Affronter la vie! (Défi épreuve de vie)

Epreuve

Vanhir était revenu sur les terres où il était né, là ou il avait vu grandir sa sœur et son frère, la ou il avait tant découvert avec sa mère. Le pourquoi il revenait était encore assez flou selon lui, peut être qu'il venait chercher des souvenirs ? Sans doute. Ses pattes foulaient à présent les terres désolées qui jadis abritaient les Lazulis, son regard se posait sur les quelques loups présents qui tentaient de faire renaître la terre d'autrefois. Chose assez difficile à en voir le désastre que cela avait produit, morts, sécheresses. Dans un soupir, il se dirige vers les bois dans lesquels il n'avait jamais osé y mettre les pattes pour aller explorer un peu les lieux devenus tellement lugubres, premier lieu qu'il viendrait visiter lors de son passage ici.

Beaucoup de loups parlaient de choses étranges qui se déroulaient ici, de bruits, d'apparitions, et le mâle voulait tellement en avoir le coeur net sur les rumeurs. C'était donc intrigué et fasciné par ce genre de chose qu'il pénètre le bois.

En premier lieu, ce qui le frappait n'était pas les histoires qu'il avait en tête, mais la vue. C'était gris, poussiéreux. Le manque total de proies rendait cet endroit vide, sans vie. La verdure enlevée, retirait carrément le magnifique manteau du bois pour y laisser un voile sinistre. C'était désolant. Il en soupirait d'ailleurs.

Alors qu'il était occupé à regarder les lieux en marchant pendant des heures en oubliant son objectif premier, voilà que ses oreilles entendaient à chaque pas des bruits. Et même si d'abord il n'y prêtait pas attention, cela devenait limite malaisant pour ne pas s'en rendre compte.

Il secoue la tête. Non, c'est son imagination.

Le mâle prit un court instant pour se mettre assit et observé les lieux. Bon, la il était perdu, bien perdu même car rien ne lui semblait être familier. Plus les secondes passent et plus des frissons lui parcourt l'échine au point de lui donner envie de vomir mais pas que...

Un bruit plus fort cependant se fit. Quelque chose se trouvait dans le coin, mais quoi?

Vanhir se relevait pour regarder autour de lui... Rien. Il lève la truffe, ne sentant que la mort dans les parages. Ca ne sentait pas bon du tout. Le bruit se rapproche, comme si le mâle était soudain devenu la proie  des bois. Il se sent observé, traqué, provoquant en lui une certaine crainte.  A un moment, il fixait au loin les arbres morts, aux aguets pour tenté de voir si la chose n'approchait, mais elle n'était pas devant...l bruit venait de derrière.

Rapidement il décide de quitter les lieux, mais voilà qu'il se retrouve perdu dans ces bois. Son coeur palpite et le bruit de respiration entendu plutôt semblait devenir de plus sen plus fort et plus proche, à coup sûr, ce n'était pas qu'un loup, non, c'était bien plus gros. Et qui sait ce que serait devenu les animaux d'ici avec ce foutu dôme.

Ok, il fallait à tout prix qu'il s'en aille si il ne voulait pas se retrouver dans la panse de ce monstre, lui faire face. Il ne voulait pas devenir la bouffe, en fait, il ne voulait pas le voir du tout. Ne voulant plus perdre de temps, voilà que le mâle se mit à courir entre les arbres morts, son regard observant chaque arbre, chaque touffe ou chaque flaque. Tout semblait le faire tourner en rond malgré l'envie de retrouver son chemin.

Malgré tout il continuait de courir. Foulant les terres dans l'espoir de sortir de ce fichu lieu étrange. Quand il entendit le bruit proche de son arrière-train et le souffle chaud lui hérissé la fourrure, Vanhir se mit à courir plus vite, plus vite au point de se péter la tronche à chaque obstacle et de se relever en martelant le sol de ses pattes.. Chaque mauvais pas le ramenait à son point de départ qui était à la limite de la gueule de la chose.  Lui ôterait la vie?

