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| Let it all go ~ feat Azura | |
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Dee » Habitué'
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| Sujet: Let it all go ~ feat Azura Jeu 26 Mai 2016, 01:32 | |
| Je te conduirai au désert et là je parlerai à ton cœur. Pendant quelque temps, je me laisserai guider par lui et nous déambulerions au coeur de notre vie trépidante, puis je lui montrerai la douceur, les causes actives qui régisse tes valeurs et lui parlerai de guerre et de sacrifice pour l’endurcir. Il existe une solution, mais tu devras l’apprendre avec courage, Azura.
Azura, ma fille. Me permettrais tu de me servir de toi comme un signal d’alerte à ma longue vie qui s’achève enfin ? Me permettra tu de te guider lorsque parler tu ne pourras plus faire, car tu te sentira perdre la tête ? J’aimerais utiliser ton coeur, ta tendresse et ton courage comme point central à toute la fierté qui parcours mes veines. Ainsi, je ne perdrai pas de vu ce que j’ai toujours voulu pour toi, pour ta soeur. Pour la famille….En regardant derrière nous, derrière moi, je vois mes traces relevé le chemin sur lequel je glisse. Je suis aller plus loin que je ne pensais pouvoir le faire. Tant de chose me manque plus que je ne le pensais. Ta mère, vivre, parler. Ressentir. J’ai découvert par hasard une nouvelle définition de la vie, c’est celle-ci: la vie vaut ce que nous sommes capables de risquer pour elle. J’ai aussi découvert l’amour où il n’était pas censé exister, juste devant moi. Ça m’a mené à me refaire une raison, c’est d’ailleurs pour ça que je suis partie. Silencieux, éloigné, mais toujours un regard vers vous tournés. Oh, ma fille. C’est bien tranquille ce soir dans mon coeur. Mon coeur bât une danse vasculaire que je ne lui est jamais ressentis.
Aujourd’hui, Uriah se sentait fatigué. Fatigué d’avoir autant marcher, d’avoir autant vieillis. Il vivait certes de son mieux, un rêve au couleur opaline et dansait, tel le vieux crouton qu’il était, au milieu des forêts qui se dessinait tout autour de lui. Sa vie, il l’aimait maintenant à mourir. Elle avait été fait d’embuche et d’une audacieuse aventure, qui l’avait mener à se relever et à tenter des choses. Il le savait, sa vie lui avait été cadeau empoisonné, servis sur un plateau d’argent. Sa vie avait été un ciel d’été, dans lequel planait des nuages. Des nuages qui avait danser pendant des années sous ses yeux sans qu’il ne l’ai apprécie à leurs juste valeurs. Le savait-il, maintenant à quel point ces nuages lui avait et lui serait toujours précieux ? Oui. Finirait-il d’avancer sans de nombreuse incertides ? Certes.
Toujours avançant d’un pas lent, son corps sautant chaque mètre avec rigueur, Uriah vint s’arrêter sous un grand chêne qui donnait une jolie vue sur le champ de dolmen. Pierre touchant le ciel, ombre grimpant la terre. Un air satisfait courait partout sur son visage et cette fois, il savait. Il l’avait vu le suivre dans l’ombre des dolmens qu’il avait traverser. Il pensait avoir vu le diable. Habillé de rouge, une carrure impossible à identifier, impressionnante et large, du coin de l’oeil il lui avait sourit quelque fois avant de s’y rendre. Peut-être était-ce Aka qui revenait chercher ce qu’il lui avait prêter. En regardant derrière lui, Uriah ressentis ce gout amer de métal sur sa langue. Était-ce une mise en garde ? La mort lui pesait sur les épaules, mais il savait qu’il ne s’y laisserais pas tomber tout de suite. Il laisserais Aka le suivre pendant encore un petit moment. Le temps que les derniers jours de sa vie retire tout ce sang sur ces pattes. Le temps d’espérer devenir un meilleur homme, un meilleur père.
Ouvrant de nouveau les yeux sur ce paysage qui commençait doucement à se coucher au rayon du soleil, Uriah eu en tête un vieux poème que Rey lui avait souvent raconter pendant leur voyage.
«Je serai bon et j’aimerai le monde comme je le dois. Oui je serai bon pour toutes les fois où je n’ai jamais pu, où je n’ai jamais essayé.»
Esquissant un nouveau sourire, cette fois agrémenter d’un sursaut déchiré, un hoquet qui lui fit frémir les côtes, Uriah serra les dents. Il jeta un regard vers le ciel avant de prier pour que son père, sa mère, Rey que quelqu’un l’écoute et lui pardonne.
«Mon passé a eu un goût amer. Pendant des années, j’ai brandis ma gueule de fer sans l’ombre d’une faiblesse, où c’est ce qu’on en a dit….J’ai été insensible, j’ai été impitoyable, j’ai juger la nuit, je l’ai côtoyer, j’ai glisser en elle à mon avantage. Mais le sang dans ma gorge, sur mes pattes, me fait peur à mort…peut-être me réveillerais-je demain matin pour ne m’apercevoir que tout cela n’est qu’un rêve? Pour toute la lumière que j’ai éteinte, pour toutes ces choses innocentes dont j’ai été l’envie, pour toutes les plaies que j’ai causés et les larmes, pour toutes ces choses que j’ai faites toutes ces années, oui..pour les étincelles que j’ai piétinés dan l’ombre sans remords, pour toutes ces fois où je n’ai pas osé, je vous en pries, permettez moi un pardon. Une émotion. Un beau souvenir, doux comme les pétales d’une fleur sur laquelle se dépose la brume d’un court matin d’été.»
