Tu veux une histoire ? [PV Godric]

Bravo, Dairo apprécie votre esprit malin ! C'est bien ici que vous mène l'énigme précédente.
Ici, toutefois, c'est plusieurs rires qui tintinnabulent à vos oreilles.
Vous les cherchez, vous suivez ces petites clochettes entre les rayonnages et quand enfin,
vous semblez rattraper ces petites ombres furtives...
Un morceau de parchemin tombe à vos pattes !

Ses ailes qui sont dépouillées,
Ne lui servent pas à voler.
Bien qu'âgé très souvent
Il reste pourtant dans le vent.
Qui est-il ?


La réponse est à envoyée à Cro cette fois, par MP, et bien sûr avec les précédentes pour vérifier que votre cheminement était correct ;)

***

Séchat avait finit par rentrée, avant même d’avoir vu sa famille. Sa couardise n’avait d’égale que sa passion  pour la lecture. Elle n’avait pas le courage dans le sang. Elle ne sera jamais aussi forte et noble d’âme que Thalion ou Geb… Elle secoua son pelage hivernal en posant les pattes sur la terre qui l’attirait. Cette petite île était sa maison. C’était la terre où vivait son âme… Elle y était bien, et elle le savait, elle ne pourrait pas quitter ses lieux de manière définitive. C’était impensable pour le moment. Elle retourna dans la bibliothèque après avoir trottée entre les grands arbres, et quand elle arriva se laissa tomber de tout son poids comme une étoile de mer en poussant un profond soupir de plaisir.

Rapidement elle se roula sur le dos et remua vivement sa queue, un sentiment de plaisir intense et de bien être la traversant. Elle était revenue à la maison. Elle ne voulait même pas pensée à ses rencontres. Elle était chez elle et le reste elle n’en avait pas grand-chose à faire. Elle en avait vu du monde en si peut de temps. Et maintenant il fallait qu’elle trouve le courage de repartir pour voir au moins son cousin ou sa cousine peut être.  Mais pour le moment elle avait réussit !! A sortir ! Et elle gardait de cette victoire un sentiment de satisfaction qui la rendait fière d’elle-même.

Mais maintenant qu’elle était rentrée, elle  voulait retourner dans sa lecture. Elle se releva et remit en place sa coiffure, remettant son collier bien droit. Elle retourna dans le couloir de livre qu’elle avait abandonné un long moment plus tôt. Elle ne savait pas combien de temps elle avait quitté la bibliothèque, mais ne comptait pas l’abandonner de nouveau. Séchat avait remarqué que quand elle était dehors son regard se perdait sur l’horizon, elle se sentait alors happée par celui-ci. Comme victime d’un gigantesque vide qui va l’engloutir toute entière. Cette sensation vertigineuse avait quelque chose d’angoissant qui la rebutait totalement à l’idée de retourner déjà dehors.

C’est pour cela qu’elle s’était replongée dans son ouvrage avec une avidité et un plaisir sans équivalant. Elle ne vit pas la fin de l’œuvre arrivé. Et pris aussitôt un autre livre, mais cette fois un livre d’histoire sur les dieux. Pour changer vu qu’elle avait lu un ouvrage rempli de comtes. La femelle ne se lassait pas de ses lectures. La truffe dans les bouquins, elle avait bougé uniquement pour changer la bougie le lendemain. Mais alors qu’elle tournait la page une odeur étrangère qui venait de s’infiltré et de troubler la senteur des livres lui émoustilla le museau. La femelle mit les oreilles en arrière et tourna la tête vers l’allée de livre sombre dans son dos. Elle ne voyait pas le moindre individu.  Elle hésita une seconde en entendant le bruit de pas résonner le long des murs de la bibliothèque et venir des escaliers.

Elle avait finit par se relever. Dehors il faisait déjà sombre, le soleil se couchant de plus en plus tôt. Un pirate qui vient dans la bibliothèque ? ça aurait quelque chose de très amusant à voir. Elle se demande s’ils savent lire d’ailleurs.  Elle se dirigea vers les escaliers, mais alors qu’elle allait bifurquée elle tomba museau à musée avec un jeune mâle de quelques mois avec une jolie  paire d’ailes et une écharpe. Observa le petit loup en face d’elle, elle le trouva étrangement mignon, et n’ayant pas vu de louveteau depuis très longtemps, celui lui provoqua une sensation de nostalgie dans le cœur. La femelle se décida à s’asseoir devant le cadet en l’observant calmement.

« Bonsoir, je peux t’aider ? »

Elle connaissait la bibliothèque mieux que n’importe qui d’autre, elle savait donc exactement où trouvait quel ouvrage. Elle pourrait peut être trouvé des œuvres intéressantes pour un jeune loup. Elle agita les oreilles, attendant sa réponse.

Elle n’était réellement pas habituée à voir du monde dans la tour de livres. C’était même assez exceptionnel. Et si les Nakhus n’étaient pas désagréable, ils n’en restaient pas moins des claniques. Ce qui, au fond, la tendait un peu. Ils pouvaient décider à tout moment de s’en prendre à elle, elle n’aurait aucune défense, le combat n’était pas du tout son truc. Elle observa le jeune loup en face d’elle, le voyant doubler de volume, à l’inverse de l’effet espéré, cela la fit sourire, elle le trouva trop craquant avec sa méfiance. Il avait reculé pour avancer à nouveau alors qu’elle était restée assise sur les marches, observant le jeune.

Elle comprenait parfaitement qu’il se méfie d’une solitaire, elle-même se méfiait des étrangers, car la peur était inscrit dans sa chair, et qu’elle ne parvenait à s’en dépêtrer. A la question du louveteau elle leva la truffe vers les livres, rabattant sa queue contre ses pattes, fermant les yeux, elle prit une grande inspiration, s’imprégnant des odeurs de livres, d’encre et de cuirs. Puis elle souleva les paupières, et reposa ses grands yeux sur le jeune mâle.

« Séchat, le fantôme de la bibliothèque »

Lui répondit-elle calmement avant d’incliner la tête pour le saluer avec respect et élégance. Puis elle releva la truffe vers lui, tendant son museau en sa direction et arqua les sourcils en humant l’odeur du jeune mâle.

« Toi tu es un Nakhus. Puis-je connaître le prénom de mon visiteur ? Je ne suis pas habituée à voir des curieux monter au deuxième étage »

Observa la louve en se relevant, reculant pour faire comprendre au loup qu’elle n’était pas une menace. Elle songea à le dire également, pour qu’il ne reste pas dans cet état de stress. Elle se rasseyait et l’observa en souriant.

« Tu peux dégonfler ta fourrure tu sais, je ne te ferais aucun mal. Quoi que, ton pelage tout hérissait te donne un air trop craquant »

Avoua-t-elle sans se rendre compte de ce qu’elle venait de dire. C’était sans doute le fait d’avoir croiser Creek un peu plus tôt qui la mettait dans cet état. Le loup était un individu sympa qu’elle appréciait et qui lui avait redonné un peu confiance en l’espèce dont elle fait parti. De plus, elle était de bonne humeur, et avait bien comprit que si elle voulait vivre, elle devait se remettre à communiquer et sortir.