui allait nous apporter beaucoup d’angoisse, mais oh combien de courage. Je ne t’empêche à rien. Vas-y, cours.»

Avec ces souvenirs, tout ces souvenirs, ta mémoire sembla s’altérer, alors que ton glowstick brillait si fort, qu’il ricochait sur toute la brume qui vous entourait. Colorait la lune, colorait les feuilles, colorait le brouillard. Tout était rouge, jaune et orange. Teinte d’automne, teinte de réussite. Ton pouvoir avait servis.

«Usés de marcher aussi loin tellement usés de parler autant. Et ce que nous avons trouvé ce que nous voulions et ce que nous avons vu. Comme la route qui serpente vers le bas ?»

Une quart de seconde de ton regard fut tourné vers Sekmêt qui se vidait, tranquillement, rouge sang, sur tâche brunâtre de l’automne. La bête, étriqué par sa chute, continua de s’avancer vers toi, mais suivis ton regard, comme lié, comme paralysé. Une patte à droite et il perdit pieds. Chahutant poussière, feuille, boue et caillou, il roulait droit sur toi, filant comme un éclair. Tu te propulsa vers l’avant, tes pattes frôlant son corps et ré-atterrit, dos à lui, essoufflé, les yeux écarquillés, tremblant.

Picoté.

Il ne s’agissait plus de froid, ni de fièvre, il s’agissait de tremblement, regard vers le passé, de picotement dans les pattes, de lourdement dans les oreilles. Si chaud, si poussiéreux, si lent, si inadéquat. Tu les entendais, ces familles qui s’inquiétait pour vous. Tu l’entendais, cette foule, criard, boueur, dangereux, fléaux.

Sang chaud.

Retrouvé la chaleur, les pieds à terre, l’isolement des angoisses et du vide, ternis rapidement ton état de santé et ternis d’avantage ton aspect physique. Ta fourrure suinte de sueur. Si tu n’agis pas tout de suite de manière décisive, Uriah. Tu aura toute la meute sur ton dos. Tu releva tranquillement la tête, secouant ta tête avec brusquerie, repris un long souffle, las et tu compris que quelque chose allait terriblement mal. Sekmêt. Tu te retournas vers elle, mais elle était inatteignable visuellement parlant. Entouré par tant de gens, tant de cris, dans d’esprit affolés. Tu ne pouvais plus rien pour elle. Tu fuyait du regard cette ligne de combat que tu venais de franchir. Un tonnerre vibra tes acouphènes. «Trop de gens, trop de sentiment, trop d’événement.»

«Uriah, tu es un seigneur incompris, une chouette ténébreuse veillant silencieusement sur tes frères abandonnés aux bras de Morphée.»

Et Khal dans tout ça. Pauvre Khal. Tu partage ça douleur. C’était un nouveau départ et Khal, faisait partie de la famille. Cette famille que vous vous étiez construit, celle que tu avait toujours cherché.

-Petit. Viens.

Tu t’écartas, plus loin. Loin du bruit, loin du brouhaha, loin de la vie qui t’écorchais les tympans. Il y avait beaucoup à dire et tu comptais bien parler, cette fois-ci. Pour le bien commun, pour finalement comprendre l’endroit ou ton pouvoir pourrait véritablement signifier quelque chose. Tu finis par t’arrêter, là ou était inscrit quelque lettres, sur le roc. «Here, we remain.»

