La bataille du Dragon

13/13pts
Utilisation de l'orbe d'Ao (+1 FOR)
Bénédiction de Kiro pour tout les porteurs de jaune (+1 AGI)
Utilisation du kiro'verboard [2/3]

Le dragon n'était plus.

Etna revenait enfin sur terre, regardant autour d'elle les autres qui avaient combattu la menace bleue. Elle respirait fort, l'adrénaline qui quittait son corps peu à peu. Regardant tout le monde prendre une part de la créature, elle fit de même, tentant en premier de sortir un oeil, mais trop gluant, décidant de piocher dans les crocs. Déjà que le coeur revenait évidemment aux Etelkrus, elle prit les dents en pensant à Melon : peut-être trouverait-il un remède quelconque à faire avec cet incroyable ingrédient ! Oui, voilà qui était une bonne idée, un petit cadeau pour sa participation, car bien qu'il n'avait pas frappé, Etna savait qu'il avait été là pour veiller sur elle et ses comparses. Elle se prit aussi un peu de viande, son estomac gargouillant. Peut-être que cela allait gouter bon, qui sait ?!

Son gain recueillit, elle s'éloigna avec quelques membres de sa meute, de bonne humeur.

Spoiler:

résumé action:

> Anita

Il ne fallut que quelques minutes de plus pour que tout s'achève.
Lorsque le dragon expira son dernier souffle, Anita releva la tête de la plaie au cou sur laquelle elle s'était focalisée, essayant d'accomplir au plus vite et au mieux ce qui devait être fait - sans engranger de nouvelles souffrances inutiles.
Si elle avait été de ceux voulant prendre sa vie, si elle l'avait maudit pour ses actes et sa fervente volonté de les faire souffrir pour s’accaparer cette terre, elle ne trouvait en revanche aucun plaisir vengeur à l'achever. Elle se serait passée de l'odeur de son sang sur son pelage, de voir l'éclat dans ses yeux s'éteindre.
Léchant sans entrain ses babines tâchées de rouge, l'Alpha put enfin prendre le temps de vraiment regarder autour d'elle pour parcourir le champ de bataille de ses yeux.
La ferveur du combat retombait en même temps que l'orage s'était dissipé et que la poussière retombait, et peu à peu se faisaient plus nettes toutes les silhouettes rassemblées en ces lieux.
Déjà, certains partaient en échappant à ce spectacle désolant quand d'autres se retrouvaient ou restaient près de la carcasse pour en tirer ce qui pouvait être récupéré.
Maintenant que la bête était morte, Anita ne voyait aucun mal à ne pas gâcher cette source de matériaux - tout comme elle pouvait comprendre que ceux n'ayant pas voulu participer à sa mort ne désirent en prélever aucun morceau.

Sans surprise, le cœur du dragon était réclamé à la gloire d'Aka. Pour le mosasaure, c'était la tête entière qui avait été découpée et ramenée au camp, mais la créature abattue cette fois était d'un gabarit différent.
La Prêtresse de Kiro ne s'opposerait nullement à ce que ses confrères rouge aillent récupérer de quoi honorer le Grizzly : de toute façon, personne d'autre n'en voudrait, de ce gigantesque muscle sanguinolent.
Pour sa part, elle se contenterait de prendre ce qu'il y aurait d'utile pour le clan quand bien même elle ne s'en servirait sans doute pas pour son compte - et peut-être une petite attention pour Kiro, également.
Il fallait maintenant penser à la suite et à rentrer reposer leurs corps comme leurs esprits. Alors qu'elle s'éloignait de la carcasse pour chercher les siens du regard et s'assurer du bien-être de tout être connu, elle croisa les yeux rubis de Dez et elle accorda un sourire - heureux et surtout soulagé - à son ami. Plus loin et répartis à différents endroits elle pouvait voir amis et familles ; tous debout, mais pas tous épargnés. Le regard de la louve se fit soucieux alors qu'elle triait dans son esprit les priorités, interrompue par la voix puissante de Stendhal, le fils de Kerguelen, les remerciant malgré tout.
Ce fut donc vers lui qu'elle se dirigea d'abord, pour lui répondre - comme à tout autre Nakhu se trouvant dans les parages.

