Sacrament [PV Emilitia]

Emilitia
13pvs

Les journées se faisaient plus fraîches et la brume englobait plus longtemps les arbres en seuls indications d'une saison changeante. Ici, au cœur de la forêt brûlée ou aux abords de cette forêt à l'automne éternel, on aurait pu croire le temps figé et pourtant, indéniablement, les jours filaient.
Elles avaient bien grandi ses petites ombres et cela faisait longtemps à présent qu'elles étaient prêtes, que le secret pouvait être à présent brisé pour déferler sur ce monde un aperçu apocalyptique de l'essence même de leur nature, en opposition à leurs Dieux. De nouveaux éléments s'étaient cependant ajoutés, d'autres ombres fragiles à faire grandir pour remplacer celles qui s'étaient éteintes. Et le temps avait continué à filer, la forêt brûlée à pourrir pour devenir petit à petit le cœur même de leur royaume, loin de tous, loin des loups.

Ce pressentiment, c'était comme un chuchotement à l'oreille, un avertissement qui mit tout les sens en éveil. Il y a longtemps que Emilitia avait cessé d'être à demi louve pour se faire entièrement démon et pourtant cette chose qui l'avait éveillé le matin un peu avant les autres, qui l'avait incité à rejoindre sa frontière de runes comme dans l'attente de quelque chose, sonnait comme la vibration de deux âmes, comme le rappel de souvenirs enfouis.

Dans le silence de cette forêt, sur cette frontière où jamais aucun oiseau ne chante ni aucun insecte ne vrombisse, Sa voix résonne, l'interpellant par son nom.

Un frisson parcourut tout le corps de la noire, gonflant son encolure avant qu'elle ne se retourne afin de découvrir à quel niveau se situait l'imagination.
Il est là, la regardant de ses yeux perçant à l'ombre d'un casque, la silhouette dissimulée derrière une armure presque trop grosse comme s'il s'en allait en guerre, c'est peut-être un peu le cas. Il a sur le visage cet air renfrogné si familier de ses expressions, avec un aspect peut-être plus fatigué, plus déterminé aussi.
Emilitia ne sut comment réagir à cette vision soudaine, à cet inévitable qui n'avait jamais été sérieusement envisagé. Elle L'avait haï, tant haï de ne plus être là, pour avoir fait cessé ce temps si plaisant, pour avoir préférer son dieu en pensant sauver son âme déjà corrompue. Son cœur se serre mais cette fois-ci, paradoxalement, alors qu'Il se présente enfin à nouveau devant elle, il n'y a pas de colère pour venir l'étouffer.

« Iris... »

Oh Iris...

Elle avance d'un pas extrêmement lent, brise sa stature figé comme une sculpture qui prend soudainement. Un deuxième plus rapide, un troisième qui réduit peu à peu cette distance qui les séparait alors que les yeux, ceux du masque et les siens brillant de bleu derrière, ne se détachent pas de la silhouette masculine.

Sais-tu Ô combien, sais-tu à quel point...

Elle avale les mètres, le rejoint d'un pas maîtrisé comme elle avait pu le faire tant de fois lorsqu'ils s'étaient retrouvés autrefois, lorsque l'instant suivant elle venait se frotter contre ce poitrail et remonter son museau le long du cou jusqu'à l'angle de la mâchoire.

... à quel point tu m'as manqué?

Il abordait toujours le rouge, il revenait pourtant vers elle aujourd'hui. Il avait dit vouloir se dédier entièrement à son dieu et sa foi, il délaissant pourtant territoire et clan pour la retrouver elle au cœur de la forêt à la saison éternelle, comme une page qui ne s'était jamais véritablement tourner.
Ce n'était pas une retrouvaille comme celles de la plage, elle le savait bien mais indéniablement leurs âmes étaient restés liées, dans un pacte qui s'était naturellement scellé.

« J'ignore de qui tu parles, mais c'est sans doute déjà trop tard. »

Car toi tu es là. Avec cette armure, il n'y a pas vraiment d'espace de fourrure contre laquelle se blottir un instant mais ce n'est pas bien grave, elle était si plaisante à retrouver, cette proximité. C'est un instant volé qui ne durera que le temps de la surprise. Un fraction de seconde qui étire un sourire derrière le masque, d'où luisent des crocs blancs.

« Tu auras fini par me retrouver. »

Et je ne te laisserais pas repartir.

Emilitia
13pvs

Ô Iris,
Ils sont loin n'est-ce pas ? Ces moments passés à deux.
Si loin que ces jours n'auraient pu venir.

