Désastre - Hayndriel [TERMINE]

Vous dormiez, loups. Profondément. Et puis, juste après l'appel de cette mystérieuse voix, vous vous réveillez. Enfin pas vraiment. Votre esprit sait qu'il dort, qu'il est loin de son corps d'origine. C'est une sensation étrange, mais ce monde, aussi insolite soit-il, est réel pour votre nouvelle enveloppe charnelle.

Désastre, tu es un coq araucana !
Hayndriel, tu es un lapin jersey wooly !

Allez donc récupérer ces œufs avant qu'il ne soit trop tard. Car vous le sentez. Quelque chose déchire le continuum ici. Quelque chose de puissant. Et il vaut mieux fuir avant que ça n'y parvienne. Le réveil risquerait d'être beaucoup plus brutal que prévu...

Encore convalescente, Hayndriel avait du mal à dormir en ce moment. Elle avait donc expressément demandé à Raison de lui faire une décoction de plantes pour réellement bien dormir. Et elle était parvenue à sombrer dans un doux sommeil enfin réparateur. Mais quand elle étira longuement ses pattes avant en baillant, elle trouva le couleur blanche bien étrange. Elle se redressa, piétina sur elle-même avant de vouloir faire battre son aile. AH MALHEUR elle n’était plus là elle aussi ? Elle avait donc perdu ses deux ailes ? non non non non !

Elle se mit à couiner mais son couinement fut tout bizarre. Sacre bleu que se passait-il ? La louve tenta de tourner sur elle-même avant de voir qu’elle avait une toute mini queue choupie, et des oreilles toutes longues. Roh qu’elle devait être belle. Elle se dandina avant de voir un poulet se réveiller prêt d’elle. Oh elle ne l’avait pas vu, il avait de l’allure lui aussi.

Mais c’était très étrange comme situation tout de même. En plus la jeune maman ressentait un puissant instinct qui lui disait de trouver des œufs. C’était fort étonnant, même si dans la réalité elle avait des ailes, elle n’était pourtant pas une pondeuse. Elle soupira, secouant son petit corps au pelage clair avant de lancer un regard au poulet, souriante.

« Bonjour camarade ! Je m’appelle Hayndriel, et vous comment dois-je vous appeler ? »

Demanda-t-elle en regardant le petit animal. Si tout cela était un rêve, alors elle pouvait se lâcher. Se montrer plus en jouer, et plus heureuse aussi. Mais toujours aussi douce, la douceur étant sa marque de fabrique après tout. Elle remua sa toute petite queue.

« Cher comparse, je compte sur vous ! Pour… pour je sais pas… Ramasser des œufs, mais je trouve ça bizarre. Mais ça peut être sympa ! »

Allez, profitons donc de se rêve, ça fera du bien. Elle pourra dire à Raison qu’elle a bien dormit, et qu’elle aura vécue une drôle d’aventure dans le corps d’un lapin tout mignon. En attendant, il fallait trouver le saint Graal ! Des Œufs ! Elle se leva sur ses pattes arrières, plissa le regard à la recherche de l’objet convoité tout en humant l’air avant de sentir enfin ce qu’elle cherchait.

« Je crois qu’il y en a un dans les parages, vous m’accompagnez ? »

Demanda-t-elle à l’oiseau à ses côtés en se préparant à partir. Il avait des ailes, peut être savait-il voler. Et s’il était moins rapide, tant pis elle l’attendrait. Le tout étant pour elle de travailler à deux, de faire bonne connaissance, et de passer un bon moment si cela était possible.

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'Chasse à l'Oeuf' :
Désastre - Hayndriel [TERMINE] 0sbm

Un rêve

▬ ft. Hayndriel la lapine

EVENT Printemps 2020.
8 mois.

Désastre ouvre les yeux et un soupir s'échappe de son bec. Il est un coq bien las, au plumage de jaïs et de blanc, à la crête d'un rouge aussi soutenu que ses cheveux en tant normal, et avec ces toupets qui remonte au bout de son bec. Un coq aussi morne que son habituelle forme, et allant à merveille avec la phase émo dépressif dans laquelle l'adolescence le menait.
On devait donc chasser des oeufs, c'est ce que la voix avait dit.

Désastre ne s'étonne plus de rien, il a déjà vécu trop de choses pour pouvoir le faire.
Il se formate donc à cette voix, accepte de l'aider. Il n'a pas le choix. Et puis, un ordre est un ordre.

Puis la lapine à ses côtés parla. Beaucoup, d'ailleurs. C'était déjà trop pour lui : Désastre aimait le silence, et il n'avait envie de perdre son temps à discuter. Son cou se tort, il gonfle le plumage...
Voilà, il répond à sa question et maintenant tourne la tête pour ne presque plus l'entendre.

« Astre. »

C'est le nom qu'il lui donne. Il est dans un rêve, il fait ce qui lui plait.
Donc il ne l'écoute plus, car c'est le côté gauche et sourd qui est tourné vers elle. Il n'avait jamais entendu d'Hayndriel au sein des Etelkrus. Et puis, elle n'était que le produit de son subconscient, ou d'un monstre aux yeux de spiral qui l'aurait plongé dans une réalité alternative : il ne comptait pas sympathiser avec elle, juste ne pas trop s'en éloigner pour répondre à cette quête.
Elle bouge alors, en de petits bonds.

« Cot. »

Conversion du Mmh habituel de Désastre version poulet, voilà voilà.
Il marcha donc à ses côtés, tournant sa tête en des petits mouvements vifs, sondant les environs d'un œuf...

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'Chasse à l'Oeuf' :
Désastre - Hayndriel [TERMINE] Cd0t

Flaire légendaire de louve disparue, voilà une tâche bien difficile que de faire une récolte quand on est dans un rêve et pas soit même en plus. Le coq à ses côtés semble de mauvaise humeur. Bon tant pis, elle fera avec, elle ne va pas s’en offusquer, après tout c’est complètement loufoque tout ça. L’important c’est de participer, et de bien travailler aussi. Alors elle s’élança avec lui dans la lande d’herbe verte, à la recherche d’un œuf, c’est tout ce qu’il faut, un œuf. Au moins un, pour un début, ça ne serait pas mal tout de même. Les oreilles de la lapine se redresse, voilà qu’elle c’est trompée, il n’y avait rien du tout. Tant pis, on va pas se laisser abattre pour ça. Hayndriel remue sa petite queue duveteuse avant de se dresser derrière le coq, Astre hein ? C’est sympa comme nom. A droite, à gauche. A enfin en voilà un !