— Je te remercie de ton offre. Si vous nécessitez une aide supplémentaire pour disposer du cadavre dans les temps à venir, je m'engage à revenir pour déplacer le corps... Ou lui offrir une sépulture.

Elle ne pouvait parler au nom de tout son clan - et peut-être que d'ici peu, il n'y aurait déjà plus grand chose. Mais en ce qui la concernait et au vu des dimensions de la bête, il était fort à parier que la carcasse ne disparaîtrait pas avant un moment.
Puis, engageant quelques pas vers le Nakhu sombre avant qu'il ne s'éloigne tout à fait, ce fut cette fois sur un ton plus personnel qu'elle glissa quelques derniers mots, le regard triste.

— Je n'ai pas eu l'occasion de le faire avant ce jour funeste, mais je tenais à te présenter mes condoléances pour ta mère. Je l'appréciais beaucoup. Si une cérémonie ou un quelconque moyen d'honorer sa mémoire est prévue, je me ferai un plaisir d'y assister.


Un sourire et un hochement de tête - puis l'Alpha se détourna pour cette fois se diriger là où elle serait entendue du plus grand nombre des siens. Elle gonfla ses poumons et se plaça légèrement en hauteur avant de faire porter sa voix forte.

— ETELKRUS ! Nous rentrons d'ici peu. Ceux qui en ont besoin peuvent consulter un Sortcelier Nakhu avant le départ, et ceux qui souhaitent rester un peu plus longtemps ici y sont les bienvenus. Pour les autres, regagnons nos terres et ceux que nous y avons laissé et allons remercier nos Dieux pour leur protection dès que vous aurez pris ce que vous souhaitez ramener.


En ce qui la concernait, dans ce laps de temps où se rassembleraient les siens prêts à entamer le chemin du retour, il y avait deux âmes en particulier qu'elle souhaitait - non, devait - voir au plus vite plutôt que d'attendre le retour au Castel.

Si l'adrénaline du combat était retombée, restaient les battements forts de son cœur secoué et les images effrayantes de ceux qu'elle aimait manquant de perdre la vie.

Résumé:

Myrohino-8/13pv
Utilisation d'une protection magique gagné au casino +1END pour 1 combat


La bête renâcle, son souffle s'amenuise, jusqu'à ce que sa tête retombe lourdement sur le sol. C'était fini. Tout était fini. Myro s'écarte de la carcasse encore chaude de l'immonde lézard. Ils avaient vaincu. Aka serait fier d'eux. Il regard autour de lui évaluant d'un regard froid les dégâts dans leurs rang, des blessures, de la fatigues, mais dans l'ensemble il s'en étaient plutôt bien sortie. Il souffle grimaçant. L'adrénaline commençait à redescendre et la fatigue du combat elle se faisait ressentir. Ainsi que la douleur. Ses muscles raidi par l'électricité le brûlait et il constata que la foudre avait laisser une énorme marque dans sa chair allant de sa tête jusqu'a son ventre. Ce combat resterait gravé en lui. Mais c'était une victoire même s'il n'éprouvait aucune joie. Au loins es voix s'élèvent, des discussion animé auquel il n'avait pas la moindre envie de participer. Non, la politique ne l'intéressant pas.

À la place il se retourne vers son groupe avec sérieux:

-Vous avez fait preuve d'une grande bravoure et de beaucoup d'habileté au combat, vous pouvez être fier de vous. Gardez ce combat en mémoire comme une victoire collective et allez prendre du repos bien mérité. Chacun est libre de prendre sa par du butin. Vous n'aurez pas souvent l'occasion de trouver des matériaux de cette qualité alors ne vous privez pas.

