nous nous connaissons, non ? [PV Samael]

Nael revenait d'une de ses nombreuses visite avec Nirvana. Probablement parmis les dernières qui lui serait accordé avant que le temps ne le rattrape et qu'il soit prit entre les recherches et les préparatifs qu'il devrait faire en prévision de l'attaque du dragon.

La sirène avait dut repartir à l'aube en direction du temple de Dairo, lui, errait un peu le long de la plage n'étant pas tout de suite décidé à entamer la nage retour en direction de Morne oeil.
Le fait de marcher sur le sable humide aidait toujours à la reflexion - Nael aimait la sérénité qu'offrait cette plage solitaire, bien qu'elle soit à quelques kilomètre du territoire etelkru.

Il y avait ici, les traces maladroites de nombreux passages. Des dunes retournés pour y enterer le reste d'un repas. Quelques très vieilles carapaces de crabe noircit par une sorte de..maladie ? Ou bien encore des chateaux de sables à moitié écroulés par la marée.
Cette plage était loin d'être aussi sauvage et libre que l'étaient celles proche de leur île. La magie de l'océan y était presente mais son murmure, plus calme.

Pour autant Nael, lui, appreciait cette ambiance différente. Ici, il observait le passage des loups, analysait les maladresses innocentes de ceux qui venaient du continent plutôt que d'observer les créatures marines.
Il y avait parfois même quelque nouvelles rencontre à faire.

Et en parlant de ce sujet là. Le museau de l'hybride se redressa alors qu'il vu une silhouette brune non loin.
Ce loup..Pas besoin de sentir son odeur pour savoir qu'il était Etelkru, Nael l'avait dejà vu.

Un moment d'hésitation alors qu'il avait les pattes dans la mer, récouvertes de quelques unes de ses nageoires en forme d'algues. Il s'avança toutefois vers l'être dont le regard se perdait -il supposait- en direction de l'horizon.
Une distance raisonnable avant qu'il ne brise le silence.

"Bonzour"

Il s'annonce et attend. Histoire d'apprehender la réaction du vieux soldat.

Samaël

Sa santé demeurait fragile et son rang trop important pour continuer à la risquer ainsi. Les panseurs préconisaient qu'elle n'en fasse pas trop, qu'elle évite de s'éloigner également et pourtant, régulièrement Samaël tombait sur les traces de Nirvana qui traversaient la frontière pour aller se perdre sur cette plage où le mâle brun l'avait retrouver en pleine crise, là où sans personne sans doute elle aurait fini par mourir.
Lorsqu'il ne sentait pas de passage retour, parce qu'il l'avait raté ou parce qu'il n'y en avait pas encore, le bouclier allongeait sa ronde, traversait lui aussi la frontière pour s'assurer qu'il ne retrouverait pas de corps tacheté gisant dans le sable. Jusque là il n'y en avait jamais eu, simplement parfois une silhouette au loin qui avait l'air suffisamment en forme pour qu'il regagne les terres Etelkrus non sans guetter de loin le retour de la prêtresse de Dairo dans son temple.

Aujourd'hui, il n'y eut pas de silhouette au loin, ni même de Nirvana tout court. Sa piste pourtant s'évapora et Samaël avait beau balayé le paysage de son regard doré, elle ne lui revint. Ça arrivait parfois, elle devait déjà être rentrée et il l'avait manqué, le mâle brun s'en assurait à la fin de sa ronde. Il fit demi-tour, s’apprêtant à revenir sur ses pas lorsqu'un remous dans l'eau lui fit redresser les oreilles, ça et la salutation qui l'interpella.
Son interlocuteur se trouvant du côté de son œil aveugle, une des raisons sans doute du pourquoi Samaël s'était laissé surprendre par son arrivé, le mâle brun du pivoter assez largement sa tête pour le faire entrer dans son champ de vision. Cet individu ne lui était pas inconnu.

« Oh, vous êtes le raeder de la dernière fois. »

Son ton est neutre, un peu froid peut-être tout comme son regard et son expression austère qui n'aurait pas différé si le loup en face de lui avait été Etelkru.

« Bonjour. »

Samaël doit tout de même admettre qu'il était surpris que le Raeder soit venu le saluer plutôt que d'être reparti dans cet eau dans laquelle il trempait encore.

« Vous demeurez bien proche de nos côtes. »

Simple constat. C'est tout de même un fait que Samaël, en tant que bouclier, note dans un coin de sa tête. Il était étrange qu'il continue à être si proche de là où il avait été chassé quand bien même il n'y avait pas à douter de l'attractivité des autres plages de la région.

