long time no see [Makara]

MAKARA
ψ Chapardeur Raeder ; 6 ans ψ
F A E I

Mimosa mit quelques secondes à le rejoindre en gromelant. L'irritation grandissante de la louve ne pouvait que l'amuse plus encore. Le Raeder se mordit la langue pour ne pas montrer trop expressément son hilarité. Vraiment le lieu était propice au partage de bons souvenirs il fallait croire. Bien qu'il s'agisse d'une remarque ironique, l'idée d'enfermer les fées dans un bocal lui revint en tête. Entre lanterne miniature et poudre de magie... Il y avait de quoi convoiter ces petites bestioles et les rapporter sur Morne-Oeil comme cas d'études. Toutefois, le risque de représailles semblaient trop important puisque les farfadets semblaient prompts au lancer de cailloux... Alors leur chef ? Leur roi ? Mmh. Dommage. Enfin, de toute façon, même si Makara l'esclavagiste de fées sonnait bien, il était certain qu'il regretterait vite. Il fini par repousser la bestiole quand même un poil agaçante d'un claquement de ses queues d'hybride.

< Serais-tu jalouse ? Je veux bien te laisser me couvrir d'attention de la sorte. >

Il rse fendit la poire, encore, si bien qu'il en avait mal à la mâchoire. Avait-il jamais rigolé autant ? Probablement dans l'enfance, des années plus tôt... Mais c'est tout. Ses dents se découvrir totalement alors que ses babines se retroussaient dans un sourire moins malsain, plus... Franc. Le sourire honnête et simple de celui qui apprécie l'instant. C'était fugace bien sûr, car encore une fois dès qu'il réalisa son excès d'expressivité, il inspira tranquillement et se recomposa un masque narquois de forban sans foi ni lois. Tandis qu'ils avançaient au milieu de la forêt, le vent vint murmurer dans ses oreilles. Il leva le museau vers les branches feuillues pour observer le sens de la brise et se stoppa net : il n'y avait pas le moindre mouvement dans la cîme des arbres. D'où venait alors ce chuchotement ?! Makara tourna la tête de tout côté, sourcils et museau froncés, cherchant l'origine de ce bruit. Il fini par regarder la solitaire, méfiant. Était-ce une blague de sa part ?

Inventaire :

MAKARA
ψ Chapardeur Raeder ; 6 ans ψ
F A E I

Makara sentit le vent tourner. Il était temps de faire une pause et de ne plus embêter la femelle pour laisser redescendre son humeur. Ce n'en serait que plus drôle de l'asticoter de nouveau plus tard. Quelques minutes de calme apparant lui laissèrent à penser qu'aucune menace n'était à proximité. C'était sans compter sur les coups bas de la solitaire qui vint coller son côté au sien. Il sursauta alors que la queue de Mimosa lui caressa l'épine dorsale. Un frisson inconnu lui couru le long de l'échine jusqu'à faire un noeud dans ses entrailles. [i]Apparemment elle savait jouer au même jeu que lui[i]. Elle n'avait rien à envier aux leçons d'Edessa. Le pirate déglutit, mais se recomposa aussi sec. Il ne lui montrera pas qu'elle était pas très loin de gagner cette manche. Elle s'éloigna non sans lui gifler le visage au passage et il émit un faible grognement mécontent. Elle s'intéressait à une touffue de fleurs, alors il en profita pour bifurquer et suivre une piste olfactive vers un trou entre de grosses racines. Il y mit la truffe et souffla, dérangé par l'odeur ancienne de renard. Il n'y avait rien là d'interessant. Il fit demi-tour, s'éloignant un peu plus du sentier principal sans se mettre hors de vue de la femelle. Elle était son guide tout de même, donc il garderait un œil sur la route empruntée mais il avait besoin de rester à distance un peu. Le temps de trouver comment lancer le prochain match.

Inventaire :

MAKARA
ψ Chapardeur Raeder ; 6 ans ψ
F A E I

C'est Mimosa pourtant qui revint vers lui. Sa vision périphérique s'assombrit brutalement alors qu'elle avait glissée juste à côté de lui pour lui susurrer quelques mots à l'oreille. Quelques mots bien choisis qui firent s'éccélérer son coeur et lui donnèrent chaud sous son poil pourtant court. Le forban redressa très lentement la tête et tourna le museau vers elle. Vite une réplique. Vite. Il étira ses babines en un grand rictus moqueur -même s'il n'aurait pas su de quoi rire là tout de suite, à part peut-être de lui même- et la fixer un instant. Il ancra ses iris, rendues scintillantes comme de l'or liquide par quelque chose qu'il n'aurait pas su définir clairement, dans celles, vairons, de la femelle. Il était bien sûr tenté de nier complètement, de se marrer en invoquant la folie de la donzelle, tenté de trouver une nouvelle blague à sortir mais tenté aussi, de laisser libre court à ce qui le traversait là tout de suite. Il opta pour, selon lui, la meilleure option : rester surprenant et imprévisible.

