La prédiction de Mido

Ohlala, il paniquait un peu, Cheza ! Mais bon, comment lui en vouloir ? Ils étaient soumis à une putain de pression, avec tout ce monde dans la bibliothèque. Y'avait sûrement des vies qui dépendraient de leurs actions.
Son regard se planta dans le sien.

- T'inquiètes Cheza, ça va aller ! On va s'en sortir comme des chefs !

Evidemment, qu'c'était flippant, cet incendie, et la présence de sa mifa encore plus... Mais bon, fallait pas s'laisser dominer par ses émotions. Fallait rester calme, fidèle aux valeurs de force mentale de sa Déesse.

Dans ses oreilles, une indication lointaine. Pas d'eau, du sable. Mais oui, les bouquins, ils allaient bof aimer la flotte, en fait !

- Ok, changement d'plan. On va ramener du sable en masse !!

Déjà, elle retirait sa cape, ce qui serait pas plus mal, histoire de pas devenir une torche vivante, afin de s'en servir pour ramasser le plus de sable possible et le déverser dans le contenant sur le dos de Cheza.
Derrière un sourire optimiste, elle tentait de cacher ses souffrances, celles dues à son pouvoir. Sur son dos, les cristaux se faisaient nombreux, écrasants, comprimant sa respiration.
Rentrer dans la bibliothèque, si elle peinait déjà à respirer en étant à l'extérieur, ce n'était peut-être pas une bonne idée. Et elle avait pas envie de rajouter davantage de boulot aux autres, en devenant l'une de celles qu'il faudrait sauver.

C'était frustrant, un peu. Mais bon, c'était le deal, en ayant un pouvoir d'Ao. Et elle en tirerait sa force ailleurs.
Le contenant bougea, pour se retrouver aux côtés de Cheza.

- J'peux pas rentrer à l'intérieur ! Par contre, on peut remplir ce contenant, avec une longue pente, et des bordures pour pas qu'il tombe sur l'coté, le sable glissera dans un autre contenant et les loups pourront récup un max de sable sans avoir à faire des aller retours... Va falloir que tu restes avec moi, pour faire l'hôte, pour les cristaux. Et qu'on continue de remplir.

Si grosse installation lui coûterait, elle le savait.
Mais c'était nécessaire. Alors, encore, ses cristaux changèrent de forme pour suivre l'idée évoquée.
Et son corps se trouva compressé, ses yeux injectés de sang.
Il fallait qu'ils fassent vite.

[PC END 2 : Pour savoir comment Onyx endure son pouvoir]

C'était plus rude que ce qu'elle avait prévu.
Dans son état, elle se retrouva incapable d'aider Cheza au chargement. Au moins, elle resterait consciente.

Pas d'eau.
Ce qui compromettait ses plans : Il s'était imaginé se servir des baquets apportés pour y tremper les linges et les jeter sur ces foyers encore maîtrisables, étouffant ainsi l'incendie. Mais soit, l'idée de Lestat était intelligente, très intelligente, et ce serait donc sans remords qu'il renoncerait à la sienne.
Jeter des tissus secs sur le feu ne risquait-il pas de l'alimenter ? Dans le doute... Il préférait s'abstenir. Il n'était pas question de causer plus de dommages que ceux déjà présents.

Lestat vint vers lui et, les oreilles dressées sur son crâne, Noé l'écouta attentivement : Réunir un maximum de volontaires pour aider à éteindre le feu de l'étude. Oui, il pouvait faire cela. Un hochement de tête et il partait de son côté, laissant son camarade, et peut-être futur Guide, s'occuper des préparatifs.
Autour de lui, beaucoup de loups s'affairaient. Tous étaient si organisés : Chacun savait là où il devait-être et c'était une très bonne chose.
L'incendie serait vite contenu et le savoir, sauvé.

Truffe pointée vers le bas, puisqu'il gardait en tête d'éviter de respirer les fumées toxiques dégagées par les flammes, il se mit en quête de loups susceptibles de les aider.
Un maximum.