« J’en vois un Astre ! »

S’exclama-t-elle avant de bondir vers l’œuf désiré. Elle lança plusieurs coups d’œil derrière elle, vérifiant que son compagnon de mission la suivait bien. S’arrêtant finalement à quelques pas de l’œuf qu’elle avait trouvait. Elle vérifia que personne d’autre n’est dans le coin. Elle a le pressentiment qu’ils ne sont pas seuls. Attendant son comparse, elle tâta l’œuf, les oreilles en arrière. Pauvre œuf, il allait geler… Il est glacé. Elle plaqua ses longues oreilles contre son dos avant de passer ses pattes autour de l’œuf, le ramenant vers elle contre son poil, lui faisant un câlin et le frottant doucement pour le réchauffer en attendant le coq.

Quand il fut à proximité Hayndriel poussa doucement l’œuf vers lui pour que son collègue puisse réchauffer l’autre côté. Elle avait peur de trop le bouger de crainte de le casser ou de le voir rouler au loin et de ne pas pouvoir le rattraper. Alors elle le frottait de ses pattes avant contre son pelage. Frottant énergiquement sur une partie, lançant un coup d’œil à son collègue.

« Faut surtout pas qu'il reste glacé, ce serait dommage que son habitant meurt de froid, ça marche de ton côté ? »

Même s’il ne voulait pas trop parler, elle voulait essayer de le faire sourire, idée complètement stupide, mais elle avait le sentiment qu’il était plus jeune qu’elle, et elle se comportait avec lui comme avec ses jeunes frères et sœur. Continuant de frotter l’œuf. Elle se redressa sur ses pattes arrière et l’attrapant contre elle en même temps qu’Astre dans un étrange calîn avec l’œuf entre eux pour bien le réchauffer. Elle libéra le poulet et l’œuf avant de l’humer un peu, à enfin il n’était plus tout gelé comme tout à l’heure. Elle se mit à taper le sol d’une de ses pattes avant, traduisant son contentement. Ils avaient un œuf, enfin, et ils l’avaient réchauffés en plus, le petit à l’intérieur ne risquait pas de mourir. Elle fit un sourire à l’œuf.

« T’inquiète pas, Astre et moi on veille sur toi. »

Puis elle se cala contre son trésor et observa les horizons, plissant les yeux en cherchant un second œuf. Il fallait en ramasser le plus possible. C’est ce que lui intimer une voix dans sa tête. Il fallait absolument en avoir plein. Pourquoi faire, ça elle en savait rien, chaque chose en son temps, et puis dans un rêve, tant pis pour la logique.

Un rêve

▬ ft. Hayndriel la lapine

EVENT Printemps 2020.
8 mois.

Elle était de trop bonne humeur pour lui, cette lapine. Au moins semblait-elle être efficace, car elle trouva un œuf. Et Désastre aimait l'efficacité. Enfin. Pepper lui avait inculqué le fait de l'aimer, de la rechercher. En permanence.
Sautant plus qu'il ne marchait sur ses deux pattes, détendant un peu ses ailes pour garder un semblant d'équilibre via ce corps qu'il apprenait petit à petit à contrôler, voir à apprécier, il vint regarder, tête penchée, la trouvaille de la lapine.

Un œuf froid, gelé qu'elle materna tout contre elle. Mmh.

De sa joue contre la carapace, il constata la température, et conclut comme elle qu'il fallait le réchauffer sous peine qu'il ne meurt. Ses ailes grises et noires trouvèrent la coquille glacée, les battant doucement contre sa surface pour la frictionner tant bien que mal.
La lapine usait de tout son corps, elle, et Désastre hésita. C'était peut-être un truc qu'il aurait pu mieux faire, lui. Les coqs avaient l'habitude des œufs, après tout, plus que les lapins. Mais c'est avec eux qu'on faisait des manteaux en fourrure, alors bon...
Hayndriel lui fit entre sa voix, lui demandant si tout était bon de son côté. La réponse fut brève, expédiée, comme on pouvait s'y attendre avec lui.

« Cot. »

Mieux que rien, ça faisait office d'un oui. La lapine finit par lui saisir les ailes, pour qu'elles et ses douces pattes ne fassent plus qu'un cercle autour de leur bien. Désastre se laissa faire, ayant encore du mal à réagir.

Un petit effort, allez.
Souviens toi que vous deviez trouver des œufs ensemble.

Il souffle par son bec, ça fait un petit chant étouffé. On ne l'entendrait pas beaucoup, sa voix de coq, ce n'est pas lui qui se mettrait à chanter aux premiers rayons du soleil.
Enfin, elle cessa de le toucher, ce qui n'était pas plus mal. Il ramena à lui ses ailes, contre son dos, tandis qu'elle maternait l’œuf. Il n'était pas certain que celui-ci l'entende. Et si tel était le cas, le plaignait un peu dans le non-choix qu'il aurait eu alors, que d'écouter ce monde extérieur qu'il ne valait mieux trop côtoyer.

Un effort, on a dit.

Il creuse le sol de ses pattes. L'une, puis l'autre, des gestes mécaniques qui lui font arracher l'herbe et envoyer la terre derrière lui, dans un petit monticule qui se forme dans son dos. Il continue, creuse plus profond. Il fait le tour de l'oeuf, comme ça, il n'abandonne pas : on lui a apprit à être persévérant. Oui, comme ça ! Voilà un renfoncement où stocker l’œuf, il se déloge de sa position et s'y glisse à merveille. La lapine n'aura plus à s'inquiéter qu'il roule, comme ça, et lui peut d'un battement d'ailes se poser sur lui.
De coq il devient poule.
Il le couvre de son corps et de ses ailes détendues, aidant la lapine à réchauffer l’œuf qui lui gèle les fesses. Il sait son postérieur bouillant, propre à son espèce, et use donc de cette capacité. Il espère juste ne pas le faire éclore, et que son habitant l'appelle alors papa.