Uriah soupira en déposant tranquillement sa vieille tête grisâtre sur ses pattes. Cette fois, son repos viendrais bientôt et il le laisserais venir, mais il souhaitait profiter encore un peu de ce merveilleux soleil couchant qui lui réchauffait la peau. |
| | | Hiwell » Affirmé
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| Sujet: Re: Let it all go ~ feat Azura Jeu 26 Mai 2016, 14:30 | |
| Thème
Will I be lonely ?
En ce jour printanier les plaines appelaient. Le soleil luisant semblait l’attirer, comme un aimant dans les lois du magnétisme. Les fines pattes de la jeune louve foulaient l’herbe qui renaissait en cette belle saison qu’elle aimait tant. L’odeur, le ciel, le soleil, la pierre, l’air, tout avait une autre allure, une autre ambiance, et celle-ci relaxait la jeune louve. Mais aujourd’hui, c’était étrange.
Des fourmis parcouraient le corps de la louve et la secouait de spasmes légers. Ses pas furent plus rapides, effrénés, et la bise la fit s’envoler. Elle avançait bien plus vite au pas que n’importe quel loup, et cela s’expliquait à la lueur bleue vive qui émanait de son cou. Ses yeux du même bleu étaient vifs, et elle ne comprenait pas vraiment ce qui était en train de se passer. Elle se rendait au Dolmen des perdus, elle voulait y aller sans pour autant pouvoir l’expliquer, et cela l’agaçait. Elle commençait à s’exaspérer toute seule à se dépêcher comme ça dans un lieu où elle n’avait pas forcément envie de se rendre, quand elle vit, au loin, d’une façon indistincte, une ombre. Des paroles floues en émanait, et, cette-fois, elle se mit à courir dans les fourrées.
Papa. Elle pouvait le sentir, de toute son âme, de tout son corps, et au fur et à mesure qu’elle s’approchait, elle le vit plus distinctement. Elle eut un mouvement de recul, hésitant à s’approcher. Il semblait faible. Lui qui avait toujours été fier, droit, défendant ses valeurs à tout prix, même à celui de l’amour de ses filles. Elle ne comprenait pas ce qu’elle ressentait. Son émotion était forte, mais impossible à identifier. Elle se tût, tandis qu’Uriah, qui ne l’avait encore pas remarquée, parlait, à qui ? À quoi ? À Rey ? À lui-même ?... À…
«Je serai bon et j’aimerai le monde comme je le dois. Oui je serai bon pour toutes les fois où je n’ai jamais pu, où je n’ai jamais essayé.»
Elle se demanda à quoi il faisait allusion, mais, toujours en retrait, elle tendit encore ses longues oreilles.
«Mon passé a eu un goût amer. Pendant des années, j’ai brandis ma gueule de fer sans l’ombre d’une faiblesse, où c’est ce qu’on en a dit….J’ai été insensible, j’ai été impitoyable, j’ai jugé la nuit, je l’ai côtoyé, j’ai glissé en elle à mon avantage. Mais le sang dans ma gorge, sur mes pattes, me fait peur à mort…peut-être me réveillerais-je demain matin pour ne m’apercevoir que tout cela n’est qu’un rêve? Pour toute la lumière que j’ai éteinte, pour toutes ces choses innocentes dont j’ai été l’envie, pour toutes les plaies que j’ai causés et les larmes, pour toutes ces choses que j’ai faites toutes ces années, oui.. pour les étincelles que j’ai piétinés dans l’ombre sans remords, pour toutes ces fois où je n’ai pas osé, je vous en pries, permettez-moi un pardon. Une émotion. Un beau souvenir, doux comme les pétales d’une fleur sur laquelle se dépose la brume d’un court matin d’été.»
En fronçant les sourcils, Azura comprit qu’il essayait de se faire pardonner ses péchés… Comme lorsque l’on attendait la mort.
« NON ! »
Un cri. De douleur, de haine, de tristesse. Quelle émotion choisir ? Quelle émotion choisir lorsqu’il s’agit de tout à la fois ? Tout cela mêlé à l’amour, l’amour d’une fille pour son père, qui était en quête de gagner sa réciprocité, son soutien, ses conseils, sa présence. Comment décrire la réaction d’une fille sur-émotionnelle et hyper émotive, où ses propres sentiments, ses propres émotions prenaient le dessus sur elle, jusqu’à la contrôler ? Comment se contrôler, quand même son pouvoir est de déchaîner une tempête autour d’elle alors qu’elle souffre tant émotionnellement, alors qu’elle arrive à peine à comprendre ce qu’elle venait de voir, ce qu’elle venait d’entendre ? Comment décrire ce déchirement, son cœur retrouvé écrasé entre deux pierres sans pitié, comment décrire cette envie sans faille d’arracher son cœur de sa poitrine tant ce dernier lui faisait mal physiquement à force la faire souffrir moralement ? L’amour, quelque chose de magnifique et si terrifiant à la fois. Elle voyait tout espoir s’envoler, tout espoir de gagner sa présence, son amour, de partager sa vie…
Uriah devait s’être rendu compte maintenant, que sa fille, la tempête émotionnelle était là et avait écouté. Qu’elle avait compris qu’il était sur le chemin de la mort et qu’elle en était dévastée à présent. Puisque le vent devait le heurter, lui comme elle, chose qu’elle ne contrôlait pas car elle ne pouvait calmer sa colère et les larmes qui coulaient sur ses joues qui traduisaient la tristesse si profonde qui surgissait depuis tout ce temps.