[PC : ING 3 Pour trouver des loups]

Son regard s'arrêta sur une grande louve au pelage brun et aux cornes de cristal. Il jappa en sa direction.

- Jeune louve ! Viens nous aider pour l'aile Sud, s'il te plait !

Puis sur ce qui devait être sa mère.

- Vous aussi.

Puis sur Freya, sa nièce.

- Ma puce, je vais avoir besoin de toi aussi. Le plus gros de l'incendie se trouve là bas.

Il inspira.

- Prenez des tonneaux de sable avec vous, si vous en avez la force. Nous en aurons besoin.

Encore des semaines gâchées, encore des sentiments bouillonnants.

Apprendre ce qu’il s’était réellement passé dans sa famille de la gueule de Rhaegar l’Epouvantail, cela ne lui avait pas fait du bien. Alors elle s’était isolée, encore.
Le temps l’aiderait à digérer ses émotions quand la raison ne parvenait à faire du tri dans ses pensées en désordre et dans ses sentiments écorchés.
Même du flanc d’Elely elle avait fini par se détacher, après cela. Le plan serait en suspend, peu importait.

A qui faire confiance maintenant, après tout ?
Mildred ne se décidait toujours pas, qui du frère parti ou de l’adelphe qu’elle ne savait plus classer comme soeur ou comme frère elle cherchait à revoir en premier. Longtemps, elle ne se donna pas la peine de chercher l’un plus que l’autre, tentant même de les chasser de ses pensées pendant que ses pattes foulaient les terres qu’elle n’avait pas vu depuis des années. Leur souvenir agitait encore trop de flammes.

Mais sans vraiment le vouloir, après le temps d’errance, il y avait eu une trace.
Elle avait fini par trouver une piste. Un fil à remonter, qui la mena aux portes de la Bibliothèque qu’elle n’avait pas franchie de nouveau depuis ses recherches sur l’étrange pierre toujours fixée à sa patte.
Et pour compliquer davantage les choses, voilà que leurs deux fragrances ici se mêlaient.
Celle de Méridor, teintée d’autres qui lui firent froncer le nez.
Celle d’Isrâ, plus distante, dans cette odeur de roses qui au beau milieu de cet endroit ne pouvait avoir d’autre explication.

Mais surtout, dès qu’elle franchit le seuil de la bibliothèque, échine basse et pas silencieux…
La fumée, âcre.

L’odeur la prit à la gorge, la forçant à tousser - ses yeux se mirent à piquer.
Les flammes n’étaient pas que dans son coeur, cette fois-ci.
Son rythme cardiaque s’accéléra quand elle se redressa d’un seul coup, laissant tomber toute idée de discrétion et d’infiltration en douceur. Là n’était plus la priorité. Plus loin, un immense feu était bel et bien déclaré.

Et elle se mit à paniquer.

Une injonction de ses nerfs la fit s’élancer vers l’avant, arrachant son corps à cette posture figée qui l’avait un instant immobilisé.
Il fallait… Il fallait qu’elle les trouve !
Etaient-ils même encore ici ?

Galopant entre les rangées, vers la source de lumière et de chaleur, elle avisa les langues de feu qui léchaient dans toutes les directions. Ses iris chassaient de part et d’autre de l’immense bâtiment, affolés, tandis qu’elle slalomait entre des silhouettes qui n’étaient ceux qu’elle cherchait.
Ses oreilles étaient sourdes à leurs cris, son esprit s’était barricadé sur un unique objectif et sur des scénarios qui fleurissaient par milliers.
Et si… Et si ils s’étaient rencontrés, et que tout avait encore dégénéré ?
Et s’ils étaient au coeur du foyer ?
Prisonniers de flammes qu’ils auraient allumées d’eux-mêmes ?

A plusieurs reprises elle pila, arrivée devant un obstacle, pour repartir d’un bond dans un autre sens dans sa course erratique.
N’y tenant plus, sa gueule s’ouvrit pour porter ses aboiements éraillés par la fumée noire qui l’étouffait.