Il n'était pas vraiment prêt, pour ça.

A force de rester ainsi positionner, la température de la coquille ne dispose plus d'un écart aussi important avec son corps. Il n'est plus froid, non.
Il en est même carrément chaud.

Et alors que cette pensée le saisit, l’œuf se volatilise, ne restant dans leur mémoire que sous la forme d'un compteur.
Un.
Il fallait encore en trouver d'autres.

Agitant ses plumes, l'oiseau se remet en marche. Et pour une fois, lance un regard sur cette louve transformée en lapine.
Allons-y.

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'Chasse à l'Oeuf' :
Désastre - Hayndriel [TERMINE] 03k5

La lapine avait vu la gêne de son collègue oiseau. Il n’était sans doute pas habitué aux calins. Peut être qu’il manquait d’amour dans a vie ? Elle était si habituée aux marques affectives entre celles de son père et celles de ses cadets. Il allait devoir s’y faire avec elle. Cela lui fera peut être du bien de recevoir des calins, de la tendresse, et un peu d’affection. Elle voulait s’occuper de lui, en même temps que cette étonnante chasse à l’œuf. La petite lapine c’était installée prêt de l’œuf, en surveillance pendant que son comparse le couvait.

Ce n’était pas une mauvaise idée, même si ce serait très amusant de le voir éclore. Quoi que, elle ne s’était jamais occupée d’un poussin et ne savait pas du tout ce que ça pouvait manger ou la façon dont ça pouvait réagir. Et puis s’ils devaient chasser des œufs, les faire éclore, puis ensuite s’occuper de la marmaille. Ça allait vite devenir ingérable. Alors quand l’œuf disparu totalement, la lapine écarquilla les yeux, mais opina du museau. Oui, c’était bien. Elle lança un coup d’œil à son camarade. Il fallait se remettre en marche.

Elle fit quelques bonds, attendant son ami plumeux. Elle ne voulait pas aller trop vite, ses bonds étaient puissants, et elle allait toujours loin devant, l’attendant ensuite. Durant son attente, Hayndriel se dressait sur ses pattes arrières et scrutait l’horizon à la recherche d’œuf. Mais cette fois au loin elle vit d’étranges lapins. Elle était sûre que ça en été en vu de leur formes et des bonds qu’ils faisaient. Mais intérieurement, elle se doutait que ce n’était pas du tout des alliés. Elle fit demi tour bondissant vers son collègue.

« Filons Astre, y a d’autres lapins, et ceux là n’ont pas l’air commode ! »

Lança-t-elle au coq avant de s’élancer plus loin. Elle savait qu’il suivrait, elle l’espérait du moins. Elle lui lança un regard à quelques mètres, se redressant pour voir l’avancer de leurs ennemis avant de reposer ses yeux sur son collègue.

« Je vais nous chercher une cachette, je reviens vite, suis mes traces si tu me perds de vue ! »

Aussitôt qu’il fut prévenu elle s’élançant dans la lande, s’arrêtant plusieurs fois pour le regarder, et vérifier qu’il n’était pas attraper par leurs poursuivant. Elle s’arrêta devant un terrier couvert de mousse et de branches, inutilisés depuis un certains temps sans doute. Elle repoussa un peu ce qui bouchait l’entrée mais évita de trop marquée le passage. Puis fit demi tour, forçant sur ses pattes arrière pour rejoindre son ami et passer derrière lui.

« Toujours tout droit, à environ 5 minutes d’ici, j’ai débouché un vieux terrier, glisse toi dedans, je surveille tes arrières ! »

Elle le laissa passer devant, attendant qu’il ai avancé de ses petites pattes du plus fort qu’il pouvait. Le rejoignant à chaque fois en deux ou trois bonds puissants. Entre chaque arrêt, elle se lever sur ses pattes arrières, les oreilles dressées, écoutant et observant l’avancée de ceux qui leurs voulaient potentiellement du mal. Elle ne voulait pas perdre son collègue aux pattes de vilains lapins violacés qui ne semblaient pas du tout de bonne humeur.

Un rêve

▬ ft. Hayndriel la lapine

EVENT Printemps 2020.
8 mois.

Perché sur tes deux pattes, tu avises de loin le groupe qui se rapproche de vous. Étaient-ils des lapins à la recherche d’œufs, eux aussi, et dont ta partenaire du moment était issu ? Non. Non, c'était différent. Eux avaient des lances, et l'air peu commode...
C'était une garde, originaire de cette contrée, pas si merveilleuse qu'elle en avait l'air ; quand tu avais la certitude que la lapine était de ton monde à toi.
Eh bien, Désastre.

Tu avais l'art de te mettre dans d'inconfortables situations, ta poisse te suivais jusqu'ici.

Il suivait à son rythme la lapine, apprenant à aller de plus en plus vite, et ne s'était stoppé que lorsqu'elle s'était elle aussi arrêté. Elle était petite, sur ses quatre pattes, mais atteignait presque sa taille une fois hissé sur ses puissants postérieurs.
Le hasard faisait les choses d'une bien étrange façon, parfois : lui qu'on voyait fort chez Aka mais rêvait de l'agile Kiro, se retrouvait aujourd'hui dans un corps plus souple que puissant. Et il s'y faisait bien, ne jalousant l'autre.
Comme quoi.
Cette fois-ci, quand elle se tourna vers lui, il l'écouta sans lui présenter son côté sourd pour la faire taire sans un mot. C'est là, qu'il les avait vu lui aussi.

Et elle s'élança alors, lui sur ses traces. Il court, ses pattes font des grandes foulées et arrache l'herbe et la terre. Il a les ailes repliées contre son corps, la tête alignée avec son dos. Il va vite, très vite, il découvre sa spécialité.
La course.
Et il aime ça.
C'est presque comme ça, acculé au danger, que son air morne l'aurait quitté. Il ne sourit pas encore, mais semble un peu moins blasé.
C'est déjà ça.
Puis elle propose de chercher une cachette, la lapine au nom d'Hayndriel. Il hoche la tête, répond même de vive voix.