L'oeil qui se trouve du coté où il arrive est blanc laiteux. Aveugle peut être ? La façon de pivoter qu'à le guerrier le lui confirme. Sa posture reste toutefois neutre à sa vision. Chose qui le pousse à se detendre un peu.
Après tout. Tout les etelkrus ne sont pas des brutes n'est ce pas ?
Il y a juste de la mefiance, de l'incomprehension, une vieille haine enfouie depuis bien trop longtemps.

« Oh, vous êtes le raeder de la dernière fois.
Bonjour.
Vous demeurez bien proche de nos côtes. »

Un souffle sort de ses nasseaux étirant un fin sourire. Les raeders étaient les enfant de l'océan - Il pourrait bien nager au sein des mers etelkru pour les narguer que ces derniers ne s'en rendraient pas compte.

"Je comptais repartir à vrai dire. Mais z'ai apperçu votre zilhouette, et je me suis dis que ze n'était pas un mal de venir vous zaluer.

C'était peut être bien sa manière à lui de le remercier pour la dernière fois. De faire preuve de bonne foi et de tendre la patte à son tour puisqu'il avait fait preuve d'assez de reflexion pour ne pas se comporter comme un rouge.
D'un mouvement rapide du regard, Nael sonde les alentours:
Pas une mouette à l'horizon.

"Est ze que je peux vous demandez pourquoi vous ne m'avez paz attaqué la dernière fois ?"

Son regard se plisse un peu, curieux.

Samaël

C'est un élan que sa présence a coupé, le Raeder comptait repartir lorsqu'il prit la décision de finalement rester quelques instants supplémentaires afin de saluer le guerrier Etelkru qu'était Samaël. C'était une attention surprenante mais honorable, pas désintéressée cependant et le mâle brun comprend pourquoi à la question qui suivit.

« La prêtresse semblait vous connaître, il aurait été déplacé de la faire passer pour une louve qu'il faut à tout prit préserver alors qu'elle était en pleine maîtrise de la situation. »

Son œil doré reste sur l'individu aquatique, Samaël garde cette posture droite et intransigeante de son éducation noble qui passait probablement pour une totalement militaire avec ce rôle qu'il occupait au sein de ce pays. Malgré l'âge et les marques de l'errance, malgré le fait qu'il avait perdu beaucoup de sa superbe, Samaël conservait une certaine prestance, y tenait encore bien que ce désir se soit atténué avec ses abandons progressifs.

« Les choses se seraient sans doute déroulées différemment s'il y avait eu quelconque signe d'agressivité ou d'inconfort de la prêtresse. Mon rôle n'est pas d’éliminer systématiquement mais de veiller. »

Il était bouclier et non épée, et dans ce même objetcif, il arpentait cette plage où s'éloignait trop souvent une certaine louve tacheté au statut pourtant trop important pour qu'elle continue à ainsi jouer de sa santé.

L'individu en face de lui avait une posture droite, inflexible. Un vrai guerrier rangé, comme ceux que lui comptait autrefois Ann. Ceux qui "derrière leurs airs nobles cachaient des barbares"
Nael avait finit par remettre en question ce discours. Bien qu'il garde une distance raisonnable, il penche un peu le museau, oriente ses longues oreilles dans sa direction et écoute:

« La prêtresse semblait vous connaître, il aurait été déplacé de la faire passer pour une louve qu'il faut à tout prit préserver alors qu'elle était en pleine maîtrise de la situation. Les choses se seraient sans doute déroulées différemment s'il y avait eu quelconque signe d'agressivité ou d'inconfort de la prêtresse. Mon rôle n'est pas d’éliminer systématiquement mais de veiller. »

Il ne l'avait pas attaqué par confiance pour Nirvana et par respect pour son rang ? hm.
Les yeux doré se targue sur la broche orange avant de venir chercher son regard. Les etelkrus avaient un rapport assez particulier au dieux que le raeder avait parfois du mal à comprendre.
ça se rapprochait de ce qui ressentait pout l'océan, sans pour autant y ressembler.

"Vous zemblez beaucoup la rezpecter.

Un simple constat. Il lui aurait bien demandé comment elle se portait hors de la lagune et si elle prenait soin d'elle, mais il avait un peu peur de vendre la mèche ainsi. Alors il targua son attention sur autre chose.

