Une cohésion ♖ Lazulis

AVALON - 10 pv

Le ciel gronde comme quand le dragon est tombé sur terre. Le ciel gronde et la barrière devient meurtrière. Le ciel gronde et les lazulis tremblent devant le raptor. L’histoire se répète, la colère divine frappe encore une fois. Toi, fils d’un des piliers de la créations de cette meute te voilà auteur de sa fin. Sans une once d’hésitation tu accours, voyant les blessés, les dégâts, le sang et le hurlement de jade tes pattes frôlent le sol, courant d’air sur ce chemin de guerre.

Dans un lourd grognement de douleur, tu baisses la gueule, continuant de courir alors que l’immense marque sur ton visage se met à briller d’un bleu vif, laissant dans ton sillage des particules azur. Ca fait un mal de chien, tu montres les crocs, mais tu n’as pas le temps de te replier sur toi-même, de fuir. Tu dois finir ce que tu as commencé.

Dans ta course, tu entends les propos sans aucuns sens d’une louve visiblement en colère et pourtant qui reste immobile dans une fiertée mal placée.

-Tu n’intéresses personne Queen, cesse donc de parler.

Puis rapidement, sans attendre même une réponse car tu t’en fiches, tu accours vers Teddy et sa fille.

-Tout va bien ? Nugget écoutes moi, tu sembles porter en toi quelque chose que ce monstre ne peut que fuir.

Ton regard se baisse vers le glowstick brillant de milles-feux de la petite louves. De là où tu étais, loin de la folie, tu as pu voir les réactions de l’immense animal divin, et ce genre de détails Avalon, c’est le fondement même de ta logique, ce que t’as légué Lieutenant; tout a une importance. Le frémissement d’un pelage, le souffle court, tout est un avantage précieux dans ce combat.

-Faîtes moi confiance.

La douleur te brûle le visage et pourtant tu te forces un sourire, léger, discret, celui que tu avais quand tu étais prêtre, celui que tu avais quand tu étais encore innocent. De toute ta force, tu attrapes par l’encolure du pelage la jeune disciple de Mido et tu la lances dans les airs pour que celle-ci tombe sur le raptor. De là où tu es tu hurles alors

-IL NE TE FERA RIEN, IL RESTE IMPARFAIT, TU ES SA DISCIPLE, NOUS TE COUVRONS D’ICI AVEC TON PERE, DÉTRUIT CETTE PRISON AVEC NOUS NUGGET, J’AI CONFIANCE EN TOI.

Puis tu observes Teddy, une lueur dans ses yeux, cette flamme qui se veut forte, car c’est le dernier act et il n’y a que deux fins possibles; il leur faut la bonne.

-Finissons cela une bonne fois pour toute. Ensemble.

Et tu te jettes, corps perdu, La marque dans un bruit strident court jusqu’à ton cou puis ton épaule, une brûlure commence à t’arracher un nouveau grognement alors que tu t’approches du monstre. Peu importe, tu réaliseras plus tard l’étendu des dégats, maintenant que n’es qu’une action, une action de groupe, une idée brutale, imprudente, ton coeur se serre alors que tes idées deviennent floues. Tu n’as pas le temps de patienter, pas le temps de perdre. Tu sais que tu vas vaincre. Et si toi tu meurs ? Qu’importe, ils réussiront. Les dieux tomberont, seuls, sans croyants. Misérables, comme la colère de Mido. Comme cette brûlure qui dévore ton épaule. Maudite Dragonne.

Certains voulaient conserver le système actuel.

À quoi bon ? Ils n’étaient qu’une poignée, pas assez pour diriger des meneurs, pas assez pour se prétendre « meute ». Pourtant, Leikn se montre patiente, écoute les protestations, remue le bout de sa queue lorsque son compagnon prend la parole. Sursaute même, lorsque le ciel gronde, lorsque ses griffes viennent crisser sur la terre, alors que la lumière verte fluorescente qui se dégage du prédateur était quelque peu aveuglante. Son arrivée à leurs côtés provoque des dégâts, des débris de roches tombent sur eux. Leikn fait un bon sur le côté en tentant d’empêcher d’être touchée, mais cela n’empêche pas un morceau acéré de lui provoquer une ouverture à l’épaule, laissant apparaître le fameux sang argenté des Licornes.

La louve serre les crocs, l’endurance n’était pas son plus grand atout, la rendant impuissante dans cette situation. Les autres tentent d’élaborer des stratégies, cherchant à percevoir le point faible du reptile qui pour le moment n’avait porté aucune attaque. La Licorne se replace aux côtés de sa famille, cherchant à éviter mine de rien un quelconque contact, histoire de ne pas réveiller les voix. Ces dernières chercheraient la moindre occasion pour reprendre le dessus.

Voilà Avalon qui s’approche, saisissant Nugget avant de la lancer droit sur le monstre. Leikn grogne sur le défunt prêtre, quand bien même son idée avait une chance infime de fonctionner, mettre en péril de la sorte la vie de sa fille ne séduisait guère la Licorne.