« D'accord. »

Et il file, passant volontairement devant la garde pour les attirer ailleurs, pendant que sa comparse cherche un endroit où se cacher. Ses pattes forcent tellement qu'elles lui semblent disparaître.
Il était Bipbip, semant une garde de Coyotes.
Son petit cœur bat vite mais il se sent vivre dans ce rêve dingue, il esquive une lance que l'on jette à son attention. Il ne finirait pas poulet sur une broche.

On l'avait élevé pour ne pas perde, et même dans un monde qui n'était sien il ne pouvait oublier ce fait.

Alors il court, Désastre, il court encore.
Il est un coq fou que rien n'épuise, et quand la lapine le rejoint il se doit de ralentir l'allure pour l'entendre. Il retient les explications, mais se doit de refuser la suite.

« Je les ai semé jusqu'à maintenant, je peux voler. Pars devant, je vais les emmener ailleurs. »

Une phrase, Désastre, félicitations !
Il la laisse donc partir, visualise le chemin. Le coq blanc et noir s'en revient vers la garde. La nargue, repasse devant et s'enfuit. Et ces forts lapins, de les semer d'un battement d'ailes qui le fait bondir au-dessus d'eux.
Il les laisse dans les bois.
Et plane un instant, avant de se remettre à la galoper.
Pour enfin se jeter dans la cachette.

Voilà.
Ils les avaient semés.

Le coq s'assoit alors, le bec ouvert et sa langue pointue sortie parce qu'il n'a plus de souffle et qu'il a soif.
Il finit par le refermer, et souffle à voix basse.

« On les a semé. »

Il ne souriait pas, mais ne semblait plus malheureux. Il était prêt, aussi, à être de meilleur foi dans cette chasse aux œufs.

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'Chasse à l'Oeuf' :
Désastre - Hayndriel [TERMINE] Uu4g

*bzz bzz bzz Keren le lapinou gris atterrit ici avec sa fusée super-sonique pour vous annoncer que vos deux prochains post seront doublés (utilisation de l'objet https://nsa40.casimages.com/img/2020/04/05/200405103407131973.png) pour récupérer votre oeuf actuel. Une fois son méfait accomplit il repart comme il est arrivé, à bord de sa fusée magique*

Hayndriel était revenue pour aider Astre, mais il la chassa en lui disant qu’il avait pu les semer, qu’il y arriverait, qu’elle devait partir devant. Elle trouvait que c’était de la folie, que c’était trop dangereux. Mais il semblait si confiant. Elle hocha la tête, lui disant de faire attention. Elle s’éloignant, galopant dans la lande, les oreilles dressées, avant de bondir dans le terrier et de se cacher au fond, mais de pointer les oreilles vers l’extérieur. Le cœur battant la chamade, la petite lapine attendait impatiemment son ami et collègue, espérant qu’il arriverait vite. Elle ferma les yeux, priant Yurai de protéger ce courage volatile. Et quand enfin il arriva, elle lui fit un grand sourire.

Elle était si contente de le voir, il semblait essoufflé, mais il était là. Et c’était tout ce qui comptait. Elle posa une patte sur son dos en hochant la tête. Lui souriant.

« Je dois dire que, j’admire ton courage »

Souffla-t-elle à l’oreille du poulet. Elle l’avait trouvé tellement courageux et fort. Bien plus déterminé et noble qu’elle ne l’avait cru la première fois. Mais elle était contente que ça soit son partenaire. Même s’ils étaient dans un monde sans dessus dessous, c’était pourtant un très bon camarade et elle était très heureuse de participer à cet étrange épreuve avec elle. Elle c’était habituée à son corps de lapine, et se trouvait même mignonne.

Elle souffla longuement, le laissant reprendre son souffle et son énergie alors qu’elle en faisait de même. Une petite pause s’imposait après cette course folle et cette inquiétude qui les avaient attaqués sans prévenir. Elle secoue son pelage avant de sortir la tête du terrier, vérifiant qu’ils étaient seuls. Elle plissa les yeux en voyant le ciel se couvrir avant de tourner la tête vers son collègue.

« La voie est libre, prend une pause, je vais voir si il n’y a pas un œuf à proximité du terrier, ou s’il n’y a pas une source pour qu’un puisse boire un coup. »

Elle sortie de leur planque avant de sentir quelque chose lui mouiller l’oreille. Elle agita celle-ci de manière frénétique avant de se dresser sur les pattes arrières et de sentir l’eau couler sur son pelage clair. Il commençait à pleuvoir de fine gouttelettes d’eau. Pas de quoi les empêcher de sortir. Enfin elle en tout cas ça ne la dérangeait pas du tout. Alors qu’elle observait le paysage Hayndriel réalisa, elle pouvait voir ? C’était très étonnant. C’était vraiment un drôle de rêve. Mais elle était contente de voir. Elle s’élança un peu plus loin avant de découvrir un court d’eau. Revenant vers le terrier elle mit la tête dedans et souris au poulet.

« J’ai trouvé de l’eau, suis moi. »

Elle attendit qu’il sorte et fit quelques bonds à ses côtés, l’accompagnant jusqu’au ruisseau alors que l’eau du ciel était entré de les mouiller doucement. Le ciel noir grondant, la jeune lapine se sentait inquiète. Le vent c’était mit à souffler fort et l’orage était aussi de plus en plus important. Bientôt la pluie tombait drue, et d’un coup, le ciel se déchira d’un éclair blanc et aveuglant. Tellement puissant qu’elle sentit ses yeux la bruler, elle détourna la tête, et se protégea d’une patte. Mais quand elle rouvrit les yeux, le monde n’était redevenu qu’ombre. Elle roula des yeux en soupirant, géniale elle était de nouveau aveugle. Tant pis, elle savait se servir de ses pattes et de ses oreilles, ainsi que des sensations dans l’air.

Elle se dressa sur ses pattes arrières, pointant ses oreilles, elle entendait un bruit électrique, quelque chose de très fort et de proche à la fois. Son instinct de chasseuse d’œuf lui disait qu’elle était à proximité de l’un d’eux. Mais pourquoi sentait-elle de l’électricité dans l’air ? En plus il continuait de pleuvoir même si c’était beaucoup moins fort que tout à l’heure.