— ISRÂ ! MERIDOR !

Un hoquet lui coupa la voix, ses yeux ruisselant de larmes acides n’offraient plus qu’une vision floue de son environnement.
Elle voulut rejoindre l’une des silhouettes qui vociférait, bien plus loin. Peut-être qu’ils pourraient l’aider, peut-être qu’ils avaient vus ses frères, peut-être…

Elle n’en eut pas le temps, quand l’une de ses pattes se prit dans l’une des étagères tombées par l’incendie qui en avait grignoté la structure.
Avec un glapissement de douleur en même temps qu’une nouvelle quinte de toux, Mildred s’étala de tout son long sur le sol.

Levant la gueule vers un ciel opaque, cherchant à trouver de l’air.

• 4 ans+ •
F A E I

Une voix l'interpella. Urgente, agacée. Qui ne serait pas atteint par la catastrophe en cours ? Il ne se formalisa pas du ton et tourna le museau pour voir Narcisse. Le Panseur haussa un sourcil, ne comprenant l'agressivité des prunelles du disciple de l'Anaconda. Un halo dorée semblait l'entourer, comme la lumière des flammes éclairait les angles des étagères et les coins de murs. Il n'avait pas le temps. Pas le temps de comprendre, pas le temps d'attendre. Il y avait ici des choses à sauver. C'était prioritaire. Pourquoi Narcisse avait l'air de celui qui s'interpose ? C’est terminé, on rentre. Toi et Méridor vous n’êtes plus en sécurité je vous ramène. Pardon ?! Rentrer ? Maintenant ? Alors que toute aide était nécessaire ? Dag était un loup patient et suffisamment bon enfant pour n'avoir jamais eu de pensées négatives à propos d'un de ses congénères. Ses iris d'or foudroyèrent l'autre mâle alors qu'il jugeait, du haut de ses trois pommes, les priorités de Narcisse comme de la couardise. Filer se mettre à l'abri plutôt que de protéger et sauver ceux et ce qui pouvait l'être ?! Dag n'avait pas de temps à perdre avec ça. Il se détourna sans même une réponse, et partit en courant pour rejoindre les cris qu'ils entendaient. Quelqu'un, quelque part, s'organisait. Il comptait bien les rejoindre et apporter un coup de patte s'il le pouvait. Proche des canapés, il bondit pour attraper l'un des épais coussins qui lui servirait à taper les braises s'envolant autour de lui pour éviter que le feu ne se propage. La chaleur était insoutenable, il le sentait et suait comme un boeuf. Il remercia son père pour le pelage nordique qui était surtout bon isolant thermique, au moins assez pour qu'il tienne encore un peu prêt face à l'incendie.

Sur sa course ses oreilles captèrent une voix enrouée mais encore reconnaissable. Méridor ! Tête basse, ventre à terre comme s'il traquait un lapin, il chercha son compagnon de voyage et ami. Heureusement, il n'était pas très éloignés -sans doute l'habitude de trainer dans la même aile de la grande Bibliothèque-, et se tenait au chevet de quelqu'un. Toussant, à la fois essoufflée et la gorge râpée par la fumée il avisa le tissu. Son cerveau s'alluma et il vira brusquement vers la grosse porte la plus proche. Il avait vu quelques vases aux fleurs colorées égayant habituellement les lieux. Aujourd'hui, leur eau, bien que pas très limpides, seraient salutaire. D'un coup de croc il déchira la taie du coussin, en plusieurs morceaux assez grands pour couvrir truffes et gueules. Il les humidifia tous, s'en attacha un sur le museau et couru rejoindre l'autre Panseur. Il lui tendit l'un des masques de fortune, et en noua un sur le pif de la louve qu'avait aidé le Chevalier. Les fumées de brasier étant hautement toxiques et chaudes pour l'organisme, il fallait les ralentir au mieux afin de ne pas asphyxier ses poumons et mouiller un tissu permettait de rafraîchir l'ai inhalé et d'éviter ainsi les brûlures des voies respiratoires.