Mais elle s’en épuisa tellement, qu’au bout de dix bonnes minutes à rester immobile, à lutter contre cette tempête extérieure comme intérieure, elle s’écroula au sol, roulant sur les flancs jusqu’à son père, stoppant le vent déchaîné, laissant place à une très épaisse brume chargée d’humidité, si ce n’était pas que l’on se mouillait à rester dans cette brume. Les yeux fermés à s’en faire mal aux paupières, Azura tenta de se calmer.
« Papa, pourquoi tu ne nous a pas dit que tu te mourrais ? »
Ses yeux bleus pâles se levaient vers le vieux loup, embrumés de larmes qui ne cessaient de couler.
Elle se sentait tellement faible à ne rien contrôler de la sorte.
« Pourquoi… Même ça, tu te serais bien passé de nous le dire ? En quoi est-ce si difficile ? »
Et, sur ces derniers mots, sa voix se brisa.
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| | | Dee » Habitué'
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| Sujet: Re: Let it all go ~ feat Azura Jeu 26 Mai 2016, 17:14 | |
| Plus la journée se tirait elle-même une jolie révérence, le soleil lui, n’avait rien perdu de sa chaleur et continuait de se réfléchir sur la surface marron du pelage d’Uriah avec un éclat magnifique. Réfléchis, mais jamais stable, quelques ombres parcourait ainsi son corps, faisait d’un lui cet être immobile, mais qui de loin donnait l’impression d’être une énorme ombre mouvante. En ce moment, rien n’aurait pu lui être plus favorable comme dernier instant. La vie lui avait-elle fait un cadeau ? Il ne le savait et préférais ne même pas y penser.
-NON
Brutalement tu l’entendis crier et ça te fis sourire. Tu l’avais si souvent laisser bercer tes soupires, ton sommeil lorsque tu revenais au petites heures du matin. Tu l’entendais crier, jouer, créer un tableau d’enfance qu’elle n’oublierais pas. Cette voix tu le savais : se ferais un jour bientôt entendre dans le monde, avec une grande férocité. Tranquillement tu ouvris les yeux, à peine même capable de sursauter lorsque quelqu’un faisait éruption. Mais cette douleur qui tenait ton échine par la main, tu la ressentais, et tu souffrais, mais pour toi, ombre si fière qui aujourd’hui était venu défier le soleil…Tu ne voulais cette fois encore, ne pas te montrer vulnérable. Tu attendis donc, Uriah, que ton corps s’habitue à sa nouvelle position avant de dé-serrer les dents. «Non…»
Tes poumons cherchant un brin d’air, tu plias ton corps un peu plus vers la droite pour regarder cette masse qui t’avais tirer de ton semi repos. Azura. Elle se tenait droite et irréprochablement magnifique. Ses yeux bleus…tu les avait souvent regarder de loin. Avec un déchirement au cœur et un sentiment étrange. Rey. Elle te rappelait Rey. Et tu l’aimais, oh oui tu l’aimais. Tu le regardas un instant, sans rien faire, sans rien dire. Peut-être n’avais tu pas changer. Que finira tu par faire, Uriah ?
***
Rey…Tu me rappel Rey. Toi et ta sœur, je vous est si souvent regarder. Si longtemps admirer. M’en voulez vous de n’être presque jamais venu partager avec vous tout ce que je sais, tout ce que j’ai rencontrer ? M’en voulez vous de ne pas avoir écouter vos milles et une histoire ? Celle qui parlait d’ange, de dieu, de coquerelle géantes et de ver ninja ? Sachez le, je me nourrissais de vous entendre rire et de vous aimer, je m’en abreuvais. Ce sont ces geste remplis de promesses qui me gardait en vie, debout contre le vent. Ah, maudite promesse. Ce sont peut-être d’ailleurs celles-ci qui vous ont fait fuir, qui nous fait divaguer sur la rive qui se trempait chaque jour un peu plus de notre passé si douloureux. Mais la marée que j’ai créer, que j’ai tenté pendant des années d’éloigner en protégeant en silence ce qu’il me resta n’aura eu de résultat que de m’éloigner peu à peu, avec des années qui m’auront laisser toujours un peu plus vieux.