« Astre… J’ai été aveuglé par l’éclair… Qu’est ce qu’il se passe ? On aurait trouvé un œuf couvert de foudre ? »

Demanda-t-elle à son camarade poulet en espérant qu’il ait encore la vue. Ça serait très handicapant qu’il l’est perdu aussi. Elle revenait seulement à son état initiale d’aveugle, ce n’était pas un gros changement pour elle. Et puis elle avait la sensation dans l’ombre de mieux percevoir le monde. Et puis elle avait moins mal aux yeux. Sans doute parce qu’elle ne souffrait plus de la réverbération de la lumière sur le sol, de rayons du soleil éblouissant qu’elle n’avait jamais vu. Elle reposa ses pattes au sol, fermant les yeux. Il y avait des vibrations légères sur sa gauche. Sans doute l’œuf en question. Elle percevait le souffle du poulet, l’odeur de l’animal était très distinctive. Mais désormais dans l’ombre, elle savait exactement où elle était, à quelle distance elle était de quoi.

Elle percevait loin à l’horizon les bruits des lapins de tout à l’heure. L’odeur de la terre brulée par la foudre à quelques pas, et également le son de l’eau. Elle s’avança vers le bruit d’électricité, entendant un éclair, elle fit un bon sur le côté, évitant de se faire électrocuter. Humph ce n’était pas un petit coup de foudre qui allait lui faire peur, la jeune lapine secoua son postérieur et fit un autre bond, esquivant la foudre qui cherchait à la blessé. Elle avait promit à Raison de faire attention, elle s’était promise à elle-même de devenir forte, et de ne jamais abandonner, et elle tiendrait ses promesses, elle ne reculerait pas. Enfin, elle atteignit l’œuf, elle se prit un petit coup de jus et sentis que son pelage était devenu tout électrique. Elle ria en s’imaginant ronde et pelucheuse avant de se tourner vers Astre qu’elle sentait encore à quelques mètres.

« Allé Astre tu peux le faire ! Sa foudre c’est comme une barrière, une fois que tu le touche sa foudre ne te touche plus du tout. Fait moi confiance tu peux le faire ! Tu es assez courageux et assez fort pour ça ! Je le sais ! »

Elle le sait, elle le sent, c’est physique, c’est comme ça avec Hayndriel. Elle a confiance en les autres. Elle est bien obligée de toute façon, maintenant qu’elle est redevenue une aveugle, sa confiance en lui est obligée de se faire plus forte et plus importante. La lapine dont les yeux blancs semblent scrutaient le vide, savait qu’il pouvait décider de venir vers elle chercher l’œuf, puis de partir avec en la laissant en plan. Mais elle lui faisait confiance, et il sentait qu’il n’était pas de ce genre à abandonner un compagnon de mission !

Un rêve

▬ ft. Hayndriel la lapine

EVENT Printemps 2020.
8 mois.

Le contact de sa patte dans son dos lui provoque un sursaut. Il n'aimait pas être touché, Désastre. Il n'aimait pas cette affection à son égard, ses sourires et ses attentions. Il ne les méritait pas, et c'était trop.. Trop déroutant pour lui.
Les personnes qui lui en offraient, ça se comptait sur le bout de ses plumes, les plus grandes. Et parmi elles, il n'en acceptait plus beaucoup.
Sans savoir pourquoi, ici, il n'avait pas peur d'avoir mal. Cette crainte infondée qui grandissait doucement en lui, rongeant ses entrailles, lui tordant les tripes. Lui donnant envie de vomir, dans une secousse, lorsqu'on s'approchait brusquement de lui. Et de préférer la fuite, après avoir montré les crocs. Des canines qui luisaient, des incisives sur lesquelles il passait une langue aussi rouge que ses coussinets, comme si elle ne portait que du sang sur sa surface.

Mais là... Sa patte contre son dos plumé...
Il n'avait pas peur. Il n'aimait juste pas ça.

Pauvre petite lapine. Elle était sympathique, souriante et affectueuse, mais elle devait se coltiner coq aussi terne que lui. Il ne se demanda comment elle le trouvait, et n'aurait pu soupçonner d'elle qu'elle ait deviné l'enfance passé loin de tous jeux et parsemés de rares traces d'affections.
Il se demandait d'ailleurs si s'en était un, de jeux. Ce qu'ils faisaient, là, ensemble.
Chercher des œufs.
...
Non.
Ce n'était pas amusant. C'était une quête qu'on leur avait ordonné de faire.

Et Désastre de répondre aux ordres.

Marche, petit soldat. C'est ce que sa mère à fait de lui. Il obéit aux instances supérieures, dans un trait dominant de son caractère adolescent. A Pepper, plus particulièrement. A Anette aussi. A tout loup qui se serait hiérarchiquement placé au-dessus de lui, tant qu'il n'allait contre les Alphas. Sinon, il aurait dû rapporter, en bon collaborateur, en chien à la solde des plus hautes.
En bon soldat.
Marche, petit soldat...

Il n'a rien répondu à son compliment. Elle l'admire mais il ne peut pas l'accepter.
Elle avait trouvé la cachette. Elle était, elle aussi, assez efficace pour mériter tel admiration.

On sait que seul l'efficacité primait, après tout.
Et c'est pour cela qu'ils sortirent de leur cachette, après un temps bref de repos. Enfin... Pour lui. C'était gênant, d'être ainsi recalé en point faible de leur équipe. Ou ne faisait-elle que le materner ?
Il n'avait pas trahi son âge, pourtant.
Mais son tempérament évoquait peut-être celui d'un adolescent en phase émo-goth, écoutant du LinkinPark et de l’Evanescence dans sa chambre aux rideaux tirés, car la lumière du jour aurait donné une couleur à son teint cadavérique, et limitant ses activités à la lecture d'Edgard Alan Poe et aux dessins morbides esquissé au stylo bic quatre couleur, en usant que du rouge et du noir.
Raison pour laquelle elle était si gentille, même si ça aurait mérité un petit "Meh" de contestation.
Bref.

