L'après coup, le coeur encore battant [Libre]

Valens

Suite de ce rp
Il court.
Son cœur dans sa poitrine lui fait mal, son estomac aussi alors que les muscles se contractent douloureusement mais il ne s'arrête, parce que s'il devait s'arrêter, ils le rattraperont.
Il court.
Les ronces et la broussaille ont depuis bien longtemps remplacés le sable sous ses pattes. Il s'écorche dessus, son poil n'est pas bien épais après tout. Ça n'empêche pas sa queue de s’emmêler partout mais il ne peut pas ralentir, prendre plus d'attention pour passer la végétation, parce qu'il devait fuir, toujours plus loin d'eux.
Il ne sait pas trop où il va, où il doit aller mais il court toujours. Ses poumons le brûlent, sa gorge aussi et il a soif mais la peur est toujours plus grande alors il ne s'arrête pas, aurait souhaité ne jamais s'arrêter.

Un claquement sec, sa prothèse se tord alors qu'il s'appuyait dessus pour se propulser toujours plus loin. Il aurait pu courir sans mais l'élan est rompu et Valens s'étale au sol. Il se rend compte à cet instant de l'épuisement de son corps, de la douleur réelle de ses muscles et surtout de la détresse de laquelle il ne parvient pas à s'échapper. Là étaler au sol, le menton plein de terre, le poil ébouriffer et plein de morceaux de ronces, les pattes griffées par la végétation, le mâle ocre se sent un peu seul et surtout totalement perdu. Il ne sait pas quoi faire, ni où aller. Il souhaite fuir encore sans savoir où, continuer à courir mais son corps refuse.
Valens se releva non sans mal, non sans une grimace épuisée sur le visage également et d'une démarche clopinante, il va se mettre un peu plus à l'abri sous des buissons épineux qui formaient la broussaille de lisière de bois. Tant pis pour les champignons qui poussent dans les poumons, il n'en pouvait plus, ne pouvait pas non plus rester à découvert. Petite boule ocre entre les branche, il fit revenir sa queue sur son museau, se coupant un instant de ce monde si hostile.

L'après-coup

Elle est en simple quête de choses et d'autres, parmi les terres.
Les cousins, qu'elle surnomme affectueusement ses neveux vu qu'elle est un peu Tata Séléné sont friands de découvertes, sa fille et son fils aussi. Elle prévoit donc une sorte de... recette, si elle trouve de quoi à la Bibliothèque, bientôt. Pendant que les autres iront affronter le dragons et qu'eux seront au Plateau, peut-être, ou après ? Dans tous les cas, pour telle chose, il faut du matériel.

Jusque là cependant, elle a fait chou blanc.
Sous ses yeux, elle trouve dans les terres de Mido un flacon de verre qui ressemble tout de même drôlement à un glowstick. Brisé, vide, pour coup. Peut-être quelqu'un qui l'a trop embêté et n'a plus mérité sa couleur, qui sait ? Ou qui a trouvé une triste fin dans cet endroit.
Cela ne dit rien qui vaille.

Peut-être même que la personne est encore là, et a besoin d'aide.
Elle renifle donc l'air. Mais pour le moment elle ne sent rien. C'est qu'il ne doit y avoir personne... Mouerf. Elle traîne donc juste à la recherche d'autres choses dans le coin. Quand elle aura quelque chose, peut-être qu'elle pourra faire une pause et aller boire au lac, tiens ?

Elle y réfléchit en chantonnant.

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'HASARD - Temperé' :
L'après coup, le coeur encore battant [Libre] Rkdh

Nakhu 11 ans (22/08/24)

Le coeur

encore battant

Holzër

Stendhal avait pris congé, et Hol' s'était décidé à sociabiliser un peu, avec beaucoup de mal, mais il avait le mérite d'essayer. Il avait pris en comparse du jour cette louve au pelage de nuit étoilée qu'il jalousait beaucoup, qu'il admirait tout autant, elle aussi Nakhu qui trainait vers la bibliothèque. La soeur de feu Sobieski, alors le refuge des livres était bien seul.

Elle cherchait des trucs pour s'occuper, occuper les réfugiés de la vallée lors du départ. Il arrivait bientôt, et l'enfant blanc s'était décidé à défendre son os. Enfin, sa famille, aider les siens. Son ventre se tordait un peu à cette idée, mais la rage, la haine, la colère lui faisait garder la tête haute et les idées claires. Et puis, son Aimé y allait, il ne pouvait pas l'attendre bêtement ici, se tournant les pouces.