Azura. Pardonne moi. Toi moi et ta sœur, nous aurions du être comme des feus d’artifice et ces étoiles qui créait de la musique lorsqu’elle explosait dans le ciel. Avec vous, j’étais si vivant et comme tous les morceaux de mon cœur qui reste…ils se percutent enfin. Azura, pardonne moi. Arrête le temps parce que je ne veux maintenant plus fermer les yeux. Sans vous je me sentirai brisé, de nouveau la moitié d’un tout que j’avais moi-même créer et protéger. Sans vie je n’aurai plus de patte à tenir, d’amour à ressentir. Et alors que mes yeux vert se posent sur tes yeux d’azur, Azu’, j’ai compris. Mon rôle avait été d’être un voilier et de compter sur vous, mes voiles, pour nous laisser porter et découvrir un monde nouveau. Et ce cris venait me déchirer le cœur. Mes poumons tentaient de plus en plus difficilement de chercher leur air. C’est ce que j’avais créer. J’avais créer un malheur que je n’arrivais plus à contrôler. Un peu comme tu n’arrive toi-même pas à comprendre cette tempête qui s’anime autour de nous. Calme toi, Azura. C’est ce que mes yeux tentent de te dire. M’entends tu ? M’entends tu comprendre que j’aurais sans doute pu éviter que cette dispute prenne de telles proportions ? Vois tu défiler dans mes yeux, les souvenirs de toi petit qui me caressait silencieusement le cœur ? Loin, sont la pureté et l’imprévoyance suspendu à cette frêle candeur infantile de ton âge. Tu comprends maintenant et tu a peur et c’est un peu de ma faute. Le vent me fouetta, rabattant brusquement mes cheveux vers l'arrière, et j'entendis alors de nouveau cette désolante panique dans le timbre de ta voix. J’aurais eu envie de crier ton nom, pour te rappeler à moi, mais je sentis un claquement chaud comme un coup de feu dans ma mâchoire, ainsi qu’un goût amer de métal. Une nouvelle foulé de sang voulais ressortir, mais je me contenta de la ravaler, pas question de te laisser me voir dans cet état, non….
Qu’est-ce qui t’effraie le plus ? La mort.
Je vis tout à coup que les larmes coulaient sur ses joues, mais cependant le vent continuait de chanter tout autour de nous. Doucement, quelque chose coula en moi, la chaleur, au même rythme que la tempête s’affaissait, un soupire s’échappa de mon cœur pour tomber dans les paroles de ma fille. Son nom j’eu envie de faire jaillir de mes lèvres, mais des larmes vint brouillé mes yeux, espérant couler sur ce souvenir qui me ferait du bien. Affaissé par ce qu’elle n’arrivait pas à gérer elle c’était approcher de moi. Et ressentir enfin sa peau, sur la mienne, c’était ce qu’il y avait de plus rafraichissant. Ma Azura, mon étreinte, ma vie. «« Papa, pourquoi tu ne nous a pas dit que tu te mourrais ? » Mon cœur s’entredéchira…la mort. Elle savait. Bien-sûr qu’elle savait. Déchiré par l’envie de lui cacher, du bien paternel que je lui devais, je ne pouvais plus leur mentir. J’avala ma salive avant de m’approcher vers elle, déposa ma tête sur la sienne, les yeux fortement serrer, pour m’empêcher de souffrir de voir ces yeux si triste. Je fût soudain sauvagement dépassé par ma respiration, qui, au bout d’un moment de terrifiante intensité s’arrêta, sec, puis se remis à fonctionner normalement. Était-ce l’angoisse ? Lorsque nous étions ensemble, le temps n’avait jamais contracté l’angoisse… Parce qu’avec toi à mes côtés, tout semblait venir naturellement.
«Azura…calme toi. Cette fois papa est là. Papa te tiens. Sans toi je serais un gâchis bien pire.» Une vilaine toux brula le fond de ta gorge mais tu ne t’arrêta pas pour autant. Tu n’avais jamais su quoi dire pendant tant d’année, cette fois, tu te laisserais aller.«Je ne sais pas. J’imagine que j’ai été trop absorbé à vous protéger et à vous regarder grandir que j’ai préférer oublier que mes muscles me faisait d’vieux os.»
Je ne savais pas quoi dire, je n’arrivas plus à être aussi fort qu’avant. C’était comme si, en plus de la vieillesse, la voix briser d’Azura, celle que j’avais si longtemps tenter de protéger, s’approchais maintenant de cette douleur que j’avais ressentis pendant des années. L’amertume et ça, ça me faisait peur, terriblement peur.
«Je ne sais pas. C’est difficile parce que…parce que. Ton vieux père à peur.»
La voix trépassante, je serra un peu plus encore cette fille que j’avais éloigner pendant si longtemps. Je ne laisserai pas mon coeur vide. There’s so much more for me, I know that now. |
| | | Hiwell » Affirmé
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| Sujet: Re: Let it all go ~ feat Azura Ven 27 Mai 2016, 12:00 | |
| Des yeux perçants.
Des yeux bleus azur qui rappelaient à Uriah, à travers les yeux de sa fille, sa bien-aimée Rey. Comment comprendre la tristesse de ce vieux loup, d’avoir perdu l’amour de sa vie, et de ne pas savoir s’y prendre avec l’amour de ses filles ? Bien-sûr qu’Azura en voulait terriblement à son père. De ne pas l’avoir aimée assez pour la laisser entrer dans sa vie, elle et sa sœur. De ne pas avoir été là, alors qu’elles grandissaient de jour en jour, alors qu’elles apprenaient la vie au fur et à mesure des mois et maintenant des années. Elle avait toujours gardé cet espoir, cette chose à quoi se raccrocher, cette encre postée dans le ciel en hauteur, qui semblait très haute, mais pas impossible à atteindre, avec un peu de persévérance, de patience… De temps. Oh oui du temps, ce temps, cet ennemi, cet ennemi de tous qui prenait la vie des uns et des autres, un par un, causant du tort à ceux qui entoure ce que la vie a pris… Elle aurait aimé, oh tant aimé sauter du plus haut qu’elle pouvait, s’aider de son pouvoir et apprendre à le contrôler, pour qu’elle puisse s’envoler et étreindre le plus fort possible cette encre si loin et si proche, comme une carotte devant un âne… Cette chose tant désirée, et pourtant si simple… Pourquoi la vie ne lui a-t-elle pas laissé au moins un petit peu de temps pour avoir la chance ne serait-ce que de la caresser, cette encre… Cet espoir, d’amour et d’appartenance…
Mais il était là, son papa, déchiré, à regarder sa fille d’aussi près pour la première fois, à l’étreindre pour la première fois et très certainement la dernière. Cette sensation, frissonnante et affolante, encore inconnue et tant espérée, donnait la chair de poule à la jeune louve sous son court pelage crème. Les yeux verts perçants encore, pour son âge, d’Uriah, qui se posèrent sur ceux d’Azur de la jeune Brehten, était si intense que son cœur faillit exploser encore une fois.