Elle finit par revenir, de l'eau trouvée. Se levant, il partit à sa suite, trempant son bec dans le courant d'eau. Ca faisait du bien, de boire, il ne finirait pas tout sec aujourd'hui.
Ce besoin lui faisait se dire que, peut-être, le rêve était d'autant plus suspicieux. Désastre avait de toute façon bien trop vécu, pour s'étonner de pareil situation. Il avait 8mois, et avait l'impression de sortir de deux guerres. Une troisième se préparait, dans l'ombre de sa propre personne, par ces phobies tirées par sa malchanceuse de joueuse, qui plantaient leurs ongles sales dans ses chevilles. Mais il n'en avait encore qu'à peine conscience de ça, du moins ça passait en second plan. Quand il se réveillerait... Ça serait tout autre.

Il resterait ce rêve, et le souvenir flou d'un rêve plus que réaliste, partagé avec Hayndriel qu'il ne chercherait sans doute jamais à retrouver, en bon asocial qu'il devenait. Elle n'était pas Etelkru, il en était certain, et n'avait donc de raison de partir à sa suite.

Soupir.

Puis soudain ! Un grondement, comme un orage ! On sort de sa torpeur, adieu introspection inutile qui ne faisait que le faire paraître dépressif as fuck. On avait déjà tapé sept cents mots comme ça, sans s'occupe de l'oeuf, bravo Désastre je savais que je pouvais le faire avec toi.

Le soucis avec cet oeuf, c'est qu'il aveugla sa partenaire.

Il eut l'impression de se retrouver avec Pepper, alors. Un regard qui voit pour deux.

« Je le vois, oui. »

L'éclair couvert de foudre, qui les menace de ses éclairs et sembla avoir jeté un sort à la lapine. Devrait-il la jouer Lost In Blue maintenant, en devenant son guide et en la prenant par la patte ? On verra ça après.
Pour le moment, il devait se concentrer sur l’œuf, seul. Enfin... La lapine, même aveugle, s'obstina à s'en approcher. Et consterné, lui... De la laisser faire. Elle semblait vraiment vouloir le touche, dans une tentative plus forcée qu'ingénieuse.
Ainsi, la poule était donc tête pensante, dans cette histoire.
Il agita un peu ses plumes, le coq désastreux, la regardant sans émotion se faire électriser. Un peu stupide, comme attitude. Mais peut-être que cela lui remettrait les idées en place, qui sait.
Elle n'était pas morte, preuve étant elle parla encore.
Zut.
Son silence ne serait pas pour maintenant.

Il sait qu'il peut le faire, il est formaté pour ne pas reculer et pour ne tirer qu'enseignement de ses échecs. Alors il va le récupérer, cet œuf. Pas de la manière dont elle le propose, toutefois, car le goût du risque n'est pas pour lui.
Il n'avait pas envie de respawn au début, l'expérience n'était pas à tenter.

« Je préfère m'en protéger, de sa foudre. La faire taire. »

Il n'est pas fort. Il pense et il agit.

« Gratte le sol de tes postérieurs, envoie sur lui de la terre. Vers moi, dans ma direction.
...
Isolons-le.
...
Cot. »

Celle de sa voix, plus facile à se distinguer. Il était silencieux, d'ordinaire : le voici qui devenait un peu bruyant, sautant sur place en agitant ses ailes. Bruissements des plumes dans le vent, bruit sourd de ses serres martelant le sol...
Elle saurait qu'il faudrait lancer en cette direction.

Et lui s'applique aussi. Il gratte la terre, l’envoi en gerbe sur l’œuf. Pour isoler l'oeuf par la terre, pour noyer son électricité dans le sol.
Et là...
Là, de pouvoir s'en approcher.

D'enfin, s'en saisir. Il disparut, partant rejoindre les autres. Ca vous en faisait deux, désormais.
Vous n'étiez pas trop bon, mes chers...

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'Chasse à l'Oeuf' :
Désastre - Hayndriel [TERMINE] Cxuo

Hyandriel était contente, le travail avec son coéquipier ce passait vraiment bien. Même si tout n'était pas simple ni rose, elle trouvait qu'il s'en sortait bien. Elle avait suivit ses indications pour l'oeuf électrique avant de le sentir disparaître. Frappant de sa patte arrière sur le sol pour exprimer sa joie. Un de plus ! Un de plus ! c'est toujours ça, c'est mieux que rien !

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'Chasse à l'Oeuf' :
Désastre - Hayndriel [TERMINE] D4n1

Un rêve

▬ ft. Hayndriel la lapine

EVENT Printemps 2020.
8 mois.

Il fait attention à elle, maintenant. Il ne la connait pas, et ne cherche à le faire. Il ne sait si elle a la finesse d'ouïe de Pepper, s'il doit se faire silence. Ou si au contraire il doit marquer ses pas, taper de ses serres contre l'herbe pour qu'elle soit toute apte à l'entendre.
Il choisit la seconde option, dans le doute.

C'est ainsi que progresse leur troupe, maintenant. En quête d'un œuf, qui ne viendrait mettre en péril leur existence. Et...
Désastre se stoppe. Il regarde droit devant lui, ce qui git là au milieu de rien. Ça les attend mais ça à presque l'air d'un piège, parce que c'est trop facile pour ne pas en être un. La garde des lapins n'était jamais loin, ils étaient suspects à ainsi faire. Une équipe inter-espèces recherchant dans œufs... Les volant, à d'autres. Ca attisait toutes les méfiances.
On voulait peut-être les attraper.
Les enfermer, puis les mutiler.

Et mettre un terme à leur quête, de façon horrible et définitive.

« Il y a un œuf, posé au milieu du champ. Personne autour, rien pour le protéger.
...
Restons prudents. »

Il s'avance en longue et lente foulée, détend ses pattes au maximum avant de les poser sur le sol. Ses ailes sont légèrement décollées de ses flancs, il prend l'air un peu guerrier.
Mais...
Finalement, c'est sans encombre qu'il arrive prêt de l'oeuf. Il peut le toucher, elle aussi. Ils peuvent s'en saisir et il ne se passe rien de plus.
C'était facile. Beaucoup trop facile.
Il avait envie de filer en courant, maintenant, avant qu'un quelconque piège ne se referme sur eux.