« Restez au sol, la fumée monte ! Restez le plus prêt du sol possible, on va aller vers la porte ensemble ! Par là ! »

Indiqua t-il en se tournant vers la porte d'entrée de la grande salle où il avait chercher l'eau des plantes, et prêt à aider Méridor à tirer la louve en piteux état si elle ne parvenait pas à se tirer de là seule.

La Licorne écoute les instructions qui viennent d’un peu partout. Ramener du sable… Leikn n’avait pas une assez forte carrure pour ça, elle n’aurait été qu’une gêne dans cette histoire de transport.
Finalement un Nakhus vient lui demander de l’aide, ainsi qu’à Agathe. Le regard fixe avec une certaine inquiétude sa fille. C’était un lieu dangereux pour les Licornes, ainsi que pour leur vie en général. La disciple d’Ao cherche Teddy du regard. Prenant grand soin à ne toucher aucun autre, Leikn suit le brun vers ce qui s’avère être l’aile sud.

« — Attendez ! »

La Licorne approcha son museau du sol.

« — Il faut qu’on sache si on peut traverser sans se prendre des débris ou même que le sol s’écroule. »

(Lancé de dé ING)

Un abruti fini. Narcisse ne trouvait pas d’autre terme pour décrire Dag. Cet idiot, avait dérangé tous les Etelkrus pour sa satané escapade chez les Nakhus, il avait fallu veiller sur son arrière-train d’imbécile pendant presque une année, tout ça pour qu’il fasse n’importe quoi ? Fort bien. Le regard se charge de mépris et de dégoût à l’égard de ce Dag. Le même regard qu’il aurait jeté à un Raeder.
Si tu le perçois comme traître, puis-je le dévorer Narcisse ? Personne ne verra rien dans tout ce brasier.
Je n’ai pas de temps à perdre avec la vermine, Phénix.

Le disciple de Kiro se tourne en entendant deux vois familière. D’abord celle de Mildred (sortait vraiment de n’importe où celle-là ?!) et celle de Méridor. Bon sang, à quel moment il avait échappé à la vigilance de Sakura ?
L’assassin rejoint l’Etelkrus et sa soeur (c’était étonnant de les voir tous les deux ensembles). Les prunelles dorées se posent sur le mâle.

« — Je croyais t’avoir dit de sortir ? »

Les sourcils sont froncés, mais après les petits caprices de louveteau-Dag, Narcisse n’était plus à ça près. Il avise alors Mildred. Les deux toussaient.

« — Vous discuterez dehors. »

Les deux manquaient d’air. Hors de question que Méridor meurt. Et si ça voulait dire… aider… Mildred… Tss. Narcisse approche son museau de celui de la louve.

« — Si tu te tentes quoique ce soit, tu le regretteras. »

(2 PC FOR pour porter Mildred)

Narcisse avait beau être fin, il restait plus grand et plus fort que la solitaire. Les pattes fléchis pour éviter de n'inspirer que de la fumée (parce qu'il commençait à toussoter lui aussi) il cherche à se frayer un chemin. Un jappement à l'intention de Méridor.

« — Tu vas devoir me guider. Faut sortir d'ici. »

Sa gorge était en feu, sa gorge était sèche, si sèche.

Les débris étaient retombés sur elle, certains s’effondrant en cendres, d’autres entravant ses mouvements.
Ses pattes griffaient le sol avec une vigueur qu’elle sentait faiblir, et la panique continuait de monter, comme un thermomètre dont le mercure s’élevait peu à peu.
Allait-elle mourir ici, aussi bêtement ?
Si personne ne la trouvait, avec toute cette agitation, toute cette fumée qui masquait la vue et troublait les sens ?
Depuis son combat contre l’affreuse Raeder, elle n’avait jamais été aussi certaine d’être arrivée au bout du chemin.