Lorsque Séléné s'arrête pour chercher une odeur, quelque chose suite à une découverte, il la fixe bêtement pendant que ses oreilles se secouent en de drôles de spasmes. Il comprend, hausse le regard, cherche de ses deux billes rondes coupées par un iris félin.

Rien.

Mais il est têtu, Holzër, et sent quelque chose à force. Une odeur qu'il connait bien, qui lui fait penser à un bon souvenir, quelqu'un de gentil. Ses deux paraboles se dressent et il suit instinctivement son sens. Un buisson, oui ! Ca lui rappelle quelque chose ! Doucement, il s'approche, remarque une masse poilue, sale, ébouriffée, aux teintes de sables. Un regard vers la louve-nuit qui s'éloigne.

- Séléné ..!

Un mouvement de tête.

En revenant dessus, il reconnait. Valens. Mais il était tout ... moche. Fatigué, usé. Son coeur se serre alors qu'il observe ce petit loup au souvenir timide aussi ramassé sur lui-même. Hol' ose, pose une patte douce sur sa tête, et sa voix se fait rassurante bien qu'intérieurement, il avait tant de questions.

- Valens, ça va ?

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'PC - Réussite' :
L'après coup, le coeur encore battant [Libre] 210105052804580407

Valens

Il était... si fatigué, Valens. Il aurait voulu s'endormir là pour toujours et ne plus jamais avoir à affronter ce monde, ne plus être confrontés aux individus bizarres et hostiles qui l'habitait, ne plus avoir aussi peur et que tous ses maux cessent. Il voulait se reposer et ne plus avoir à se relever. Là les yeux fermés, sa truffe plongée dans sa queue, il se rappelle de son désert natal. La vie là bas était difficile, tout les loups là bas attendaient simplement de mourir mais lui qui y avait grandi n'y avait jamais vraiment vu un endroit où tout se terminait. A présent son désert sonnait presque comme un refuge regretté. Le mâle ocre se surprit également à avoir une pensée pour sa mère et de regretter sa vie avec elle. Il n'aurait pas cru qu'elle aurait pu lui manquer autant, eux qui avaient tant eu l'habitude de côtoyer les errants et la mort. Il n'aurait pas pensé sentir la tristesse remontée jusque dans son cœur et derrière ses paupières fermées, humidifier ses yeux.
…
...
AH !!!
UN TRUC VENAIT DE LE TOUCHER !!!
Le pelage de Valens gonfla quasiment automatiquement, de l'échine à la queue alors qu'il se redressa vivement sur ses pattes avant que le mouvement ne vienne l'emmêler dans les branches les plus basses. Ça ne semblait cependant pas être sa préoccupation première alors qu'il posa ses yeux écarquillés sur les silhouettes de l'autre côté du feuillage. Le sursaut passé, Valens se rabougrit rapidement sur lui même à nouveau, comme pour se protéger de quelque chose et il lui faut du temps avant de se rendre compte que la voix qui lui parlait faisait revenir un souvenir un peu moins hostile que ceux craints.

« … Holzer ? »

Valens ne se détends pas pour autant, tente encore moins de sortir de son buisson.

Mimosa avait suivit de loin cette louve, Séléné.
Celle pour qui Susie lui avait demandé -presque désespéré- si elle pouvait lui transmettre des lettres. La mentore de sa si grande amie blizzard également.
Elle aurait bien aimé, lui parler du contenu de ces bout de papiers qu'elle avait feuilleté d'un oeil un peu trop curieux. Ce que Susie avait écrit. Cet accident, cette blessure ..Est ce que c'était vrai ? Pourquoi Blizzi lui aurait mentit en disant qu'elle était tombée ?

Sans qu'elle ne comprenne trop pourquoi, ses babines toutefois étaient restés liée sur le sujet et elle avait juste servie de messagère . Cependant depuis, même si l'envie était là, elle avait jamais vraiment su comment bien amener le sujet.
C'était comme.. Si une sorte de timidité surnaturelle la possédait face à la louve céleste et elle ne comprenait pas pourquoi.
Est ce que c'était seulement normal de se sentir si intimidé par quelqu'un qui avait l'air sympathique ?

