La bataille du Dragon

Myrohino-8/13pv
Utilisation d'une protection magique gagné au casino +1END pour 1 combat


Alors que Myro s'apprêtait à relancer une attaque avec son équipe voilà que ce reptile répugnant ce mettait à faire l'acte le plus lâche qu'il lui soit donné de voir. Il tenta de s'élever dans le ciel pour prendre le fuite. Par chance ou alors étais-ce le destin, mais leurs dieux se mirent en action. L'ourse rouge s'occupa de couper la fuite du dragon, voilà qui lui faisait sacrément gagner de points au yeux du loup à corne. Il prit même le temps de le remercier dans une prière silencieuse. Peut-être devrait-il retourner le voir après le combat. Avait-il peut-être sa place à ses côté finalement ?
Quoi qu'il en soit les dieux ordonnaient d'attaquer et de finir la bête et après tout ce qu'ils avaient enduré il ne fallait pas le dire deux fois à Myro.

Malgré la douleur il s'élance à nouveau contre le monstre bien décidé à en finir définitivement avec ce combat qui n'avait que trop duré et déjà causé trop de dégât. Il entendit vaguement les protestation d'un de ses faibles Nakhus qui souhaitait maintenant épargner le reptile. Voilà qui était le comble de l'ironie. C'est tout de même eux qui les avait appelé à l'aide et voilà qu'après avoir versé sang et larme, on leur demandait de se retirer sans aucun aboutissement ? Il n'en était pas question. Les foulé de Myro ne ralentirent aucunement, au contraire. Et cette fois il enfonça la tête tout entière la tête dans la blessure sur le flanc de la bête et se mis à déchiqueter et à arracher tout ce qui lui passait entre les crocs.

Résumé de l'action:

Battez-vous. Encore et encore.
N’ont-ils que ces mots, dans la gueule ?
Nirvana se sent épuisée, affaiblie… isolée. Ne pas entendre ce qui se passe autour, juste voir, sentir… comment gérer cela ? Les babines frémissent, dévoilent des crocs. Se battre, pour un dieu qu’elle méprise. Qu’elle hait. Où était-il Aka, quand son prêtre fut blessé ? Quand ses disciples furent mis à terre ?
Tu veux lui éclater sa gueule au dragon ?
Toi dieu de la guerre, quel combat as-tu remporté ?
Incapable d’éliminer Céto. L’Autre.
Pourquoi nous battre…
… quand toi-même tu en es incapable ?
Les griffes de la prêtresse s’enfoncent dans le sol, alors que son expression est déformée par la colère. C’est parce qu’Aka avait voulu répondre à l’appel à l’aide de Yurai, qu’eux tous ici étaient rassemblés. Parce qu’il avait demandé à ses disciples de venir se battre, que Nirvana était venue. Veiller sur son frère. Sur ses frères. Personne ne le ferait à sa place. La voilà, à présent, seule face à sa colère, à son amertume, les voix des dieux sont les seuls que sa surdité lui permettent d’entendre.
J’ai payé le prix du sang.
Tout comme mes enfants.
Pour ton stupide combat.

« — Démerdes-toi, Aka. »

Une larme coule sur sa joue, alors qu’elle se redresse.
La mort du dragon, ne lui rendrait pas ce qu’elle avait perdu, ne protégerait pas plus les siens. Cela ne changerait rien. La bête est à terre, pourquoi allé au-delà de ça ?
Les yeux pâles cherchent la silhouette d’Iris du regard, lui qui mène l’assaut. Son museau se secoue doucement.

« — Non, Iris. »

J’aurais dû le briser ton glowstick ce jour-là.
Pour que tu ne sois plus sous son influence.
Pour te sauver.

C’est un goût de cendres, qu’il a dans la gueule. Narcisse toussote, déglutissant pour faire passé ce goût immonde. Le Phénix avait pris le contrôle, à cause de sa faiblesse. Chose qui ne s’était pas produite depuis bien longtemps…
Toujours aussi désagréable.
Tu as perdu cette fois, Phénix.
Un silence en guise de réponse, mais le disciple de Kiro le sait présent, son vieil ennemi, le sent dans son esprit, simplement en repos. Difficilement, il se redresse, cherche de ses yeux dorés la silhouette de Mildred, s’en approche. La gueule s’ouvre, se refermant aussitôt. L’inquiétude qui brille dans son regard. Il lui avait promis, de resté à ses côtés pendant cette bataille. S’était montré trop faible.

« — Désolé. »

Les crocs serrés, Narcisse vint serrer la louve contre lui. C’était sa faute, si elle était blessée, parce qu’il l’avait amené ici. Mildred n’était pas une combattante, pourtant…
Les voix des dieux qui résonnent.
Celle d’Onyx.
L’ancien Etelkrus relâche son emprise. Obéir aux anciens maîtres, suivre la raison.