Ce n'est pas tant sur une peau chaude et fragile derrière un pelage bouclé que ses crocs raclent mais sur la cuirasse d'une armure qui n'était pas portée auparavant. Un rappel avant que le mâle etelkru n'était pas venu la retrouver pour les bonheurs d'un temps passé, ce fait, Emilitia l'avait deviné à l'instant même où elle avait entendu sa voix.
Ces instants n'existaient plus, elle ne l'aurait pas laissé non plus venir impunément plonger son museau dans son pelage, pas sans lui déchirer la peau et lui dévorer les yeux. Et pourtant, elle le désirait lui tout entier, Iris qui indéniablement lui appartenait, qu'elle ne laisserait pas repartir de cette forêt. Il avait tant hanté son cœur et ses pensées...

Sais-tu à quel point je te haïs ?

Dans un spasme, alors que le bleu derrière le masque s'accroche au violet derrière le casque, dans cet instant suspendu et immobile où chacun puisait dans sa force profonde, Emilitia fit remonter dans sa gueule cette bile noire formée de l'essence même de son être d'où naissait l'araignée qui lui était liée. Une seconde avant qu'ils ne se jettent l'un sur l'autre.

L'odieuse lueur de ton insupportable dieu, bien plus encore.

C'est un éclat rouge qui l'aveugle, l'agression même du divin qui vint attaquer sa rétine et subir ce coup que ma démone n'aura pu anticipé convenable. Elle sent aussi, ce fourmillement dans son esprit, comme une colonie de bêtes qui vinrent s’immiscer au plus profond de son crâne. Une sensation aussi désagréable qu'avait été le pouvoir de la sœur.

Là où tout a commencé, au cœur de la forêt brûlée...

Elle sent, cette magie qui farfouille son esprit, ignore ce qu'elle y dérobe mais mais cette idée l’enrage. Son corps se crispe, son museau se tord alors qu'elle secoue la tête, que la masse noire de ses ailes gonfle et grossit au dessus de son dos.

... là où règne les ombres.
Elles sont prêtes mais c'est à moi que tu appartiens.
A moi !
A MOI !

Le contour des membranes tressaute, de cette énergie noire qui s'emmagasine toujours plus, faisant déjà pleuvoir un nuage de particules.

«Ton dieu si horripilant... »

La lumière divine l'affecte, peut-être le rouge un peu plus que les autres. Parce qu'elle avait été traînée de force dans son temple, parce qu'elle se savait marqué comme une bête à chasser, parce que tu m'as délaissé pour lui. Ce dieu rouge, de tous, c'est celui qu'elle aurait aimé le plus pouvoir anéantir.

« … je le ferais disparaître ! »

Et dans un nuage de particule noires, sa noirceur éclate, envahissant l'espace, dévorant les arbres et les feuilles mortes au sol, la cendre tombant dans un brouillard épais filtrant la lumière du ciel.
Elle halète tout de même, l'explosion a dépensé une quantité dévorante de l'essence même de son être, ce n'est pas une chose qu'elle pourra refaire mais la démone voit sur l'épaule guerrière, la lueur rouge s'éteindre, étouffée par les ténèbres et elle ne peut empêcher un sourire victorieux derrière son masque.

« Aujourd'hui, son regard ne t'atteindra pas. Face aux ombres, tu es seul. »

C'est toi et moi uniquement, sans ton dieu salvateur pour t'empêcher de sombrer.

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• Antéchrist •
Permet de désactiver la magie de tout glowstick présent sur le RP [pour 1 RP ; ne fonctionne pas sur une terre de temple divin ; ne peut pas tuer un personnage si son glowstick est lié à sa vie].

Emilitia
12pvs

S'il y avait eu comme une évidence non prononcée à cette rencontre nouvelle après ce temps de séparation, après cette haine et cette colère accumulée, entendre cet objectif prononcé lui donnait une dimension plus creuse. Bien sûr que nous nous entre tueront, dans cet échange au final si semblable à ceux que nous avions eu avant n'est-ce pas ? C'est sans doute ce qui faisait que tout cela n'était pas qu'une simple et pure détestation grossière entre deux ennemis. L'Etelkru rouge et cornue, Emilitia aurait voulu la voir anéanti, réduite en cendre entre ses pattes, la gorge noircie de sa nécrose et le crâne éclaté ses coups, voir son corps pourrissant de boursoufler des gonflements de la pourriture.
Iris, Iris c'était différent... Elle voulait que ses crocs trouvent sa gorge jusqu'à bout de souffle, elle voulait lui dévorer ses yeux, ses si beaux yeux jusqu'à dérober son âme. Chaque morsure, chaque griffures données seraient ces dernières caresses éternelles de cette ultime rencontre qui se devait d'avoir lieu.
Car à jamais nous resterons lié n'est-ce pas ? Sinon tu ne serais pas revenu.