Alors à défaut de comprendre ce sentiment- elle s'était contenté de suivre la louve lorsque cette dernière était sortie en terre solitaire.. juste pour.. heu.. et bien. Elle ne savait pas trop. Apprendre à un peu mieux la connaitre ? Aborder le sujet qu'elle ne savait pas comment amener ?
Tout ça aurait été bien plus simple si elle l'avait croisé comme ça - sans avoir toute ces informations.
...
Peut être que si elle lui chapardait sa couronne, ça amènerait un sujet de conversation ? Ou quelque chose comme ça ?
Pour le moment, elle se contente toutefois de rester un simple observatrice. D'autant plus qu'un autre Nakhu vint la rejoindre.
blanc - avec des cornes.
Eh ! elle l'avait déjà vu quelque part celui là. C'était heu..? Mince. Où déjà ?

- Séléné ..!

Elle se fait toutefois couper dans son intense réflexion, relevant un peu les museau comme les oreilles alors que la voix semble paniqué. Elle voit le cornu se diriger en direction d'un buisson.

- Valens, ça va ?

Valens ? Mais elle connaissait un Valens !
Merde. Me dites pas qu'il est mort ?!
Mimosa lève alors un peu plus la tête et le museau - elle veut voir dans le buisson. Cependant curiosité et discrétion ne font pas bon menage. Elle le comprend alors que sa fourrure frotte les feuillages de son propre buisson - celui dans lequel elle s'était camouflée.
...
...
Elle se fige un instant - puis avance l'air de rien vers le petit groupe.
perdu pour perdu - autant faire comme si elle était là par hasard ouai

Tout.. tout vas bien ?

Elle s'avance, cherche la silhouette ocre du regard malgré tout.

L'après-coup

Tout était calme.
Mais les choses changent bien vite, dans la vie !
Pas qu'elle s'en plaigne, c'est largement plus plaisant que la découverte du glowstick brisé au sol. Alors, quand la voix d'Holzër qui est venu avec elle l'interpelle, elle se détourne tout de suite et s'approche de lui. Ou plutôt, de lui et un buisson vers lequel il se penche pour sembler s'adresser à quelqu'un qu'il appelle...

Valens.
Elle retient une onomatopée de sa bouche. Mais quelle coïncidence de trouver en vrai le loup du rêve ! Si elle se souvient bien de lui avoir proposé une visite dedans, le doute est permis que ce soit là telle chose, au vu de sa présence cachée. Un sourcil froncé, et l'autre relevé, elle va pour se pencher quand elle entend la faible voix qu'il lui semble bien reconnaître répondre à son camarade blanc-

Une autre voix, cependant.
Demande si tout va bien. Elle tourne la tête vers une louve et elle reconnait là ces marquages. Mais, c'est donc là Mimosa, la sœur de Chardon et leur ressemblance frappante, connue aussi depuis ses soins chez eux, et les lettres qu'elle apporte. Quelle n'a d'ailleurs pas été sa surprise qu'elle connaisse Susie. Mais passons.

Le monde est bien petit, hier et aujourd'hui.
Les choses dans l'ordre.
Elle s'adresse à Mimosa.

"Oh, bonjour. Il y a quelqu'un que nous connaissons là. Si vous me permettez-"

Poliment, après un signe de tête, elle se détourne pour se pencher sous le buisson et trouver des yeux la silhouette de Valens, recroquevillé là. Oh. Il est tout ramassé sur lui-même, très visiblement effrayé. Il a vécu quelque chose de négatif c'est certain.

"Oh, Valens... Les cartes ont-elles eu raison ?"

Le visage peiné, elle offre un sourire qui essaie d'être rassurant.

"Quoi qu'il en soit, l'on dirait bien que le destin a choisit de mettre sur ta route une équipe de choc pour t'aider."

Elle l'affirme tout de suite.
Tout du moins ne croit-elle pas à ce hasard, il y a la douceur d'Holzër et le fait qu'ils se connaissent tous les deux, qu'elle ai eu vent que quelque chose de mal allait lui arriver, et cette Mimosa qui semble serviable aussi. Si elle en croit les paroles de Chardon qui l'encense aussi.

"Que dirais-tu de venir en sécurité au dédale ?"