Il offre un léger sourire à Hell'swing et Pomelo, heureux qu'elles s'en soit toute deux sortie indemne. Puis sans plus de cérémonie, il s'éloigne, bien décidé à récupérer un peu de cuir et d'écaille pour renforcer son armure et arborer fièrement le trophée de leur victoire.

Résumé de l'action:

> Mildred

Elle avait volontiers laissé les brumes de l'élan guerrier et l'instinct primaire de la simple envie de détruire venir occulter ses pensées, la focalisant sur l'unique objectif d'obéir à Moiro et d'arracher à ce dragon son dernier souffle.
Il le tirerait dans le regret d'être venu souiller et ravager les terres de leurs Dieux.
Quand il s'effondra enfin, n'opposant plus la moindre résistance, et que s'éteignit la lueur dans son regard... Mildred resta hébétée de longues secondes durant. Gueule ouverte sur de profondes et rapides respirations, le goût du sang en gueule et son odeur entêtante partout sur elle, elle réalisa.
Qu'elle était vivante.
Que c'était terminé.
Que...
Son cœur bondit dans sa poitrine et elle manqua de sursauter quand une voix connue résonna derrière elle.
La louve fit volte-face, le poil hérissé et un air farouche, presque sauvage, toujours peint sur les traits. L'adrénaline du combat peinait à retomber quand bien même une fatigue grandissante lui tombait sur les épaules. Elle ne l'avait pas entendu arriver et elle lui faisait maintenant face, comme un animal apeuré mais tenant bon malgré tout.

Il ne chercha pas à la toucher, et elle ne vint pas à lui.
Elle tendit même davantage son corps vers l'arrière, pour recréer de la distance sans effectuer de pas pour autant.

Il lui demanda si elle allait bien, un regard soucieux posé sur elle.
Elle ne lui répondit pas et se contenta de dévisager ce faciès qu'elle avait cru connaître.

Oh, il était bien temps de se soucier d'elle, maintenant. Quand lui avait renoncé à asséner le coup final alors qu'il était celui qui avait voulu venir ici, quand il était allé offrir sa présence à cette Onyx qui semblait tant bouleversée par la mort de ce monstre alors qu'elle avait aidé Isrâ à courir vers la sienne.
Et Narcisse... Narcisse, dont les souvenirs confus du combat ne cessaient de venir se superposer sur la vue qu'elle en avait actuellement.
Le regard, la voix, la démarche.
Tous changés au profit... D'autre chose, comme ayant pris possession de son corps.
Surtout le regard.

Mildred avait fini par lui faire confiance, quand il avait dit à de si nombreuses reprises qu'il resterait à ses côtés.
Il lui avait dit détester les traîtres et les menteurs, quand lui cachait depuis tout ce temps quelque chose d'autre à l'intérieur.
Elle l'avait cru quand il l'assurait qu'il la protégerait, pourtant quand elle croisa ce regard ce fut la peur qui se déclencha. Une peur instinctive et automatique face à un danger que l'on ne peut nier, la certitude que si elle recroisait de nouveau cet autre Narcisse, il s'en serait pris à elle.

La disciple de Moiro continua de le fixer sans ciller, les muscles tendus et le cœur battant.
Ce regard, qui n'avait de cesse de se mélanger au doré des prunelles braquées sur elle.

Elle finit par le faire, ce pas en arrière, sans le lâcher du regard.

— Je croyais savoir qui tu étais.  

Mais dans tous les ressentis qui se bousculent en moi et me déchirent, ce sont avant tout la crainte et l'incompréhension qui explosent.
Sa voix était rauque du combat tout en étant si frêle qu'elle en paraissait presque enfantine.
Ses mâchoires se serrèrent, elle sentit la bordure de ses yeux commencer à piquer - mais pas qu'à cause de la poussière et des débris volatiles.

— Je ne rentrerai pas tout de suite. 

Ne me suis pas.