Hayndriel était surprise, étonnemment, le jeune coq semblait comprendre sa cécité, ne pas poser de question, mais ne pas râler ou s’en plaindre non plus. Comme s’il connaissait quelqu’un dans ce cas là, comme si il n’avait pas de mal à s’habitué qu’il connaissait les comportements à adopter avec les aveugles. Son absence de moquerie était très agréable pour la lapine. Hayndriel était tellement habituée à être critique à cause de sa cécité, mais là non on ne lui en voulait pas ce n’était pas grave, il ne posait pas de question, il était parfait comme partenaire. La déesse Yurai le lui avait parfaitement bien choisi. Elle remuait doucement sa toute petite queue, souriante, bondissant doucement à ses côtés, suivant le bruit de son souffle et de ses pas appuyés.

Quand il s’arrêta, puis lui dit qu’il y avait un œuf seule dans la lande. Comme lui elle trouva cela trop facile. Elle s’arrêta, se redressa, dressa les oreilles, écouta, la terre comme l’air. Mais non, tout semblait normale. Ils étaient totalement seuls. Alors elle se dirigea vers la masse, bondissant doucement derrière le coq avant de s’arrêter à ses côtés et de toucher l’œuf avec sa truffe avant qu’il ne disparaisse, s’ajoutant à leur compteur mental. Est-ce que cette facilité et cette chance était synonyme d’un mauvais présage ? Elle renifla l’air, se redressant, cherchant un autre œuf.

Elle frappa un peu le sol, si elle frappait assez fort, elle pourrait sentir un objet bouger ou rouler sur l’herbe de la lande. Elle suivait aussi les bruits que produisait le coq. Reposant ses pattes avant et tournant la tête vers lui.

« Tu en vois un autre ? J’ai l’impression qu’il y en a un autre quelques part, mais je ne parvient pas à bien le localiser. »

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'Chasse à l'Oeuf' :
Désastre - Hayndriel [TERMINE] Lyoj

Un rêve

▬ ft. Hayndriel la lapine

EVENT Printemps 2020.
8 mois.

Elle avait frappé le sol de ses postérieurs, lui faisant sentir les vibrations de l'impact sous ses serres d'oiseau mal foutu. Il pouvait deviner à ce seul coup toute la force qui était sienne. Lui avait beau tapé fort... On l'entendait à peine, et même la colère n'aurait pu le rendre bien plus fort. Si de colère, du moins, il eut été capable d'être prit. Désastre était calme. Eteint. Et même dans un rêve, où tout aurait pu lui être permis, en compagnie d'une louve qu'il ne reverrait probablement jamais... Il ne s'éveillait pas, restant ce même personnage livide et morne.
Juste bon à constater la force de sa partenaire, lorsque lui... Il n'était qu'un poulet faible, mais agile : un bon compromis, dans lequel il se sentait étonnement bien.
Ça changeait de son corps fort de loup.
La lapine aveugle posa alors une question, qui valut réponse claire et nette. Dressées sur ses pattes, il voyait loin de ses petits yeux ronds. Et puis, il était de son rôle de chercher pour eux deux, maintenant.

Resterait-elle d'ailleurs aveugle jusqu'au bout de leur périple ? Il ne la voyait se cogner à ses pattes, ni hésiter bien longtemps. Comme si, de la même manière que son oreille éteinte, cette condition était sa norme.
Il ne lui demanda pas, pour autant. Se contenta de répondre :

« Là-bas. »

De ce même pas, il s'en approche.
C'était un œuf de blanc et de noir fait, comme lui. Plus de blanc que de noir, ceci dit, le noir ne constituant qu'un dessin qui n'évoqua rien au jeune coq ignare de ce qu'était la musique. Il quitta la compagnie de la lapine pour s'avancer vers cette nouvelle trouvaille, avançant une aile pour l'effleurer.
Et déclencher une note de musique, qui le fit subitement reculé, bec entrouvert.
Il ramena son aile contre lui, comme une poule choquée, sentant son petit gésier battre vite sous ses plumes, là contre sa poitrine.

Un bruit.

C'était un oeuf qui se jouerait de lui, ça. Qui le prenait là où il aimait le moins être dérangé. Un œuf à qui il devrait imposer le silence, s'il voulait le conserver un peu plus longtemps. Il ne fallait pas attirer la garde, il fallait donc le déplacer de son nid sans le faire bouger.
Lui faire garder stabilité, donc.
Désastre regarde le corps de la lapine. Elle est plus forte que lui, et donc en mesure de le porter. Et lui...Lui, de ses ailes, il peut le maintenir.

Placer sur son dos, stabilisé de ses ailes, ils procéderaient ainsi, en toute collaboration.
Mmh.
Cette idée lui sembla réalisable, assez pour qu'il la soumette à Hayndriel.

« Si tu t'écrases au sol, je pourrais faire rouler l'oeuf jusque sur ton dos. Et de mes ailes, le maintenir.
Il ne fera pas de bruit, ainsi immobilisé.
Et nous pourrions l'emmener ailleurs, sans attirer la garde.
...
Ok ? »

Elle n'était pas obligée d'accepter. Mais si tel était le cas... Il procéderait alors à l'exécuter de son idée, et viendrait se percher sur son dos fort pour bloquer l’œuf.
Si la lapine était réellement puissante, du moins.

Là bas, ou là bas ? c’était vague pour l’aveugle, alors elle se contenta de suivre le pas de son camarade, bondissant d’un côté, puis d’un autre, appréciant la brise, les odeurs d’herbe fraîche et de la quiétude revenue. Elle était bien contente d’avoir semé l’ennemi. Elle voulait faire son travail correctement avec son comparse gallinacé. Il était de bonne compagnie en plus. Elle se demandait de qui il s’agissait dans la réalité. Il n’y avait pas d’Astre dans le monde des loups. Quel drôle de rêve tout de même. Elle avait finit par réaliser que le rêve était collectif, elle avait senti, son odeur à lui, celle de son petit ange à elle. Peut être que dans la réalité son petit prince était venu se coucher contre elle, ce qui lui avait apporté son odeur dans cet utopie de la nuit.