"Bien des votres auraient attaqués zans cherché à comprendre - car je zuis raeder. Une courte pause est marqué "Mais vous, vous n'êtes pas zimplement une arme n'est ze pas ? Les etelkrus ne vous le reproche t-ilz pas ?

Dans son expression, une certaine curiosité. Une envie d'apprendre à connaître. Et surtout:
Faisait il partit de ceux qui pourrait vouloir mettre fin à cette guerre ?

Samaël

« C'est ce qu'impose son rang, c'est le devoir que nous sommes censé avoir envers elle. »

Parce que Nirvana était prêtresse, la voix d'un des trois dieux autour desquels gravitait la vie des Etelkrus. Une voix aussi aussi qui avait sa place au sein d'un conseil qui avait bien plus existé à son premier voyage plutôt qu'au deuxième, le clan ayant au final un peu de mal à composer avec leurs propres principes.

Le Raeders continue à pousser sa curiosité vis-à-vis du comportement que Samaël avait eu avec lui. Une anomalie de toute évidence au vu d'à quel point cela semblait tarauder l'individu en face de lui. Le prince déchu savait cependant que les Etelkrus n'avaient pas vraiment pour réputation d'être des loups modérés, attaquant trop facilement à vu. Certains s'en vantaient quand d'autres s'en plaignaient. Samaël fit tout de même un signe négatif de la tête en réponse au mâle verdâtre.

« En théorie si, c'était l'unique raison à mon intégration au sein de ce clan, c'est sans doute encore plus ou moins la seule chose qu'on attends de la personne, de part le rang que j'occupe. »
Il était bouclier, les crocs et les griffes qui défendaient le clan que formaient les Etelkrus.
« Cependant je ne partage pas le même passif que les autres ont envers votre groupe. Je dois avouer que je vous connais relativement mal et vous semblez être décrit bien plus comme agaçant que dangereux. »
Une bande de brigand comme il y a tant, aussi bien ici qu'au fond d'un désert brûlant. Samaël savait cependant l'obsession qui semblait si absurde que certains Etelkrus avaient envers les Raeders.
« Il n'est pas de mon rôle d'interférer sur la relation que ce clan entretient avec le vôtre. Si une de nos prêtresse parle avec l'un d'entre vous au sein des frontières Etelkrus, mon seul devoir est de m'assurer que tout est normal. »

Être sérieux dans son rang était une des seule choses à laquelle Samaël pouvait s'accrocher avant de sombrer définitivement dans l'errance.

« C'est ce qu'impose son rang, c'est le devoir que nous sommes censé avoir envers elle. »

C'était peut être un peu comme eux avec le maître des rituel ? hm. remarque les raeders étaient un moins rigide- de manière générale chacun était un peu libre de dire ce qu'il pensait.
Peut être que c'était juste le cas de cet individu aussi ? Il imaginait mal Pomelo courber l'échine face à Nirvana -mais il ne la connaissait pas si bien que ça au final alors allez savoir.

« En théorie si, c'était l'unique raison à mon intégration au sein de ce clan, c'est sans doute encore plus ou moins la seule chose qu'on attends de la personne, de part le rang que j'occupe. Cependant je ne partage pas le même passif que les autres ont envers votre groupe. Je dois avouer que je vous connais relativement mal et vous semblez être décrit bien plus comme agaçant que dangereux. »

Agaçant hm.
les oreilles du pirate bougent un peu de mécontentement mais il s'efforce de rester neutre. D'un coté- mieux valait être sous estimé que vu comme un danger.. ça offrait.. plus de marche de manœuvre.
Nael s'étend alors de tout son long dans l'eau, nageant en restant proche de l'etelkru, le détaillant sous toute les coutures.

Intégrazion ? Vous n'êtes pas Etelkru d'orizine ?

Après tout, le clan de sa sirène n'était pas connu pour apprécier les solitaires un fois l'âge de louveteau passé. Avait il été récupéré jeune lui aussi ?

« Il n'est pas de mon rôle d'interférer sur la relation que ce clan entretient avec le vôtre. Si une de nos prêtresse parle avec l'un d'entre vous au sein des frontières Etelkrus, mon seul devoir est de m'assurer que tout est normal. »

Oh. Loin de lui l'idée de lui donner l'envie de l'attaquer. Il se retrouve toutefois- un peu déçu. puisque la décision du loup brun dépendait plus d'une confiance aveugle en sa prêtresse plutôt qu'une envie de communication, de réflexion ou de curiosité.