Contrôle. Con-trôle.
Elle ferma les yeux un instant, l’espace d’une seconde, et regarda à nouveau son père. Les cheveux humides de cette buée qui entouraient les deux loups, leurs pelages, leurs cils… Tout était imprégné de la tristesse si profonde, et si pure à la fois de la femelle. Mais elle voyait bien les larmes perler aux yeux d’Uriah.
Elle ne le supportait pas. Il n’avait pas le droit.
Il respirait si vite. Il semblait si faible. Elle se sentait si désemparée, si inutile, mais que pouvait-elle faire ? Elle avait envie de hurler, de pleurer, de s’envoler dans les airs et établir son foyer sur les doux nuages où personne ne pourrait l’atteindre. Elle tenta de remplacer chaque détail négatif de son père vieux et mourant par un fait de la nature, un nuage, un ciel gris, un brouillard chargé d’humidité… Les larmes d’Azura coulèrent de plus belle, tandis qu’elle écouta son père.
«Azura…calme toi. Cette fois papa est là. Papa te tiens. Sans toi je serais un gâchis bien pire.»
Elle but ses paroles, ses yeux plantés dans les siens, retenant chaque mot, ainsi que le son rauque de la voix d’Uriah.
«Je ne sais pas. J’imagine que j’ai été trop absorbé à vous protéger et à vous regarder grandir que j’ai préféré oublier que mes muscles me faisait d’vieux os.»
C’était impossible de se calmer. Le vent soufflait dans leurs tignasses tandis qu’Azura tentait de se concentrer et chasser ses émotions destructrices et envahissantes. Une véritable malédiction !
«Je ne sais pas. C’est difficile parce que…parce que. Ton vieux père a peur.»
Et sur ces derniers mots, il resserra son étreinte. Une sensation magnifique, si apaisante malgré le contexte.
Elle posa son museau dans le coup de son père, fermant les yeux et laissant ses cheveux ornés de perles virevolter devant ses yeux et fouetter son visage sans même frémir un instant. Elle vit chaque seconde de cette étreinte pure et si forte, elle sentit son cœur palpiter au rythme de la tempête qu’elle avait déchaîné juste avant. Elle sentit le reste de chaleur qui était encore enfouie dans le pelage d’Uriah, savoura. Elle sentit son odeur et tenta de s’en imprégner. L’air les entoura tous les deux, les faisant flotter sur un petit nuage de brume, l’espace d’un instant, Azura se sentait bien… Elle l’aimait tellement que ça la rendait complètement folle. Elle l’aimait bien plus qu’elle le détestait : c’était indéniable. L’espace d’un instant, d’un moment, elle oublia que son père était vieux, malade et triste, mais qu’il était juste là pour elle, qu’il allait être plus présent, qu’il allait l’aider à se contrôler, qu’il allait partager ses moments de doutes, de peur, d’amour et d’amitié, ces plus beaux moments et ses pires, ses combats, son épreuve de glowstick, son histoire, ses sentiments… Et de sa mère. Rey.
Elle voulait tant savoir comment elle était et comment il était tombé amoureux.
« Je voulais juste avoir mon père. Je ne demandais pourtant pas le ciel… Je m’accrochais, tout le long, à cet espoir de gagner ton amour, ta présence. Je voulais que tu me guides, et partage avec moi des histoires… »
Une nouvelle larme perla à ses yeux.
« Je voulais juste mon père et maintenant c’est trop tard. »
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| | | Dee » Habitué'
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» Feuille de perso' » Points: 316
| Sujet: Re: Let it all go ~ feat Azura Mer 01 Juin 2016, 15:58 | |
| - Spoiler:
L'italique c'est moi qui parle IRL. L'écriture normal, c'est Uriah
«You learned to run from what you feel, and that’s why you have nightmares.» Tragique ironie ou justice poétique ? C’est vraiment effrayant, la puanteur de ta propre peur ne te quitte plus, ne va plus nulle part, Uriah. C’est aussi l’odeur de la mort, l’odeur de la perte. Osera tu perdre encore ? Ne t’arrête pas, Uriah parce que le temps lui continue de tourner. Tic, Tac, Tic, Tac. Le vois tu, ce temps qui passe et qui passe encore ? Derrière toi. À ta gauche. Sous tes pas. Sous ta mâchoire de fer qui se brûle contre ta peau et l’air froid du temps qui tourne. Ressens tu Azura qui détiens ton corps entre ces pattes et qui pleure, qui pleure si fort, si vite tic tact tic tac. La mort imminente de son père qu’elle pensait avoir déjà complètement perdu. Elle ne veux plus que tu lui nuise, elle ne veux plus ressentir de peine, elle ne veux pas te perdre elle te tient donc très serré contre elle. Oh, je sais que tu l’a fait pour elles, pour leur épargner des choses terribles de la vie qui viennent mais tu a échouer et maintenant, la vie te tue pour sa miséricorde.