Mais que pouvait-il faire à part courir pour sa vie? brûler ses muscles dans l'espoir de prendre de la distance? Rien..Quoique...

"-Mais oui!" Rapidement il fuyait vers ce qu'il semblait être le chemin du fameux terrier lumineux dans lequel il avait été faire un petit séjour avec sa soeur et là ou il avait failli perdre une patte. Ce terrier serait pour lui le moyen de se faufilé dans un petit espace et de pouvoir reprendre son souffle pour trouver une meilleure solution, prendre du recul. Une fois devant, il s'engouffre dedans tel un renard fuyant un loup, attendant quelques secondes en reprenant son souffle le plus rapidement possible. Ses poumons lui brûlaient, ses pattes tremblaient. Puis secoue légèrement sa chevelure pour faire sortir son amie. Son petit familier et meilleure amie, la chauve-souris. Il se souvenait qu'elle pouvait le comprendre et en retour parler. Elle et lui, se souvenaient du petit pacte donné entre eux deux. Lui la protégeait, lui donnait de son sang pour se nourrir et en échange, elle, elle l'aidait. Elle avait apprit à voler haut, à voler vite, à lui lancer ses cris que seul lui pouvait comprendre en cas de danger. Des jours d'apprentissages pour faire de ce duo une arme, des ombres.

Elle sourit, allant sur le sol pour écouter ce qu'il lui dirait. Il lui demanda de sortir et de voler au delà de la cime des arbres pour ne pas se faire choper et avoir une meilleure vue, et de trouver le meilleur chemin pour qu'il puisse partir d'ici,le guider d'en haut. Chose que son amie fit. Elle quitta le terrier pour direct volé dans les airs et filer droit vers le ciel en évitant de se faire repérer par la créature qui voulait bouffer son ami. Après de longues minutes, elle revint vers vanhir qui se préparait déjà à affronter l'extérieur. Elle avait un chemin. Mais la bête étant proche, il devra courir qu'elle lui soufflait.  

Prêt à courir pour sa vie, il accepta et sortit après avoir mis au point déjà une direction avec elle, direct foncé vers la gauche. Pas une minute à perdre. Il file telle une flèche au vent dans les bois en ne prenant pas en compte le souffle de la chose qui le poursuivait de nouveau après l'avoir repéré, mettant en place les durs entraînements reçus avec son mentor Teddy.

Il court, encore et encore en suivant les cris de son amie plus haut, sentant la douleur dans ses membres, la douleur dans ses poumons qui le faisait haleté comme un boeuf. Priant ses parents pour ne pas trébucher, il enjambe les obstacles comme les bois morts, les trous en sautant par dessus avec l'aide de la force de ses pattes arrièrent, de ses cuisses, de sa queue, ne s'arrêtant pas quand ceux ci furent deux secondes plus tard brisés par la chose. Quand enfin il voit la sortie du bois, il y met toutes ses forces pour foncer droit devant, propulsant son corps à gauche, puis à droite, toujours plus fort pour gagner ne fusse qu'un centimètre de plus, limite en rentrant ses griffes dans la terre sèche. Il priait, n'écoutant pas la détresse de son corps qui n'en pouvait plus avant de sentir de nouveau l'odeur ancienne des lazulis. Puis du cri énervé, rageux de la bête derrière lui qui ne voulait à première vue pas quitter son bois. C'était un repas de perdu pour elle, mais une vie pour lui.

Et même s'il était sorti, le jeune mâle continuais de courir malgré les alertes reçues de son corps. Heureux d'avoir pu sortir de la grâce à ses forces et l'aide de son amie. Sans elle, il serait sans doute encore la dedans en train de se faire bouffer. Et pourtant, malgré l'angoisse, il n'avait rien lâché, il avait courut, il avait sauté, il a tenu bon face à la course mortelle qu'il venait de faire.

IDEES: Se cacher dans le terrier pour reprendre son souffle et laisser la bête s'éloignée. Utiliser son amie chauve souris (familier gagné et qui peut comprendre ce qu'il dit) pour trouver un chemin en volant au dessus des arbres. Et pour finir, la suivre en courant le plus vite possible.