Elle se figea quand un grand bruit résonna dans ses oreilles, les plaquant contre son dos. A c’était beaucoup trop fort et aigu pour ses tympans d’aveugles. Hayndriel, se mit calmement en boulette avant de tourner son regard aveugle vers la position où le bruit localisait Astre. Lui aussi semblait surpris, et comme elle, il se mit à réfléchir à une manière de ramener l’œuf sans attiré la patrouille de lapins violets qui sentent bizarres. Elle avait songeait à le rouler et prendre des pauses, mais ça serait trop long et trop bruyant. Le mettre sur son dos pourquoi pas, mais elle n’avait pas la force nécessaire dans ses muscles des oreilles pour le retenir. Et elle avait saisi qu’Astre n’aimait pas particulièrement le contact.

Alors elle fut très surprise en entendant son idée. Mais elle opina du museau et s’étendit sur le sol, se faisant le plus basse et le plus plate possible avant de tourner la tête vers son acolyte.

« Je te laisse faire »

Elle entendit les notes de musique résonner dans son petit crâne de lapin avant qu’il ne termine de faire rouler l’œuf jusque sur son dos, le plaçant contre ses omoplates. Elle laissa son compagnon de travail monter sur son dos avant de se relever.

« ça va tout tiens bien ? »

Oui, pas de bruit, alors tout devait sans doute rouler. Elle sentait le poulet bien placer sur son dos, et s’élança dans la lande en de bonds élégants et souples. Elle s’arrêta quand son corps ressentit qu’ils étaient assez loin. Elle se recoucha sur le ventre pour permettre à son partenaire de travail de faire descendre l’œuf et de descendre à son tour. Elle sentit que l’œuf disparaissait et qu’il s’ajoutait à leur compteur, signe qu’ils avaient atteint son objectif. Elle était toute contente.

Elle trouvait que son partenariat roulait convenablement. Pas d’embrouilles, pas d’agressivité, de l’entraide et un peu de bonne entente, tout cela lui faisait très plaisir. Elle frotta son museau de lapin contre le plumage d’Astre.

« Je trouve qu’on forme un excellent binôme, je suis contente d’être tombée sur toi . »

Et après ses quelques mots elle se remit à son travail de recherche. Laissant Astre la prévenir s’il voyait un œuf. Sinon ce sont ses sens à elle qui lui dirait. Elle reniflait, se redressait, taper de la patte sur la terre, cherchant le mouvement qui roule, la présence de plus…

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'Chasse à l'Oeuf' :
Désastre - Hayndriel [TERMINE] D4n1

Un rêve

▬ ft. Hayndriel la lapine

EVENT Printemps 2020.
8 mois.

Ainsi sur son dos, en position de poule couveuse et tenant leur de ses deux ailes, il fut satisfait de ne plus entendre le moindre son en échapper. Il put profiter du silence, seulement perturbé par le bruit de l'air dans sa seule oreille valide. Il plissa les yeux, laissant l'air soulever les étranges moustaches aux côtés de son bec, qui devait porte un nom sans qu'il n'en ait connaissance.
Suite à celui, il aurait bien des choses à aller chercher, Désastre.

« Oui. »

Un oui au lieu d'un cot, nous explosions le niveau d'effort qu'il semblait capable de faire. Puis enfin, assez loin, elle se coucha. Lui relâcha l’œuf, le laissant rouler plus loin : il disparut avant de faire le moindre bruit, venant se grouper parmi ceux qu'ils avaient déjà réunis et qu'il visualisait dans son esprit.
A cela... Un nouveau contact, qui lui fit levé les ailes, tout étonné. Son museau contre son plumage, et de déstabiliser le coq de blanc et de noir. Il ne répondit pas à ce geste, trop perturbé par celui-ci. Il se demandait si ce n'était pas une œuvre de son subconscient, lui offrant de l'affection là où il n'en avait d'ordinaire pas.

« Cot. »

Ça voulait dire moi-aussi, c'était presque plus enjoué que son air habituel.
Au moins était-elle efficace, la lapine. Donc Désastre ne pouvait que se satisfaire de cette collaboration, lui aussi. Quittant sa position, cessant le contact, il avança au devant d'un nouvel œuf. Là...

« Encore un. »

Un œuf si simplement placé. Il n'avait plus de crainte à son égard : il ne s'était rien passé, pour le dernier ramassé, ils n'avaient plus de raison d'être méfiant.
Ça en faisait donc un de plus, qu'il fit rouler jusqu'à la lapine, pour qu'elle le sente.

La lapine fut surprise d’avoir une réponse audible, même si cela signifiait peut de chose car cot ne voulait en soit rien dire dans le vocabulaire d’un dictionnaire ordinaire. Le fait qu’il réponde voulait dire énormément de choses dans le cœur d’Hayndriel. Elle était vraiment heureuse de leur collaboration et avait la sensation qu’elle n’aurait jamais eut un rêve aussi étrange et agréable à la fois. Elle ne cauchemardait pas pour une fois et elle en était ravie. Elle s’était éloignée, et remise à taper de la patte avant de sentir quelque chose rouler dans son dos.

Elle entendit son partenaire lui dire qu’il y en avait encore un et le sentit bien vite contre son pelage claire et lustré de lapin. Elle se retourna et fit un petit calinou à l’œuf qui disparu aussitôt. C’était vraiment étrange, mais elle ne se posait plus vraiment de questions au sujet des apparitions et disparitions des œufs qui en soi n’avaient clairement pas de sens.

« Bon et bien un de plus ! Si on continue comme ça on en aura plein ! »

Elle bondissait autour de son binôme toute heureuse. Ah elle avait envie de rentrer et de raconter tout cela à Raison et Keren, et aussi à Pierre, Nathaniel, Judas, Siem… Et Lestat ? Oh il risquait de se foutre de sa gueule mais tant pis elle voulait partager cela avec toute sa famille. Ce rêve complètement invraisemblable et pourtant pas désagréable du tout où elle était une jolie lapine qui faisait équipe avec un superbe petit poulet dont l’odeur ne lui donnait même pas faim alors qu’en temps normale elle n’aurait eut qu’une envie, le passer à la casserole. Elle se retourna d’un coup, bondissant, elle sentait autre chose ou elle avait rêvé ?

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