5,4,3,2,1…
Uriah, regarde où tu te trouve, si vieux, si dur. Dans ton coeur, ressens tu maintenant ces millions de morceaux cassés par l’angoisse ? Je crois que tu as tout simplement eu peur de ne jamais pouvoir ressentir ça à nouveau, n’est-ce pas ? Je sais que c’est complètement dingue de croire en des choses aussi stupides. Maintenant je m’en souviens, ça te ramène au jour où tout à commencé. Ou tu n’étais encore que le seul maître de ton propre corps et où tu avais accepter les conséquences. Uriah…Regarde ta fille aujourd’hui qui pleure encore comme lorsqu’elle est né. Envoi tout balader, repart, recommence tout à zéro.Mais ce n’est pas si simple… Je m’excuse. Le dirait-je simplement assez ? De mes rêves, les fantômes des gens qui sont venus, puis repartis ou des si nombreux souvenirs qui reviennent si vite et qui m’abandonne bien trop tôt, quitteront-ils un jours ma tête ? Autrefois, je ne savais pas si je pouvais renier la mort de Rey, cesser de me l’imaginer, répéter, en tête, pourrissant sur un lit tout aussi moisi. J’aurais aimer aller lui chercher des roses comme font les bonnes personnes, mais à la place j’ai laisser des mots maintenant mort dans sa tête. Puis une centaine de jours plus tard et me voilà rendu vieux avec en tête, un sentiment étrange en repensant à son joli visage. Si à force de côtoyer les étoiles je suis rendu plus froid, je ne pense cependant plus de la même manière aujourd’hui. Tout ces kilomètres de sentiment que j’ai mis entre vous et moi, aujourd’hui sont disparu et ne nous sépareront plus jamais. *** Disparu, le regard un peu vide, mais toujours aussi percutant, Uriah regarda sa fille avec énervement. Pas de colère mais d’appréhension. Sa vue était comme happée dans un autre monde au même titre que ses autres sens. Pourtant, son esprit et son corps était toujours présent comme il c’était rarement sentie dans sa vie. Même si une tempête tournoyais toujours autour de lui, se déposait dans ses yeux, dans ses longues oreilles très peu protégé, s’entichait de la chaleur de sa chair ou de la fatigue de ses veines, Uriah ne bronchait pas. Il était heureux de pouvoir enfin jeter un oeil à cette fille qu’il avait protéger de loin. Il était heureux car cette tempête qui le faisait trembler de froid, c’était elle…C’était SA fille. SA fille faisait naitre devant le monde, à travers la nature dont tous les corps s’abreuvait, la véritable face de ses émotions. Ce qu’il ressentait, c’était simplement l’histoire du monde qui souffrait. L’histoire semblable d’un coeur fou, à l’apparence oublié, délaissé. Ce vent qui fouettait ses cheveux en bataille contre son échine, souffrait avec nous, dans le vide, il tournait si fort qu’il devait se faire mal lui-même sans que personne ne le sentent. Hypnotisé, Uriah ne ressentis pas immédiatement le contact du museau d’Azura dans son cou. Et lorsqu’il le vis, ce fût une sensation magnifique. Il l’a ressentais maintenant, cette joie d’avoir une fille, d’avoir un cadeau inespéré pleurer entre ses pattes et il regrettait amèrement de ne pas avoir eu le temps d’en profiter plus. Oh comme il espérait avoir la chance de se repentir encore quelque temps, pour les voir grandir.
Ce toucher du museau dans son cou vint lui procurer une ligne électrique dans tout son corps, éteignant tout le froid qui lui aurait probablement « briser » les os s’il avait eu à marcher dans une telle tempête. Puis vint ce qu’Uriah avait redouter pendant si longtemps: Les regrets. Et c’était de sa faute. Les larmes qui coulaient des yeux d’Azura venait de lui. Il en était le seul et l’unique responsable. Ces regrets, il y a un petit moment qu’ils les avaient oublier. Comme si l’arrêt d’une seule journée venait de lui coûter la vie. «Je voulais juste mon père et maintenant c’est trop tard.» … Et alors que les temps changent, il en est de même pour les besoins. Et alors que les gens changent, il en est de même pour les histoires et lorsque ce sont les histoires qui changent, rien n’est plus jamais pareil…Je ne peux revenir en arrière, je ne peux arrêter mon histoire. Les pertes ont été lourde mes paroles ont été rude et nous ne pourrons certes ne pas oublier ce qui s’est passé, ce que je t’ai dit ou ce que je n’ai pas su faire. Cependant comme nous ne pouvons retourner en arrière, pas plus que de simplement rester assied et d’attendre que le temps passe, tu apprendras avec délicatesse que t’observer de loin à été également très souffrant pour moi. Dans un cas comme dans l’autre, nous avons tous besoin de faire le point, afin de pouvoir re-organiser efficacement une nouvelle vie. -Azura tu est tombé amoureuse de moi, uniquement parce que je n’était pas amoureux de toi (au début)Tu est tombée amoureuse de ma façon d’en avoir rien à foutre, de toujours rester dans l’ombre, de mon habitude de ne jamais te parler quand je te disait que je le ferai. Tu est tombée amoureuse de moi à cause des étincelles que je te faisait sentir dans tes veines quand je te regardais à travers la brume. Et je sais que tu parlais de moi à tes amis, que tu leur disait même que j’était la personne la plus intéressante que tu ait rencontrée de toute ton existence. Et à un moment, dit moi…As tu finis par me haïr ? Continueras tu de pleurer ta colère si je te demandais de me pardonner ? Saurait tu dénouer ces noeuds dans ton estomac ? Azura je t’en pris, ne me laisse pas chercher ton nom dans les arbres, ou ta chaleur dans la terre qui se trouve sous mes pattes. Ne me laisse pas murmurer ton nom, dans l’épuisante avancé de ma vieillesse. C’est aujourd’hui, quoique bien trop tard, que j’ai réussi à ME pardonner et trouver les mots pour te dire que…Uriah respira un bon coup, la respiration entrecouper par l’angoisse. -Tu me manques. |
| | | Dee » Habitué'
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| | | | Hiwell » Affirmé
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| Sujet: Re: Let it all go ~ feat Azura Mar 26 Juil 2016, 10:12 | |
| Le vent en elle lui creusait la chair.