< Et que se passerait-il si c'était le cas ? >

Avoua t-il sur le même ton chuchotant, la tête un peu rentrée dans les épaules, les oreilles en direction de la louve, le poil hérissé en réponse à son rythme cardiaque infernal, et les queues basses comme s'il admettait sa faiblesse. Faire passer une semi-vérité pour du spectacle, un acte tout à fait théâtral pour dissimuler un soupçon de réalité. Parce que si son esprit se défendait violemment de cette ineptie, son corps lui peinait à cacher son trouble. Il se retourna pour faire face à la solitaire, presque truffe contre truffe.

< Que feras-tu si je t'avoue que je te veux ? Que diras-tu si je te demande de m'accompagner pour plus qu'une simple visite guidée ? >

Ah, tu veux t'amuser à mes dépends Mimosa ? Tu veux dominer ? Et si je te laisse faire ? Et si ce n'était plus tellement de la plaisanterie ? Il avait envie de rire nerveusement mais se retint. Il réalisait qu'il se faisait prendre à son propre jeu. Il comprenait qu'à la chercher, il avait trouvé quelque chose de nouveau en lui, un désir de possession comparable à sa convoitise de nouveaux butins et en même temps, de tout à fait différent. Comme un trésor à protéger et à polir plutôt qu'à juste posséder. Mais c'était idiot. C'était totalement... Improbable. Impossible même. Makara n'était pas émotif, encore moins versé dans la bienveillance et la sympathie sans conditions. Il ne savait qu'utiliser pour ses propres interêts, il était celui qui profite et qui délaisse. Pas l'inverse. Il refusait catégoriquement de laisser à la louve un tel pouvoir sur lui. Alors il se redressa d'un mouvement lent et retrouva son sérieux, au point d'afficher une mine presque froide.

< Assez jouer. On a de la route. >

Et il s'éloigna d'un pas décidé, la tête droite et l'air ferme. Un masque extérieur aussi neutre que ce que son intérieur pouvait tempêter. Il n'avait pas envie de partir, de fuir. Mais il le devait. Pour son propre bien. Même si c'était injuste vis à vis de la solitaire, parce qu'il était celui qui avait commencé ce jeu de dupes. voir sous les jupes... des filles Et qu'il en était le premier perdant.

Inventaire :

Voila un moment que vous discutez, que vous fouillez cette zone, la dénudant peu à peu de ses trésors. Les troupeaux fuient à votre approche, la brume s'agite autour de vous, et vous continuez de chercher, encore et encore. Perturbateurs que vous êtes, vous vous agitez tant qu'elles posent leurs yeux sur vous, s'avançant sans un bruit sur leurs hautes pattes, déplaçant à peine les herbes autour d'elles.

Et c'est tout aussi silencieusement qu'elles vous sautent dessus, cherchant à planter leurs mandibules dans votre chair si appétissante.

Araignée de phase - 8Pvs*3 araignées
Force      // Agilité        
Silencieuses et agiles, leur chitine semblable à un miroir les rend presque invisible lorsqu'elles sont passives.