« — Nous avons combattu. Je ne l’achèverai pas. »

Il soutint un instant le regard de Mildred, lui laisse le choix, de prendre part ou non à l’assumât final. Lui recule du combat. Assez de sang versé, assez de morts inutiles.
Les autres iraient jusqu’au bout. Narcisse le sait.
Tout comme, il sait que cela coûte à son amie cornue.
Jadis, il trouva en elle, un moyen d’échapper à son quotidien monotone. Une aide. Silhouette plus massive et plus grande, il se met à quelques centimètres d’elle, pour lui cacher la vue, avant de poser ses deux pattes sur les oreilles de la solitaire.
Un léger sourire qui étire ses babines, quand dans ses yeux dorés, il n’y a que regret et tristesse.
Puisse-tu échapper à cette vision, aux hurlements, quand la bête agonisera.

résumé action:

> Mildred | 6 PV

Dans l'obscurité qui la gardait prisonnière, un parfum sucré et une aube rose vinrent l'envelopper comme une étreinte.

Durant un instant, Mildred eut l'impression d'être projetée des années en arrière, au tout début de sa vie. Elle se revit jeune enfant entourée de la chaleur des siens, couvée par un doux et aimant regard miel, sur une Île où le temps était toujours bon et où l'odeur des fleurs prédominait du matin au coucher. Ce fut cette image d'un passé révoqué et regretté qui s'imprima dans son esprit pendant que, lentement, la louve émergeait de nouveau sur une réalité bien moins enchanteresse.

Quelques secondes plus tard, le rêve se dissipait pendant que ses narines s'emplissaient des odeurs de la terre, du sang, de l'ozone et de la peur.
Déboussolée et alourdie d'un corps fatigué encore affligé par la douleur, la louve se releva en grimaçant.
A sa surprise, la situation avait changé. Et son esprit s'éclaircissait aussi à chaque instant passant, ramenant avec lui ses sens et les souvenirs de ce qui la ramena à la conscience. Les Dieux étaient venus. Ils avaient empêché le dragon de fuir et ils avaient insufflé en chacun d'eux la force de l'achever. Le souffle de Moiro qu'elle avait senti la tirer des limbes du coma n'avait pas été un rêve.
Il était réel.
Cette simple considération suffit à chasser les derniers vertiges et à la remettre sur pattes. Mais malgré cela et la nouvelle force qui faisait battre son cœur, lui intimant d'aller planter ses dagues dans le corps meurtri du dragon, tout demeurait flou autour d'elle - tout allait vite, et dans tous les sens. Elle frémit à peine quand un Etelkru qu'elle ne connaissait pas alla vers elle pour s'occuper de ses quelques blessures - elle ne lui accorda qu'un regard vague, avant de le laisser faire en silence pendant que ses yeux fouillaient partout autour pour comprendre et chercher la seule silhouette qui lui importait.
Le son de protestations fut ce qui l'attira et elle tendit l'oreille vers ce petit groupe qui se dressait, non loin, silhouettes imprécises dans la poussière. Elle n'entendit pas tout, mais en comprit la substance. Ils voulaient épargner le dragon, et n'étaient pas loin de traiter de monstres ceux qui allaient mettre fin à sa vie. Mildred sentit son poil se hérisser et un grondement roula dans sa gorge. L'épargner, après ce qu'il avait fait ?
Pour la disciple de la Tigresse, il en était hors de question. Elle était si proche de l'accomplissement de sa première réelle bataille et elle refusait de laisser la victoire s'échapper si facilement entre ses doigts, tout comme elle refusait de renier l’injonction de sa Déesse qui les encourageait à frapper, ensemble.

Un contact l'interrompit et elle croisa son regard doré.
Il était apparu à ses côtés et maintenant, il la serrait contre elle en s'excusant. Mildred se laissa attirer sans rien dire, mais son corps s'était tendu.

Elle se souvenait.
De ses yeux qui n'étaient plus les siens quand il s'était relevé après avoir chuté, de sa voix changée et du rictus malsain qui avait pris place sur ses lèvres, de sa démarche changée quand il était reparti au combat sans un regard pour elle.
Comme s'il avait été habité par quelqu'un, quelque chose d'autre.
Les pupilles étrécies et le souffle court, elle ne sut quoi lui répondre ou comment réagir - et n'en eut de toute manière pas le temps.
Il s'éloignait déjà, pour rejoindre le groupe de ceux qui ne voulaient plus se battre. Pour rejoindre également cette louve parmi eux qu'elle reconnut finalement. La complice de la mort d'Isrâ. C'est à ses côtés qu'il trouva sa place, c'est à elle qu'il accorda un sourire, c'est ses sentiments à elle qu'il alla protéger en se tenant en rempart entre le champ de bataille et ses yeux. En lui tournant le dos.

Mildred sentit monter en elle des émotions puissantes et imprécises qui la prirent à la gorge, étranglèrent son souffle et piquèrent son cœur. Le chaos et les conflits qui régnaient tout autour d'elle - ces échanges de mots et de regards assassins, ces volontés qui s'opposaient et cette armée unie qui se déchirait finalement - furent autant d'éléments qui semèrent la confusion dans ses ressentis désordonnés, elle qui avait toujours été sensible aux effusions sentimentales des autres sans pouvoir toujours faire le tri avec ses propres émotions.
Mais ce ne serait pas ici qu'elle chercherait à les comprendre. Ce n'était pas le moment de prendre une pause et d'écouter les pulsations douloureuses de sa poitrine.