« — Tu as intérêt à ce que ton plan fonctionne, Avalon. Si il devait lui arriver quoique ce soit je ne te le pardonnerais pas.   »

Toutefois, l’ancienne solitaire décide d’accorder à l’ancien disciple le bénéfice du doute, observant à distance les agissements de cette représentation de Mido, se demandant comment il était possible de mettre fin à la menace.

< Queen ; 10 PVs

Avalon. Comment ose t-il lui parler ? Lui, le coupable, lui, la source de leurs maux. Lui qui revenait se montrer puni par la Déesse Dragonne. Il ne méritait même pas son attention, il ne méritait aucune réplique. Elle ne faisait qu'énoncer un simple fait : il était temps de dissoudre cette meute. Lui dans sa folie colérique envers les Dieux n'avaient que faire de l'existence de ses congénères. Si Queen n'avait jusque là aucune affection particulière pour les divinités du panthéon Lazuli car n'avait jusqu'à présent vu d'actes et de paroles lui donnant foi, elle savait pourtant que son allégeance une fois acquise était définitive, que celà soit pour un divin ou un loup lambda, comme pour ses frères. Elle n'était pas une girouette, elle. Soufflant par les naseaux, elle se focalisa sur les dernières paroles échangées puis que les tentatives parfois fructueuses de certains loups de se battre avec la bête de Mido. Pourquoi toujours y aller par la violence quand on pouvait se montrer plus malin ?

Lorsque l’animal fait d'essence magique apparût derrière Raeghar, le fils aîné de la Prêtresse Rose, la louve blanche en profita pour bondir prêt d'eux et détourner l'attention du Raptor en se plaçant bien face à lui et en mimant avec plus ou moins d'aisance sa façon de se mouvoir. Elle espérait ainsi attirer son attention et pourquoi pas, créer un lien avec le gros lézard qui peut-être n'attaquerait plus les autres. Quoi qu'il n'avait attaqué que ceux qui s'en était prit à lui en premier. Au pire c'est elle qui prendrait la foudre du Dieu mais au moins, éviterait à tous ces abrutis qu'elle ne portait pas dans son coeur mais qui pourtant faisait partis de son monde depuis toujours, de se prendre des coups de ces impressionnants crocs de Raptor.

( Queen Dé Réussite en ING - Tentative d'apaiser/apprivoiser le Raptor )

AVALON - 5PV


Et tu te lances, corps perdu coeur en feu. La marque de la dragonne s’enflamme, incendie bleu sur la moitié de ton visage et pourtant tu te jettes sur l’immense animal aux côtés du loup de cristal. Tu parviens à l’atteindre, mais le contre coup est douloureux. Liquide pourpre qui s’incruste dans ton pelage, souffle court et étoiles dans les yeux. L’immense animal de jade se jette sur les loups maudits, on accourt, on s’affole et on soigne les moeurs comme on peut.

Tu trembles un instant mais tu restes debout. C’est sûrement ton dernier combat. Qu’importe, it’s worth it. Tu affrontes enfin un divin. Tout du moins, sa colère, sa frustration, sa déception. Tu ne peux t’empêcher de rester droit, le vent venant gonfler son pelage, une flamme brillant dans le fond de tes iris. Voyez, loups. Voyez comme les Dieux sont dangereux, voyez comme les dieux ne sont que douleur et guerre. C’est ce que tu clamais en face de sceptiques quelques mois plus tôt, et maintenant tes propos s’illustrent. Ô Mido, tu rends les choses trop faciles pour lui.

Teddy use de sa magie et voilà deux lances prêtes à transpercer. Tu as la force de la maintenir dans ta gueule et tu n’as surtout personne qui pleurera ta mort, tu t’approches alors lentement, attrapant l’arme entre tes crocs.

-Bonne idée.

Tu observes le second qui suivra l’attaque avec toi, hoche la tête, et tu t’élances. comme deux flèches, deux lames, deux actions. A tes côtés tu peux voir une écharpe bleu effleurer ta joue tandis qu’une plume blanche adoucit ta douleur. Ton coeur s’enflamme davantage tandis que la marque bleu te tiraille.
Vous êtes deux âmes et pourtant, qu’une seule entité. Vous êtes deux esprits et pourtant, qu’un seul et unique désir.

Et dans ton sillage court avec toi les étoiles, les constellations, les autres.

Tu déchires l’émeraude. Tu déchires la colère.

Anianka [10PV]
Rhaegar [8PV]
Elely [10PV]

Malgré le choc qui venait de lui écraser la moitié du corps contre terre et la douleur imaginable, aucune souffrance ne se lut sur son visage farouche lorsqu'elle se releva, fière et dominante. Elle remercia Isrâ des soins qu'iel lui prodigua avec une caresse affective du museau et s'assura d'un regard circulaire que tous ses enfants étaient sains et saufs.

Soit, si vous voulez dissoudre cette meute alors il en sera ainsi. Lança-t-elle sans hausser la voix, lassée de devoir se battre pour une cause perdue.

Les muscles bombées et l'échine hérissée, elle allait montré sa force et son agilité pour la première aujourd'hui. Car la prêtresse de la beauté n'était pas qu'une simple fleur épineuse, elle était aussi le félin, le prédateur. Elle était celle qui avait achevé l'Ombre.