Tu te tournas vers le brun, dominant, avantagé, sérieux, presque supérieur, mais sans grande armure. Ton regard présentait la protection, la douleur, la peine, mais la négligence et l’irréprochable colère qui te hantais, quelque part, entre deux entrailles.
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MessageSujet: Re: MONSTER [ft. Uriah] [libre pour les Brethens qui veulent joindre]   MONSTER [ft. Uriah] [libre pour les Brethens qui veulent joindre] EmptyDim 22 Nov 2015, 14:20

Elle avait eu tort. Tellement tort. Sekmêt avait espéré que le géant beige la reconnaisse, qu'il l'entende, qu'il la voie, et surtout qu'il cesse. Mais au lieu de cela, et malgré l'intervention louable d'Uriah, le monstre avait eu raison de leurs initiatives. Fondant comme un aigle sur un mulot, Khal se jeta sur la jeune louve brune. Et ce fût un acharnement sans nom. La douleur transperça le ventre de Sekmêt. Son abdomen la brûlait et elle n'entendait plus rien que les battements de son coeur faisait écho au grondement de la bête. Puis ce fût le noir alors qu'elle se sentait poisseuse et faible. Etait-elle couverte de boue ? Elle se sentit complètement souillée. Elle n'eut que la vision de son sang imbibant son poil et colorant salement son pelage. Elle perdit pied dans un souffle. Celui du nom de celui qui venait de la blesser ainsi. Le nom de celui à qui elle n'en voudrait pas, même s'il avait tenté de la tuer, volontairement. Elle l'avait vu dans son regard fou. Khal avait voulu la tuer. Etait-ce à cause de leur dernière rencontre, lorsqu'elle lui avait avoué en quelques gestes ce qu'elle espérait secrètement ? Elle ne le saurait peut-être jamais. La mort la guettait. Sekmêt avait besoin de soin d'urgence pour avoir une chance de survivre. Le monstre qu'avait été le géant ne l'avait pas raté.
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MessageSujet: Re: MONSTER [ft. Uriah] [libre pour les Brethens qui veulent joindre]   MONSTER [ft. Uriah] [libre pour les Brethens qui veulent joindre] EmptyDim 22 Nov 2015, 16:58

Monstre.
Le grand beige vacilla sur ses pattes. Il n'était qu'un Monstre. Peut-être avait-il tué Sekmêt, il l'ignorait encore. Et si elle vivait toujours, elle pourrait mourir de ses blessures. Des blessures qu'il lui avait infligées. Et il était pleinement responsable de ses actes. Il avait utilisé son pouvoir, un soir de pleine lune. Qu'importe si c'était pour sauver une vie, il l'avait fait et il était responsable des torts qu'il avait causé. Bien égoïstement, il préfèrerait que le gamin meure plutôt que Sekmêt. Il ne comprennait pas trop pourquoi il tenait autant à la loupiotte. Était-ce parce qu'il était son mentor ? Parce qu'il l'avait entraîné, regardé s'améliorer, grandir, devenir louve ? Il se souvenait de leur dernière rencontre. Une bizarre de sensation, comme à chaque fois qu'il y pensait, l'envahit. Ce n'était qu'un béguin de gamine pour son mentor, assurément. Il se secoua. L'heure n'était pas à ce genre de pensées.

Monstre.
Voilà ce qu'il était. Bien sûr que Sekmêt ne l'aimait pas, pas vraiment. Personne n'aime les Monstre. Il ne dit donc rien, son regard vidé d'expression suivant Uriah dans ses mouvements. Un autre qu'il aurait pu tuer. " Petit ", qu'il disait. Ah ! Le Khal était immense, même sous sa forme normale. Mais il ne dis rien, même s'il se serait normalement offusqué d'une telle formulation aux ressentis paternalistes. Éventuellement, il reprendrait du poil de la bête et ferait bien sentir à l'autre loup qu'il était tout aussi dominant que Suète ou Aendil. Si Khal était dominant, il ne souhaitait cependant aucun poste de pouvoir, et ce depuis le début. Car on ne saurait donner à un Monstre trop de pouvoir. Cela serait trop dangereux. Il le suivit, donc.