Elle voulait s'éloigner au plus vite et obéir à l'injonction divine - frapper.

Alors le museau froncé, la bordure des yeux brûlante, la louve se détourna et suivit l'élan de ceux qui courraient en direction du dragon.
Faire le vide, et se laisser de nouveau emplir par cette furie guerrière salvatrice.
Faire le vide, et ne penser qu'aux écailles qu'elle percerait de ses crocs pour l'honneur de Moiro.

Résumé:

De ceux qui abattent les tempêtes. (lien)

Il est à terre, sonné, foudroyé par la magie divine qui coule dans les veines de ce monde. Il est à terre, mordu, griffé par votre colère et vos insultes. Il est à terre, gémissant de douleur, hurlant parfois en une étincelle de peur lorsque vous lui arrachez le cuir, lui dévorez les yeux. Il est à terre. Le souffle court. Emprunt de sang.
Il est à terre.
Et ne lève qu'un dernier regard sur toi, Wymond.

Il souffle quelques mots invisibles qui transpercent ton esprit comme milles échardes.

Une longue complainte s'étrangle dans sa gorge, et lentement, la lumière s'éteint de ses yeux. Sa tête retombe au sol, un dernier soupir soulève la poussière, et sa poitrine ne bat plus.

Résumé:

Résumé:

Résumé:

La bête est morte. Narcisse n’en tire aucune satisfaction. Aux cris, le museau se tourne, le regard est chargé de mépris. Les hypocrites sont toujours dans les rangs Etelkrus, se réjouissent de verser le sang.
Idiots.
Mildred a aidé à l’achever, ce dragon. Le disciple de Kiro la cherche du regard, avant de s’approcher silencieusement jusqu’au Frère. Les corps qui se frôlent. Les yeux dorés observent la carcasse du dragon. Anita et Alexandrine semblent bien se porter.

« — Puissions-nous nous retrouver… »

La queue s’agite, pour parler dans ce langage qu’eux seuls partagent.

«… ailleurs que sur un champ de bataille, Désastre.»

Un mouvement de tête, alors que Narcisse se recule, tournant dos aux Etelkrus restants. Ce qui se passerait par la suite pour le clan, ne le concernait plus. En revanche…
Mildred.
Le Phénix est silencieux, depuis bien longtemps. Le combat l’a épuisé, peut-être que Narcisse allait enfin pouvoir profité d’un peu de repos. Il commençait à être trop vieux à présent pour tout cela. Hésitant, le loup se dirige vers Mildred, sans la toucher pour ne pas la brusquer.
Est-ce que cela fut marquant, pour toi, ce combat ?

« — … Tu vas bien ? »

Elle aussi avait pris des coups.

Samaël

Et ainsi l'exécution fut donnée.
Comme absolument tout sur ces terres, ce fut sale, brutal et sauvage. Le châtiment, bien loin de la noblesse d'une exécution guerrière, n'était rien de moins qu'une image de pur massacre par des bêtes enragées, orchestrés par des animaux cruels et dont parmi lesquels Samaël se mélangeait. Entraînons nous ensemble dans l'errance, dans celle qui font s'effondrer les civilisations.
Il ne s'écarte que lorsque le dernier râle retentit, que la dernière vibration du corps s'estompe. Il y a un moment de silence qui dure quelques secondes, suffisamment pour tout le monde prenne conscience de la situation, un instant suspendu avant que la gloire des barbares soit acclamée et que la masse pousse pour se ruer sur la carcasse comme une bande de charognard.
Samaël n'est pas le seul à s'écarter mais lui n'a rien pris. Il ne s'enfuit pas non plus comme ceux qui n'ont jamais connu véritablement la guerre mais qui ont la chance d'être encore en mesure de comprendre son horreur. Des nakhus pour la plupart, ou des solitaires, le mâle brun ne parvient pas à savoir en ne faisant que poser son œil jaune sur eux.

Le prince déchu, le guerrier exécutant, se détache de la masse, à contre courant de la foule pour aller se positionner à l'écart, ombre en attente des prochains ordres. Il sent qu'il n'a plus vraiment la prestance de son allure noble à cause du combat. Ses cheveux sont détachés, lui tombant sur le visage par mèches collées par la boue, la sueur et le sang. Son étoffe est bonne à laver, poisseuse comme le reste et son poil lui donnait un aspect maigre. Parce qu'il commence à être âgé mine de rien, il a encore le souffle un peu court, accablant un peu plus sa mine fatiguée.
C'était à ça qu'il ressemblait déjà n'est-ce pas, lorsqu'on l'avait cueillit à la fin de cette bataille qu'il avait perdu avant son exécution. Juste avant d'être condamné à l'errance qu'il n'avait au final pas pu fuir.
Il leur était si semblable à cet instant, aux errants.