Une étincelle de raison soufflée par l’instinct de survie lui fit finalement baisser la tête quand elle réalisé que tout ce qu’elle inspirait vers le haut n’était que davantage de fumée.
Près du sol elle continuait de s’asphyxier, mais c’était moins pire.
Avec la force du désespoir, elle tenta de rassembler ses membres sous elle pour pouvoir repousser les morceaux qui s’étaient affaissés sur son corps.
Son esprit occulta tout le reste, centré sur l’objectif unique de sa survie.

Puis elle l’entendit.

Ses oreilles se redressèrent, ses yeux larmoyant fusèrent dans la direction où elle l’avait entendu, si proche - là ! Méridor était bien là ! C’était bien son visage, ses cheveux blonds qu’elle voyait émerger de l’atmosphère noire et dense.

— Merry !

Son exclamation s’interrompit sur une nouvelle quinte de toux qui injecta le goût du sang sur sa langue.
Elle n’avait probablement jamais été aussi heureuse de le voir. Malgré la situation, elle ne put empêcher un large sourire de fendre son visage avant qu’il ne passe sur son museau un masque de tissu.
La suite se déroula très vite, s’enchaînant comme dans un rêve alors que le temps passé coincée sous les débris, seule, lui avait paru s’étendre vers l’infini dans une lente agonie.
Un autre loup inconnu déboula juste après et lui colla un nouveau tissu, humide cette fois, qui fit du bien à sa truffe asséchée et malmenée.
Elle respirait un peu mieux.
Puis une autre présence, qui lui arracha par réflexe un grondement à peine audible, si rauque et fatigué qu’il vacilla un instant plus tard.

Narcisse s’approcha d’elle, et la… Souleva ?
La louve chercha à protester sans même s’attarder sur sa menace voilée, s’agitant faiblement.

— Je peux marcher !

D’un spasme pour essayer de se défaire de son emprise, elle posa patte au sol - mais ses muscles engourdis et ses nerfs enfumés lui firent défaut et elle s’avachit un peu plus sur le dos de l’Etelkru.
Une chaleur qui ne devait rien à l’incendie brûla ses joues et elle se contenta de grogner un peu plus mais sans protester davantage, acceptant que la priorité était en l’instant présente ailleurs que sur sa fierté.

Alors qu’ils étaient rejoint par une énième louve Etelkru - combien seraient-ils ?! - Mildred reposa sa tête qui lui paraissait si lourde sur les épaules du disciple de Kiro, cherchant son frère des yeux.
Elle cillait lentement des paupières.
Ses yeux étaient lourds, eux aussi.

Et tout paraissait tourner et vaciller, dans cette drôle de cacophonie ambiante.

Sa gorge le brûlait, ses yeux le piquait. Ses flancs se soulevaient plus rapidement sous l’effort. Sous la chaleur. Celle du feu, celle du Phénix. Par moments, la vision devient flou et il doit lutter pour demeurer éveillé. Sur son dos, il sent Mildred bouger, il entend sa voix, mais ce n’est qu’un murmure.
Un toussotement. Suivi par d’autres.

Méridor parvient à les guider à l’extérieur, chaque pas se faisant compliqué pour Narcisse. La solitaire à terre, le disciple de Kiro cherche à récupérer son souffle entre deux quintes de toux, ses pattes tremblaient. Il ne sentait pas particulièrement bien.

(DÉ FOR POUR ESTIMER DÉGÂTS SUR NARCISSE)

L'Épée se coucha, repliant ses pattes sous lui pour éviter que les autres ne remarquent les tremblements. Même à l'extérieur il continuait de faire si chaud... Les prunelles dorés (larmoyantes à cause de la fumée) se posent sur Mildred. Elle ne semblait vraiment pas en bon état... Enfin à deux penseurs et depuis le temps qu'ils étaient enfermés dans cette bibliothèque, ils allaient bien parvenir à faire quelque chose non ?