Son échine gonfle elle aussi, en échos à celle de du guerrier Etelkru, de sa gueule dégoulinant les miasmes noires de son essence alors qu'il se saisit de son épée. Les ailes dans le dos ne se reforment pas vraiment, demeurant instable dans une silhouette approximative alors que continue de pleuvoir autour d'eux cette explosion de particules.
Son grondement sonne comme un départ alors qu'il s'élance vers elle, qu'elle le suit en copie de sa silhouette, l'ombre qui hantait encore ta Lumière.

Nous ne reviendrons jamais plus en arrière n'est-ce pas?

Elle ne grondait jamais Emilitia, demeurera silencieuse cette fois aussi alors que la lame vint lui effleurer la peau, tracer une ligne noire sous son pelage. Et elle, agile toujours au moins un peu vint s'approcher de son visage. Combien de fois l'ai-je vu sous cet angle? Sous combien d'instant suspendu où elle était venu y glisser un museau, y mordiller un morceau de peau. Elle ouvrit la gueule, de la masse noir qui l'emplissait s'y extirpa la tarentule qu'elle cracha sur ce pelage bleu marbré alors qu'elle chercha elle aussi une ouverture où y planter les crocs. Sur les jointures de cette gênante armure peut-être...

Dé 1 ~ Tarentule
Dé 2 ~ Emilitia

Emilitia
8pvs

Elle lui arrache un bout de sa coque protectrice, laissant à sa merci un morceau de peau qu'elle vient déchirer de ses griffes dans le même élan. De cette proximité momentanée, l'araignée en profite pour revenir à elle, se promenant sur le masque et le corps de la démone sans que celle-ci ne lui prête vraiment d'attention, comme une extension d'elle même parfaitement maîtrisée.
Elle peut la sentir, Emilitia, toute la pression qu'elle exerce sur Iris. Elle le voit, son museau se plisser un peu plus sur la garde de son épée comme si la lâcher signifiait sa défaite évidente. Ceci, elle voulait bien le laisser y croire, si Iris était Etelkru guerrier, Emilitia était démone et aux frontières de ce royaume de cendres qu'elle avait fait siens, elle ne se laisserait pas si facilement abattre.
Même de tes crocs et de ton épée.

Les mouvements de la lame sont larges, balayent la zone en dangereuse défense mais lorsqu'il plonge sur elle, qu'il relance l'initiative d'un nouvel assaut, la démone ne fuit pas, ne craint pas et sa prudence ploie au profit de la détermination. Elle sent la lame lui entailler une cuisse, plus profondément que précédemment et à l'instar du rouge d'Iris qui avait déjà coulé, c'est son noir qui rejoint lui aussi les cendres et les feuilles du sol.
Ça ne l'empêche pas d'être à nouveau proche, de sentir son odeur envahir sa truffe de cette proximité qui avait déjà été connue maintes et maintes fois. Elle cherche, gueule ouverte, ce point de faiblesse d'où elle avait arraché le morceau d'armure, cette peau délicate qui se cachait derrière la fourrure bleue.

Une morsure après l'autre, je t’abattrais, une morsure après l'autre je te dévorerais.

Et l'araignée, écho d'elle même, accompagne sa volonté.

Celle de te faire tomber.

Dé 1 ~ Tarentule
Dé 2 ~ Emilitia

Emilitia
6 pvs

Elle n'avait jamais été louve combattante. Emilitia savait qu'en ce monde, elle n'était pas démon tout puissant, bien loin de là. Elle n'était pas être à se battre jusqu'à plus souffle, à voir son corps de marquer de cicatrices, fuyait quand elle savait qu'elle ne vaincrait pas, ne participait qu'à des affrontements déjà gagnés d'avance. Toute chose un jour trouvait sa fin et si elle était démon à la précipiter, parfois, il suffisait d'être patient.

Aujourd'hui était bien différent, cette fin était la sienne, celle de cette âme destinée. Plus que le Néant, ce serait l'éveil de ses ombres. Plus aucune pensée autre pour occuper l'esprit, tu seras déjà miens.
La démone sent l'épée s'enfoncer plus profondément dans son flanc, lui déchirer peau et chaires dans une lacération meurtrière. Chaque cicatrices seront les tiennes. Nous sommes si persuadés l'un comme l'autre d'être celui qui vaincra n'est-ce pas? Elle sent son poil s'humidifier de ce sang noir et nécrotique, la douleur lui remonter jusqu'à l'échine, hérissant de plus belle le poil de son cou et de son dos, crispant son museau alors qu'elle ne cesse son étreinte mordante.