MAKARA
ψ Chapardeur Raeder ; 6 ans ψ 7/10 PVs
F A E I

Il avait espérer clore là la discussion. Qu'elle abandonne purement et simplement, qu'elle comprenne qu'il était temps d'arrêter ces idioties. Il ne voulait pas la laisser atteindre une partie de lui qu'il n'était pas certain de bien connaître et gérer. Les émotions l'avaient toujours fasciné par leur manque de logique et leurs manières d'expression diverses et variées selon les loups, leurs expériences, leurs liens sociaux. Il s'en était jusque là toujours plutôt prémunis, en dehors de la sphère familiale. Hors ça devenait... Difficile d'être indifférent face à MImosa. En retour, la solitaire lui posa le même genre de questions, lui renvoyant la balle avec la même violence, la même cruauté dont il avait essayer de faire preuve. Soit elle était plus forte que lui à ça... Soit elle n'était pas non plus insensible. Et cette idée, ça lui donnait terriblement chaud. Pourtant il s'était entraîné à essayer de séduire de la façon dont lui avait montrer Edessa, pour parvenir à ses fins, tout ça... Mais ça. Ça c'était autre chose. Le pirate se retourna pour répliquer même s'il avait prévu au début, de l'ignorer. Quelque chose lui tomba sur le dos, et planta ses crocs dans sa chair. Il grogna de douleur et se débattit comme un diable pour faire tomber ses assaillants. Ce n'est que lorsqu'il vit que Mimosa était également victime de... Une espèce d'araignée beaucoup beaucoup trop grosse pour être acceptable, qu'il réalisa ce qui était aggripé à lui. Il grogna de plus belle et vit rouge. Ce n'est pourtant pas contre ses propres adversaires qu'il se demena de prime abord : il bondit en avant et se jeta toutes griffes dehors sur celle qui s'en était prit à la louve. Elle d'abord. Pour la protéger. Pour la défendre et la venger de cet assaut ignoble et traître. Ses dents de loups abyssales se plantèrent profondément dans la carapace de la bestiole jusqu'à la sentir se briser entre ses mâchoires. Jusqu'à sentir sa colère décupler sa force ( merci les ancêtres ! ) et tuer l'araignée sur le coup. D'un mouvement sec il débarrassa MImosa du cadavre de la bête, le souffle court et le regard brillant... d'inquiètude.

Inventaire :

Combat contre 3 Araignées de phase ( 8 PVs ) :

Araignée de phase - 8Pvs*3 araignées
Force      // Agilité        
Silencieuses et agiles, leur chitine semblable à un miroir les rend presque invisible lorsqu'elles sont passives.

Recap combat:

MAKARA
ψ Chapardeur Raeder ; 6 ans ψ 1/10 PVs
F A E I

[color=#0a0c0b]Le goût âcre du sang d'araignée dans la gueule n'était pas aussi amer que celui de l'abandon. Le temps qu'il se redresse, la louve blessée, le dos carmin d'hémoglobine, s'enfuyait à toutes pattes. Il eu l'impression qu'il s'était planté lui-même l'une de ses épines de fugu dans la poitrine, et qu'il sentait maintenant son poison se répandre douloureusement à ses poumons en feu, à sa gorge dans laquelle se formait une boule de rage, mais aussi à ses entrailles. Il avait commencé à faire confiance. Il avait commencé à lui laisser gagner du terrain sur lui. Il avait commencer à croire qu'il pouvait être apprécié par quelqu'un d'autres que sa tribu. Et c'était une erreur. Une terrible erreur qui lui couterait peut-être la vie aujourd'hui. Ann avait eu raison depuis toujours : il n'y avait rien de bon pour eux sur le continent. Rien ni personne. Il n'eut pas le temps d'y penser plus que ça, avant que les deux assaillantes qui avaient trouvé son dos plus tôt revenaient à la charge. Il gronda férocement, espérant les faire hésiter à attaquer et gagner peut-être une précieuse seconde qui lui permettrait d'échapper à un crochet mortel. En faisant un pas de côté, il marcha sur la montre à gousset cassée que la solitaire avait laissée derrière elle. Un cliquetis étrange s'en échappa et le forban eu l'impression que le temps ralentit, comme si soudainement les araignées mouvaient avec une lenteur surprenant comparée à leur vivacité d'attaque. Acceptant sa chance -peut-être encore un coup des fées ?-, il en profita pour observer une seconde de plus les prédateurs, étudia leurs mouvements et devina le prochain coup de la première, la plus proche de lui. C'est là que tout redevint normal et qu'elle se jetèrent à deux sur lui. Il eut tout juste l'occasion de s'arquer avant l'impact, accueillant la première bestiole à la carapace étonnante avec ses pattes postérieures pour la repousser brutalement et éviter ainsi le coup qui l'aurait probablement tué. Au moins il survivrait... Quelques minutes de plus... avant de se faire dévorer et digérer par des araginées. Avenir glorieux en perspective. C'est sa mère qui allait être contente. S'il ne mourait pas aujourd'hui, la sorcière l'achèverait pour sa bêtise.

C'est l'idée fixé qui tourna en boucle dans son crâne alors que la souffrance le prenait de toutes parts sous les assauts des deux bêtes et qu'il sentait son sang lui échapper en grande quantité. Il s'effondra, vidé de ses forces... Sa conscience même s'éloigna de lui, coupant court à toutes sensations, probablement pour qu'il ne réalise pas qu'elles allaient commencer leur repas avant même que son cœur cesse de battre.

Inventaire :

Combat contre 3 Araignées de phase ( 8 PVs ) :

Relance grâce à la montre que Mimosa à laissée derrière elle.