Que la mer soit (Nala)

Pandore

Lancé 1: Réussite, Jour, échec, Nuit
Lancé 2: Sous l'effet de la mer? réussite oui, échec non



La mer était une âme horrible. Pandore le savait. Ô combien elle le savait. Ce jour-là, elle voulut partir à la pêche, sans doute nager, ou peut être même voulait elle seulement se baigner un peu. Mais comme toujours, elle était une sirène prisonnière des appels des profondeurs. A peine eut elle poser une patte dans la flotte, les voix devinrent intenses, son corps change et son esprit dérive vers la folie.

La hargne qui remplit son coeur devint lourd, et subitement, se lance dans l'océan. Elle attaque, tous les êtres vivants qui passaient, elle grogne, nage, le regard sombre dans cet eau calme. Qu'importe qui se trouvait près d'elle, les oiseaux étaient tirés vers le fond de l'eau, les regardant se noyer, les regardant suffoquer. Et à trop rester dans l'eau, le manque d'oxygène lui brûle les poumons.

Pandore ne comprend pas, elle ne comprend rien et subit. Pour elle, ce n'était qu'une souffrance, ce n'était qu'un résultat. Jamais elle ne se serait dit, dans cet état, que ce serait mort qui la prendrait.

Une ombre passe, son regard rosé fixe ce loup qui était proche, qu'importe qui c'était, elle le tuerait. La gueule ouverte, sortant les dernières bulles d'airs, elle tente de le mordre, de le tirer vers le fonds, encore et encore. Avant qu'elle ne s'évanouisse.

C'était son père. Qui venait la chercher.

Le jour même, une heure après, elle se réveil sur une plage. La lumière du soleil lui brûle les yeux, elle a mal à la poitrine, elle a mal aux poumons. SA gueule sèche cherche de l'eau, son corps endolori chercher à se soulever malgré sa carrure rachitique. Son corps entier était gris, ses cheveux sombres et son regard fou fixe cet endroit avec colère.

Elle ne se souvenait de rien. Épuisée, la louve se relève enfin, et se mit à marcher, cherchant de l'eau, cherchant quelqu'un.