Mildred se savait particulièrement vulnérable à cet agrégat indistinct d'émotions fortes émanant partout des autres, venant troubler ses propres ressentis et semer le chaos dans son cœur comme dans ses pensées. En temps normal, l'habitude l'avait accoutumée à cette perception d'autrui - mais ici où fatigue et foule se combinaient, c'était trop.
Une déferlante qu'elle était incapable de gérer, une cacophonie de fantômes dans sa tête, un millier d'aiguilles qui se plantaient dans sa poitrine, un millier de cris qui se bloquaient dans sa gorge.
Trop.

Elle devait partir, avant d'exploser.
Elle avait besoin d'être seule et loin d'ici.

Alors elle fit volteface sans même s'intéresser au pillage collectif du cadavre, toute la scène étant devenue plus floue qu'elle ne l'était déjà, et se mit à courir pour mettre de la distance entre elle et tout ce monde odieux, tous ces mensonges, toute cette colère.

Et ce regard.

Résumé:

Oui, Narcisse s’était attendu à une réaction similaire. Il aurait préféré que jamais, elle ne rencontre le Phénix. L’ancien Etelkrus l’observa, sans tenter de se rapprocher. Lorsque l’oiseau prenait le contrôle, lui en oubliait tout. S’en était-il pris à elle ?
Non.

« — Mildred. »

La laisser partir, c’était accepter qu’elle ne revienne jamais.
Pourtant, si Narcisse n’avait jamais parlé du Phénix à elle ou aux autres… c’était pour éviter cette peur dans les yeux, parce qu’il était en mesure de garder le dessus sur son pouvoir, assez pour éviter ces apparitions.
Mais j’ai du m’interposer entre toi et le Dragon… cela m’a affaiblit… il a profité de la brèche.
Un soupir qui franchit ses babines, alors qu’il ferme un instant ses paupières. L’attendre sagement, c’était accepter qu’elle ne rentre jamais.
J’ai promis de veiller sur toi.
Laisses-moi t’expliquer avant de partir.
Sans un regard pour le dragon, il marche progressivement, avant de se lancer à sa poursuite.

C’est la dernière fois, que je te poursuis, après si tu ne veux plus me revoir, j’accepterai ta décision.
Mildred.

> Grimalk

Le rempart de végétaux finit par céder, son corps atteint le dragon qui se consume des dernières secondes de son énergie, ses crocs et ses dagues se plantent là où il pourra au plus vite l'amener à sa fin.
Et il tombe enfin pour de bon, ce dragon.
Il ne se relèverait pas, cette fois, contrairement aux loups qui émergent tour à tour de ce corps ensanglanté pour s'en éloigner ou au contraire commencer à le dépecer. Grimalk, lui, reste longuement les yeux rivés sur le corps encore chaud. La mort et les blessures lui ont fait perdre de sa superbe, mais la créature demeure majestueuse. Le mâle est fatigué et un mal de crâne commence à poindre et à le menacer de conséquences qu'il connaît désormais et préfère éviter : il sait qu'il lui faut au plus vite du repos et qu'un combat d'une telle intensité a été éprouvant même pour un corps entraîné.
Surtout, ce sont les flash lumineux et les bruits stridents qui l'auront harcelé durant de longues minutes et qui amènent maintenant leur contre-coup.
Pourtant ni son regard ni son corps ne bougent encore, figés sur les écailles azur et le sang qui contraste, et il ne sait quel sentiment prédomine entre l'euphorie d'une victoire obtenue avec ardeur - ou une sensation plus mitigée d'hommage mélancolique face à un adversaire qui fut formidable, bien plus puissant que lui-même ou que n'importe lequel d'entre eux pris à part.
Il avait été unique et resplendissant.
Grimalk le respectait autant qu'il était satisfait de l'avoir abattu.

Le mâle finit par relâcher le long souffle qu'il contenait encore entre ses crocs, et commence enfin à se mouvoir pour se dégager. Autour, tous se meuvent et des voix résonnent : lui doit se faire violence pour s'éloigner du cadavre avant de prendre ce qu'il convoite, mais il sait qu'il doit décompresser dans l'urgence et offrir un peu d'isolement à son corps.
Surtout à son cerveau trop stimulé qui pourrait de nouveau perdre appui et contrôle.
Il s'écoute davantage que dans sa jeunesse, sait ce qu'il risque en cas de crise : et la raison lui fait dire que demain, le grand dragon serait encore là avec suffisamment de ressources pour qu'il puisse accomplir son dessein.