Samaël

Samaël ne quitta pas le Raeders de son œil doré, tenant toujours cette position droite, sérieuse, l'expression sévère et froide du soldat Etelkru qu'il était sans sortir de son rôle tandis que l'autre individu pataugeait dans son eau. Un mouvement de queue cependant, pour indiquer que le mâle brun mettrait bientôt fin à cette conversation si ce Raeders n'avait rien de plus à lui dire que cette demande de pourquoi il ne l'avait pas agressé à vu. Samaël devait poursuivre sa patrouille et s'il n'avait aucune animosité particulière envers les Raeders, il n'y avait pas beaucoup d'intérêt à sympathiser avec eux s'ils étaient désignés comme ennemis de son clan. Cela faisait longtemps maintenant que Samaël n'avait plus à à interférer ou de voix à donner sur la diplomatie d'un groupe, maintenant simple soldat aux services des ordres d'autres loups.
Il prit cependant le temps de répondre à la question de l'aquatique.

« Non, je tiens mes origines d'un pays bien plus lointain »

Et même si les Etelkru étaient considérés comme le « clan du sud » avec des individus plus à même d'avoir le même pelage court que lui, Samaël avait cette morphologie plus fine et ce pelage aux teintes brunes que les autres n'avaient pas. Au delà de l'apparence physique, c'était surtout son bagage culturel qui le dénotait particulièrement des autres, demeurant indéniablement cet individu exotique, étranger parmi eux.

Sujet: Re: nous nous connaissons, non ? [PV Samael] Lun 25 Sep 2023, 22:30

L'etelkru ne trahit pas sa posture - droite - diablement sérieuse. Presque.. coincé ? Comme si de son coté cette interaction était plus motivé par une forme de politesse que par la curiosité.
En fait de manière générale - on ne pouvait pas dire que l'individu en face de lui était particulièrement curieux à son égard.
C'était d'ailleurs certainement ça qui faisait la différence entre un scientifique et un soldat
Son regard doré se reporte sur les petits tics d'impatience qui trahissent le brun:

« Non, je tiens mes origines d'un pays bien plus lointain »

Hm. Voilà qui était vague.
Nael s'étire de tout son long dans l'eau, le bout de sa queue feuillue venant en partit briser la surface. Il songe avant qu'un rictus n'étire un coin de sa babine.

Ancien zolitaire donc. Intérezzant. Beaucoup dizent des etelkrus qu'ils zont fort peu accueillant au premier abord lorzque l'on en détient pas le zang.

Peut être que les rumeurs n'étaient pas toute aussi fondé.
Après tout, Nirvana était une fille de l'océan et pourtant elle avait su trouver sa place chez eux.
En réalité, il lui aurait bien demandé ce qui l'avait attiré lui dans ce clan là en particulier. Mais Nael sentait que mieux valait ne pas abuser de sa patience.
Alors, il penche légèrement le museau, ajoutant :

M'enfin, ze m'en voudrait d'abuzer de ta patienze avec plus de mes queztion. Un pause à une prozhaine fois, un jour -peut être-

Seul le destin le dirait.

Sujet: Re: nous nous connaissons, non ? [PV Samael] Sam 25 Nov 2023, 10:33

Samaël

Le Raeder s'étire dans l'eau, s'y prélasse avec une nonchalance presque déplacée face à cette autorité Etelkru bien droite que représentait en cet instant Samaël. S'ils étaient tous à se comporter ainsi, alors même qu'il y avait une hostilité culturelle entre les deux groupes, le mâle brun pouvait comprendre que les Raeders agaçaient rapidement les Etelkrus, s'ils n'étaient pas aussi droit que lui, ces derniers avaient tendance à porter leur fierté trop haute.

« Pas un solitaire non. »

Un prince déchu condamné à l'errance et à l'oubli, certes, une condamnation à laquelle Samaël avait tenté d'échapper en traversant une nouvelle fois le désert mais en aucun cas il faisait parti de ces individus aux origines oubliables. Son peuple d'origine, la cité d'où il venait, tout ça était bien trop grand pour qu'il puisse être comparé à un solitaire. Une immensité qui rendait risible la totalité des clans de ces terres
Ce voyage vers ses origines durcit son regard.

Le Raeder finit par le libérer de la conversation.

« Cela dépendra sans doute de Nirvana. »

Elle était le lien qui raccrochait un minimum cet individu aux Etelkrus malgré les préjugés et l’animosité que leurs deux groupes avaient l'un envers l'autre.

« Passez une bonne journée. »

Et Samaël reprit sa patrouille.

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