De ses yeux fragiles et humides, elle distingua une pointe d’animosité dans le regard de son père. Uriah était pris au dépourvu, très certainement. Elle le sentit tendu et presque angoissé. Et elle, elle ne pouvait stopper son torrent intérieur. Azura refusait de voir mourir son père à nouveau. Elle ne l’acceptait tout simplement pas. Ils restèrent ainsi un moment, avant d’entendre la voix rauque du vieux loup.
« Azura tu es tombé amoureuse de moi, uniquement parce que je n’étais pas amoureux de toi (au début).Tu es tombée amoureuse de ma façon d’en avoir rien à foutre, de toujours rester dans l’ombre, de mon habitude de ne jamais te parler quand je te disais que je le ferai. Tu es tombée amoureuse de moi à cause des étincelles que je te faisais sentir dans tes veines quand je te regardais à travers la brume. Et je sais que tu parlais de moi à tes amis, que tu leur disais même que j’étais la personne la plus intéressante que tu ait rencontrée de toute ton existence. Et à un moment, dit moi…As-tu finis par me haïr ? Continueras-tu de pleurer ta colère si je te demandais de me pardonner ? Saurais-tu dénouer ces nœuds dans ton estomac ? Azura je t’en prie, ne me laisse pas chercher ton nom dans les arbres, ou ta chaleur dans la terre qui se trouve sous mes pattes. Ne me laisse pas murmurer ton nom, dans l’épuisante avancé de ma vieillesse. C’est aujourd’hui, quoique bien trop tard, que j’ai réussi à ME pardonner et trouver les mots pour te dire que… »
Amoureuse ?
Hein ?
Azura resta interdite, attendit la suite. La jeune louve attristée n’était pas sûre comprendre ce que voulait dire son père.
« Tu me manques. »
Les longues et fines oreilles de la jeune louve tombèrent en arrière alors qu’elle se recroquevillait sur elle-même. Elle voulait se cacher dans un terrier de renard ou s’enfouir dans la fourrure terne et vieillie d’Uriah. Toute petite, elle leva des yeux embrumés vers lui.
« Je ne suis pas amoureuse papa. »
De sa patte, elle vint essuyer son museau que les larmes de ses yeux avaient mouillé. Elle le considéra, se redressa un tant soit peu.
« N’est-il pas un peu prétentieux de dire cela ? »
Elle stabilisa sa voix, la rendant un peu plus sûre d’elle.
« Je ne suis pas une admiratrice, papa, je suis ta FILLE. Une fille qui avait besoin, avec sa sœur, de son PÈRE. Mais tu n’étais pas là. Non, tu n’étais pas là. Tu nous regardais de loin. Tu nous surveillais de loin. Tu nous admirais de loin et tu te souvenais de maman de loin. Alors que nous ne demandions que d’être regardées de près, surveillées de près, grondées de près, félicitées de près, aimées de près, et de nous parler de maman en face !! Je ne suis pas une louve quelconque du clan, Lexia non plus d’ailleurs. Nous sommes tes… filles ! » Azrua ravala un sanglot, et tenta de reprendre son calme. Le vent fouettait déjà leur poil.
« Je t’aime. Je t’aime parce que tu es mon père. Voilà tout. »
Elle baissa les yeux, déçue.
« Je voudrais tant que je ne t’ai pas manqué seulement à l’article de la mort. Si tu nous aimes vraiment, alors fait quelque chose ! Va prier les dieux, demande leur de t’accorder une chance de te racheter ou de te rattraper auprès de ta famille, ne serait-ce que quelques temps ! Une année, ou deux, ou trois ! C’est déjà arrivé auparavant. Je ne sais pas. Fais quelque chose. Je suis désolée, mais je ne peux pas me contenter de jolies paroles. C’est la première fois que l’on se parle. »
Elle leva des yeux pleins d’espoir et d’amour vers lui, et reprit.
« Je ne te haies pas. Je t’aime bien trop fort. Mais je ne te connais pas. Et j’aimerais que ça change. »
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| | | Hiwell » Affirmé
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| Sujet: Re: Let it all go ~ feat Azura Jeu 08 Sep 2016, 13:47 | |
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| | | Dee » Habitué'
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| Sujet: Re: Let it all go ~ feat Azura Ven 09 Sep 2016, 22:32 | |
| - Hors RP :
Pardon oh my god j'étais certaine d'y avoir répondue lol. J'espère que ça te plaira :3 It's A Mystery. - Poem by Emily Reid How could I be so lost,
In a place I know so well?