 [ Le lendemain. ]

C'est à l'aube qu'il quitte le Dédale pour revenir sur les lieux de l'affrontement.

Les champs dévastés ont l'odeur étrange d'un après orage mêlé à un incendie éteint ; et la zone redevenue entièrement calme lui fait l'effet d'un tableau de fin du monde. Dans ce silence et les brumes qui se sont levées, Grimalk chemine vers la carcasse dont la silhouette se découpe sur l'horizon de terres autrement plates.
Son pas est décidé : le repos qui se dressa en urgence la veille et l'empêcha de lui aussi s'occuper de la carcasse avait en contrepartie permis à ses idées de se préciser, et il n'y a aucune hésitation dans la trajectoire qu'il suit ni dans ses yeux dorés.
S'approchant d'une patte aux muscles crispés par la rigidité de la mort, Grimalk entreprend de détacher une griffe. Pour une nouvelle dague, avec un nouveau nom et une nouvelle histoire.
Longeant les flancs qui ne se gonflaient plus, il parcourt du regard chaque écaille jusqu'à trouver la plus belle, une qui n'aura jamais été abimée et dont l'éclat est le plus pur. Pour le projet qu'il a commencé à établir et qu'il doit encore travailler.
Et enfin... C'est proche de la tête, qu'il s'arrête. Pour constater l'absence des cornes. Le loup fronce les sourcils et sa queue s'agite de quelques battements nerveux.
Mais il ne tarde pas à comprendre. Non loin se dessine la silhouette de Stendhal, qui repart de son côté quand lui est arrivé d'un autre.
Il n'aura pas été le plus rapide à revenir ici, alors.
Et il y a peu de doutes sur le contenu de ce que le fils de Kerguelen transporte.

Se remettant en mouvement, Grimalk presse le pas pour trotter jusqu'à arriver au niveau de l'autre mâle, s'adaptant à son rythme et verrouillant leurs deux regards aux teintes proches.

—  Stendhal. Je souhaite récupérer au moins un morceau de corne, pour le travailler et le remettre à la Déesse Ao.

Son ton est ferme sans être dur.
Son intérêt envers les Dieux d'ici, quelque peu diminué par les évènements qui étaient venus se confronter à lui, s'était embrasé d'un éclat nouveau lors du combat. Et si la Dragonne l'avait toujours piqué d'un attrait un peu plus fort, l'adversaire qu'ils avaient affronté avait finalement dessiné sa future allégeance comme une évidence.

Et qui de mieux que l'essence d'une autre Dragonne pour recevoir un fragment noble et sublimé du corps abattu ?

Résumé:

> Grimalk

L'attente ne dure pas longtemps, quand Stendhal dépose ce qu'il a récupéré pour répondre favorablement à sa demande. Grimalk ne sait pas s'il s'était attendu à de la résistance de la part de celui qui avait voulu arrêter la mise à mort et qui semble avoir son propre projet avec ce qu'il a pris de la dépouille, ou si la mentalité de leur clan souvent décrit comme une famille allait aider sa requête : il aurait dans tous les cas été prêt à argumenter davantage.
Mais il n'en a nullement besoin, et c'est avec un sourire et un léger signe de tête entendu qu'il accueille les mots du blanc et noir.

—  Je te présenterai le résultat avant de le remettre à la Dragonne.

Il compte bien sublimer l'offrande et y mettre toute son application.
Son expression s'est allégée mais son regard n'est pas moins intense quand il s'approche de la corne qui lui est cédée avec un mélange d'ambition et de déférence se liant dans son coeur.
Il accorde un ultime coup d’œil à Stendhal pour appuyer son remerciement avant de la récupérer et que chacun puisse repartir sur son propre chemin, tous deux chargés de leurs différents objectifs.