Monstre.
Il se tînt devant lui, là, dans toute sa splendeur Monstrueuse, les yeux baissés sur ses pattes. L'une d'elle était macculée de sang, celui de Sekmêt. Il ne pouvait en détacher son regard. Un bout de fourrure était coincée sous l'une de ses griffes. Il resta donc silencieux. Il n'avait rien à dire. Ni excuses, ni explications, ni regrets, ni insultes. Khal ne connaissait que vaguement Uriah. La seule personne à qui il aurait pu êtrecapable de partager ce genre de pensées, il l'avait brutalement blessée. Le mâle taciturne resta donc cloîtré dans son silence. Si l'autre souhaitait parler, il le ferait.
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MessageSujet: Re: MONSTER [ft. Uriah] [libre pour les Brethens qui veulent joindre]   MONSTER [ft. Uriah] [libre pour les Brethens qui veulent joindre] EmptyJeu 10 Déc 2015, 15:40

[Boaf ._.]

Uriah, tu aurais du comprendre à l’instant même ou tu a incité Khal à te suivre, lui qui te dominait en taille, qu’a l’heure actuelle, il était impossible de venir apaiser un monstre qui, même disparu, restais totalitaire dans les yeux du loup qui se tenait devant toi. Ne voit tu donc pas, Uriah ? Ne vois tu donc pas dans ce regard, ces milles soleils qui brûle de haine, ces redoutables doutes sur la survie de son élève, ces milliers de doute sur ce qu’il était réellement et sur la place qu’il avait à prendre, lui qui était différent ? C’était un grave problème, mais tu était le seul à pouvoir le régler, non ? Alors que ferait tu ?

Destruction

Dans une très longue joute, presque éloquente, tu interrogea du regard le grand beige qui, affaissé, n’osait pas quitter ces pattes des yeux (avec raison). La toison de ces pattes était tâchés du sang de la jeune Sekmêt. Rouge. Écarlate. Métallique. Toi qui avait été si proche de son corps lorsqu’il c’était tourné vers elle plutôt que vers toi, tu ressentait, coller à ton palais, coulant sur ta langue, ce sang que tu n’avais pas su éviter. Tu ne le montrais pas, mais ton regard tourbillonait si vite, si fort, tu t’en voulais. Tu avais donné naissance à un terrible sentiment dans ta poitrine. Ce «monstre» avait pris une initiative que tu n’avais pas anticiper et maintenant, la vie d’une jeune louve ne tenait qu’à un fil.

Brûlure

Tu fis grincer ta mâchoire de faire, pour finalement rétissier tes paroles. Tu n’avais rien à dire, mais tu devais savoir quelque chose. Le caractère de Khal pouvait être sérieusement composé de toute sorte de chose, mais la bête également. C’est d’elle dont tu avais besoin de savoir des choses. Tu inspira profondément, ton cuir déchiré voltigeant sous ton ventre. Tu attendis quelque seconde, prenant même le temps de retirer ta veste et de la balancé plus long. Lasse, tombant au sol comme une plume tombant du corps d’un oiseau. Cette veste était le vestige de pas mal de chose…mais elle ne servait plus à rien désormais, perdu, déchiré.

Angoisse

Tu te râcla la gorge pour attirer l’attention de Khal. Ton regard était stable, mais inquisiteur.

-Incroyablement puissant, je dois l’avouer. Incroyabement rapide aussi. Dit moi, Khal…quand cette grande bête s’estime-t-elle repue ? En aurait tu la moindre idée ?

Tu plissa les yeux, sachant que ta questions viendrais probablement le perturber et qu’il n’y avait aucune garantie que Khal ne te sauterais pas au visage. Tu glissa ton regard sur le ciel, toujours gris, toujours blasé, presque éphémère.

-Qu’est-ce qui l’a provoqué ?


Tu tourna ton regard vers lui, toujours légèrement essoufflé par ta course. Tu ne savais pas quoi dire d’autre, mais tu avais besoin de savoir pour en parler aux autres, pour éviter que tout ça se reproduise. Pour protéger ta famille, pour protéger Khal des monstres intérieurs qui le ronge. Après tout, n’est tu pas le mieux placé pour savoir ce que ça fait que d’être rongé par les monstres ?
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