How could I be so broken,
In a family so together?
How could I be so lonely,
Surrounded by so many?
How could I be so unhappy,
Surrounded by so much beauty?
How could I be me,
When even I remain a mystery? Hunters search through countless fall, Over hill and wide range to stall. Of deep the woods they sent to dwell, To find a beast from the wishing well. Hope restored with bows at hand, With arrows charge they fly with grand. But soon then after, the hunters were gone, With remnant clothes and arrows be done.Sa tenue, son corps presque inerte et un souvenir sans vie de son état vivant. Son rire encore résonne en écho, mais seul mes oreilles sont en mesure d'entendre. Son sourire de décoloration visible, je me le rappel si bien… mais seul mes yeux sont capables de voir. Sa voix, appelant mon nom, mais seul mon cœur en mesure de souffrir. J'étais entouré, mais je ne pouvais pas la laisser partir, on ne pouvait pas me la prendre, pas maintenant. À ce moment, je n’avais pas su déterrer mon emprise sur son corps si froid, si profondément inerte. Hurlant son nom, les larmes coulaient sur mes joues alors que le courant l’emportait ailleurs. Te souviens tu de ta mère ? Sais tu ce qu’elle aurait pu te dire si à ce moment elle avait été là, pour te tenir à mes côtés, sans chagrin, sans regret, sans colère ? Moi je sais, mais il est beaucoup trop maintenant, n’est-ce pas ? Je puisse comprendre que tu m’en veuille. Je puisse aussi comprendre que tu souhaite que le vent qui tremble en toi me creuse la peau. Je m’en excuse tellement. Il y a 1 an à peine, j’avais en tête que toute relation était un risque. C’était pour moi accepter qu’il n’y avait ni garantie de retour, ni garantie de sauvegarde. Je savais que j’allais changer, mais j’avais peur de ce que le futur pouvait m’apporter. Peut-être aurait-je du l’affronter au lieu de reculer ? Oui…Peut-être est-ce que j’ai douter de vous ? Avais-je peur que vous soyez comme moi, monstre silencieux au cœur aussi pur que le métal sur ma gueule ? Comment…comment aurait-je pu penser autrement avec la mère merveilleuse que vous avez eu ? Si magnifique, si pure, si belle… ** -Tu a raison j’ai été égoïste. J’aurais du être là et j’ai prié, j’ai espérer pouvoir me donner encore quelque années, mais je ne pense pas que les dieux soient à ce point conciliant avec moi. Mais je peux toujours essayer avec ton jolie visage et ta jolie voix, ton appuie m’aidera peut-être un peu…
Uriah ne savait plus quoi faire. Aveugler par la tristesse qui émanait des larmes de sa fille, déchirer par la douleur qui brûlait ces poumons, et étourdit par le sang qui pétrifiait sa gorge. La fin était imminente mais il s’accrochait, car il avait encore tant de chose à dire à Azura. Toutes ces choses qu’un père doit dire à sa fille avant de mourir. Mais c’était une étape à passer et il la prendrait avec bravoure. Se relevant tranquillement, les pattes tremblantes par manque de force, il agrippa dans sa gueule le cou de sa fille, manquant de s’étouffer, la gueule déjà assécher. Pour essayer de la réconforter. Il n’y avait ni pression, ni douleur. C’était sa façon à lui de s’avouer vaincu, compatissant, éternel à tout ce qu’elle lui reprochait, à chaque moment où elle aurait besoin de lui. Il resterait dans son corps, à cet endroit précis où il sentait que son cœur s’ébattait avec rage. Par moment de réflexion, il n’aurait probablement pas accepter le ton qu’elle employait alors que ses paroles lui déchirait les tympans. La colère…Cette colère l’anéantissait. Il se rappelait sa mère, lorsqu’il ne tentait pas complètement de faire des efforts auprès des autres. À ce souvenirs d’ailleurs, Uriah esquissa un sourire apaisé. Il ne pouvait pas s’arrêter. -Alors déjà…laisse moi retirer quelque chose.
Anxieux de se retirer enfin cette cage de fer qu’il c’était lui-même placer étant jeune, Uriah surmonta sa patte jusqu’à sa gueule, pesa l’autre à l’intérieur, déclenchant un mécanisme et laissa lourdement, tout autant que son regard au sol, cette cage qui ne le contenait plus et ne le contraindrait plus jamais. Autour de sa gueule, aucun poil. Brûler par le froid, la chaleur et le frottement continue. Il avait l’air un peu imbécile, le rajeunissant presqu’un peu. Il se tourna enfin vers elle et plia les yeux, gêner. -Je n’ai pas l’air trop ridicule rassure moi Azura…dit-il avec une onze d’hésitation (Faut t’imaginer que oui, il a vraiment l’air ridicule. Un chien nu, mais du visage lol ) Tout allait commencer. Uriah posa un regard pleins d’amour et de tendresse à sa fille en espérant réellement qu’il lui serait possible de se tirer encore avec quelques mois de plus, tout au moins pour pouvoir se faire pardonner cette année d’absence. L’horizon était maintenant devenu montage. Et elle belle et elle avait bien grandis. Il était fière. Et pour la première fois depuis longtemps...il ne s'était jamais autant sentie vulnérable. |
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