Isrâ a raison, nous devons attaquer ensemble. N'oubliez pas ce que nous vous avons enseigné, ensemble, nous sommes plus forts. Nous sommes invulnérables.

Ses yeux brillèrent de fougue comme un feu ardant dans lequel on viendrait y jeter du bois. Elle coula un regard à chacun de ses enfants, sur Gloriel ainsi qu'à son ami, Teddy. Les autres suivraient si ils le voulaient, libre à eux de choisir l'unité ou la solitude en cet instant décisif. Car c'était là que prenait tout le sens de leur choix.
D'un hochement sec du museau, elle propulsa son corps en avant et comme une masse uniforme, ils plongèrent sur l'immense bête.

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Déstabilisé par son œil maudit, il ne vit pas le coup arriver et fut projeté contre terre. Grondant de colère, l'ours noir se releva et souffla pour calmer la rage qui bouillait dans ses veines. Il devait rester maître de lui-même, garder le contrôle.. Comme le lui avait appris Gloriel. Elely qui ressortit frustrée de son échec vint se positionner près de sa fratrie, prête à bondir à leurs côtés. Elle suivait d'un œil distant les gestes du prêtre déchu et se mordait les babines de plaisir en le voyant souffrir. C'est tout ce qu'il méritait.

Rhaegar vit non loin de lui une des lances que Teddy matérialisa et fixa le bélier un court instant, comme pour lui demander permission. Son attention se tourna sur sa mère et à chacune de ses paroles il sentit la force gonfler ses muscles sous son pelage. Prêt à bondir, il dévia son regard sur son mentor, sur celui qu'il considérait comme un père et un sage. Il voulait faire sa fierté et celle de sa mère, et rien de tel que d'utiliser la même arme que celle de son maître pour réussir. Il attrapa la lance d'un coup de mâchoire et éjecta son corps massif vers l'avant, suivi de près par Elely dont le saut était encore plus haut.

[Dés attaque 1 : Anianka]
[Dés attaque 2 : Rhaegar]
[Dés attaque 3 : Elely]

Les crocs claquèrent en concert, les grondements s'emmêlèrent et résonnèrent jusqu'au bout du dôme. La prêtresse rose s'agrippa à la bête et d'un coup sec claqua ses crocs sur sa chair insipide. D'un côté Elely entailla son épaisse peau rugueuse en bondissant de part et d'autre de son immense corps et de l'autre, Rhaegar plongea sa lance jusqu'au plus profond de ses tissus musculaires et tenta de le maintenir immobile en se campant sur ses épaisses pattes écartées.

Leikn ne pouvait l’attaquer.

La Licorne n’était pas formée à cela, son domaine s’arrêtait aux plantes et au camouflage. C’est donc dans une totale impuissance qu’elle regarde les autres unir leurs forces, prêt à affronter la colère du champion de Mido. Ils unissent leurs forces, prêts au combat, prêts à répandre le sang émeraude sur la roche. Les gitaigos veulent protester, bien que la créature ne soit encore en danger grave, mais Leikn les fait taire. Ils n’avaient de raison de protester, elle les avait dompter pendant assez longtemps pour leur interdire d’intervenir sans son accord. Ils ne devaient plus dominer sa raison désormais. Les voix n’étaient que son pouvoir, une part d’elle qui ne devait avoir la maîtrise.

La Licorne se redresse, serrant les crocs. Parce que si elle ne pouvait pas mordre, il lui restait une dernière carte dans sa manche. Un coup de poker à jouer pour porter assistance aux siens, tant que ses forces le lui permettait.

(Lancé de dé pouvoir)

Pourtant, quelque chose la retenait. Les voix refusaient de prendre la parole, demeurant silencieuse, probablement trop contrariées. Mince. Peut-être étais-ce elle ? Insuffisamment concentrée ? Cela faisait trop longtemps que son pouvoir n’avait été utilisé, ces derniers mois en tant que recluse lui avaient sûrement fait perdre la pratique. Penser autant lui file la migraine, se sentir aussi impuissante lui rappelle l’intervention de la créature noire.

« — Non. »

La souffrance… Cela était assez. Leikn s’approche du Raptor, alors que son compagnon prépare les armes, alors que tous l’assaillent. Yeux verts dans yeux verts, ce n’est pas au champion que la Licorne s’adresse, mais à son propriétaire, qu’il entende ou nom. Qu’importe.

« — Nous n’avons pas à le tuer. Ce n’est pas à nous d’accepter la dissolution des Lazulis, Mido, mais à vous. Ne nous punissez pas car vous refusez cela. Nous avons tous perdu quelque chose au nom de dieux, et nous acceptons de vous perdre aussi, qu’importe que vous nous jugiez digne ou non. Alors laissez-nous, mener l’existence qu’il nous plaît, levez ce dôme qui nous menace depuis bien longtemps. Nous ne vous devons plus rien. »

Si le dieu n’écoutait pas, au moins cela attirerait probablement l’attention de son champion…