Emilitia ne lâcherait pas cette fourrure si regrettée, arrache petit à petit chacune des plaques d'armures de coups de pattes enragés comme pour retrouver cette silhouette et ce corps tant de fois rejoints sur les frontières ou sur les plages du sud. Elle s'accroche elle aussi, tout comme lui comme pour profiter de derniers instants qui ne reviendront plus.
C'est le cas n'est-ce pas ? Seulement si tu l'emportes.
La morsure dans son cou, celle d'où coule le sang dans sa gueule est comme une énergie nouvelle. Elle se surprend à se focaliser sur le goût. Malgré les légendes autour d'elle qu'elle ne dément pas, de loups, elle n'a jamais dévoré et pourtant il y a cette sensation de proie que l'on dévore qui irradie tout son être. Elle sent l'adrénaline qui parcourt ses veines comme une nouvelle décharge, toute sa noirceur s'éveiller en un pouvoir nouveau. Au final, ce n'est pas tant un démon que toi qu'il aurait fallu dévorer.

Elle ne brise pas se contact, maintient sa gueule refermée dans sa chaire, cherche à l'handicaper de sa propre masse, de son propre volume alors qu'elle veut l'étouffer et que ses griffes plus que l'armure, cherche la fourrure.

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• Cannibale • Première utilisation
Le sang de vos congénères vous revigore [Pour 2 ans IG (démarrera à la première utilisation), goûter le sang d'un autre personnage vous procure au choix 1 END ou 1 FOR pour 3 tours].

Dé 1 ~ Tarentule
Dé 2 ~ Emilitia

Emilitia
5 pvs

Il la lâche son épée, elle est à présent en grande partie démantelée également son armure et il ne reste du guerrier Etelkru que la bête mise à nue, celle à la Lumière éteinte dans ces Ombres qui engloutissent. Et il l'entraîne au sol, avec une étreinte qui sang et hargne en moins aurait pu être si semblables à celles d'autrefois. Les museaux fouissent dans les pelage comme une caresse, les souffles se mélangent mais ce qui est cherché ici était la vie à arracher. Je la sens la tienne, qui pulse sous mes crocs.
Et elle sent les siens qui cherchent à lui à lui ouvrir la gorge, à lui briser l'échine.

Dans cette roulade plus brutale, plus animale, le masque se perd et tombe au sol, rappelle qu'il y a un visage canin malgré les quatre fentes, dévoile à nouveau ces yeux bleus à la pupille fendue qui ne demandaient qu'à dévorer les âmes convoitées, brillants dans l'ombre des cheveux noirs tombant en cascade. Cette perte montre peut-être aussi l'espace d'un instant cette fatigue partagée d'un combat où tout deux donnaient.

C'est la fin n'est-ce pas ?

Bientôt.

Dansons encore un peu.

Leurs yeux s'accrochent l'un à l'autre, sans barrière cette fois-ci, juste avant qu'il ne tende ses muscles, qu'il se projette vers elle avec tant force, tant de détermination que la démone devine que cette fois-ci, s'il la saisit, si ses crocs percent, ce serait la dernière caresse.

Tu as toujours eu tendance à vouloir être trop impatient Iris. Combien de fois dans nos jeux je me suis enfuie en te laissant ta frustration ? Combien de fois avant que nous allions jusqu'au bout ?

Dé 1 ~ Tarentule
Dé 2 ~ Emilitia

Emilitia
3 pvs

De la roulade, leur confrontation se mue en jeu d'ombres et de lumières. Là, dans la brume noircie par la cendre et les particules de nécrose, il disparaît. Et elle, à chacun de ses pas, elle sent la douleur de son flanc tailladé, son sang qui goutte sur le sol dans une corruption corrosive de la végétation, elle sent sa fatigue la saisir. Son souffle, extirpé de son corps rendu trop chaud par l'affrontement, forme une colonne de buée qui se meurt dans l'humidité ambiante et l’obscurité de la forêt.

Il tourne et elle le perçoit au travers du son de chacun de ses pas sur le sol craquela, à son souffle presque aussi court que le siens, à cette silhouette qui remue brume et ténèbres. Elle, en écho à lui, tourne aussi, dans une ronde lointaine à la recherche du bon moment. Dans son dos, ses ailes perdent en consistance, et à force de ronde, elle voit sur le sol la ligne rouge que lui laisse derrière lui. Ils s'étaient amenés tout les deux aux retranchements de chacun. Vers cette fin plus proche que jamais, vers cette achèvement de leur histoire qui aura duré presque toute une vie.

Les feuilles craquent, elle pouvait presque sentir les muscles de l'Etelkru se contracter sans avoir à les voir derrière la brume. Elle devine sa position, son attaque chargée, ses crocs meurtriers qui la cherchaient elle pour l'abattre. Et mettre à terme tout ça.

Son araignée, cette extension d'elle même, elle sent qu'elle n'est plus là. Il n'y a plus de répondant à sa volonté, plus de crochets pour mordre cette peau lorsqu'il n'y a pas ses crocs. Il n'y avait à présent plus que son agilité pour se défendre, pour perdurer encore un peu plus, toujours quelques instants supplémentaire jusqu'au dernier pas.
Pour que rien ne soit trop facile, pour que peut-être nous tombions au moins à deux.