Première chose à proposer.

Nakhu 11 ans (22/08/24)

Le coeur

encore battant

Holzër

Deux idiots qui sursautent au contact, le poil tout autant hérissé l'un que l'autre. Mais Hol' revient, il n'avait pas à avoir peur de ce qu'il considérait comme un ami sans vraiment encore comprendre la mécanique des liens entre deux êtres. Il se passe plusieurs secondes avant que le sablé se reprenne. Hol' revient, ose s'approcher pour comprendre ce qu'il se passait, pourquoi Valens était dans cet état.

... Il l'avait prévenu pour les champignons.
Force est de constater que ce n'était pas ça.
Il s'était passé quelque chose de grave.

Ses sourcils se froncent un peu encore colère et inquiétude. Puis, une voix inconnue les dérange. Hol' perd un peu son regard de papa poule inquiet (quoi que sa face encore enfantine suffisait) pour jeter un oeil en arrière. Une inconnue, qui s'approche. Hol' grogne comme un roquet, bloque le passage. Pas pour Séléné. Elle était gentille. Elle ne ferait pas de mal à Valens.

Ses sens se brouillent un peu, plein de choses en tête. La tension d'être épié, la peur pour Valens, et plein d'idées aussi pires les unes que les autres. Automatiquement, il se renferme un peu sur lui, Holzër. Il préfère faire un peu de place à la louve-étoile qui trouve les bons mots.

Comme son frère, elle sait parler, elle sait rassurer. Le loup ocre était entre de bonnes mains, ou presque.

L'enfant blanc ne perdait pas l'inconnue du coin de son regard, trop nerveux pour se montrer accueillant pour le coup.

Valens

Holzer n'est pas seul, Valens pouvait entendre d'autres voix et apparaît entre quelques branches de son abris, la silhouette qu'il n'aurait pu véritablement imaginer réelle de la louve du rêve, Séléné. Étrangement, ça le rassure un peu qu'elle puisse exister pour de vrai et qu'elle soit présente à cet instant aux côté du mâle blanc. Si Valens ne se détend pas, la voix de la louve lui fit redresser ses oreilles vers l'avant, être un instant plus attentif à ce qu'on lui dit et il entends même une troisième voix qui lui semble vaguement familière à l'arrière sans qu'il ne parvienne à voir qui cela pouvait être.
A la mention des cartes, le mâle ocre baissa les yeux, ses griffes malaxant nerveusement le sol au souvenir.

« ... »

Il ouvre la gueule, la referme alors que les mots ne sortent pas, restant bloquer dans sa gorge irritée. Oui les cartes avaient eu raison, Valens n'avait pas su s'il devait les croire ou non à l'instant où elles avaient été tirées et au final, la mauvaise rencontre et toute la peur qu'elle avait provoqué dans son être avaient eu lieu.
Presque aussitôt, Holzer se mit à aboyer et grogner, faisant sursauter à nouveau Valens dont la tension s'éleva encore d'un cran, figeant tout ses membres alors qu'il se tapit sur le sol, les oreilles pivotant à nouveau vers l'arrière. Et parce que Valens était déjà bien nerveux et que Holzer le devint, le blanc communiqua sa propre tension à l'ocre qui ne put qu'écarquiller des yeux bicolores terrifiés vers Séléné en guise de réponse à sa seconde question.

L'après-coup

Oula !
Il semblerait qu'Holzër soit leur chien de garde, en ce jour, un peu ébouriffé et prêt à protégé celui qu'il connait dans le buisson. Ce dernier qui semble la regarder d'une manière bien désemparée, incapable de dire quoi que ce soit.
Trop de choses ou de monde, même de tension d'un coup.

Il faut calmer tout cela.
Rapide à réagir, elle ne laisse pas le temps à Mimosa d'éventuellement se vexer de ce traitement et se tourne vers le loup blanc aux traces de noir, une patte sur son épaule et un sourire évident dans la voix, en plus de sur son visage. Que Valens entende aussi et puisse plutôt prendre de son énergie à elle.

"Holzër allons, tout va bien. Je la connais, c'est Mimosa ! Elle a déjà été soignée chez nous, et de plus elle est très serviable en m'apportant des lettres tout comme me l'avais dit son frère Chardon. Il n'y a rien à craindre."

Qui sait, si jamais évoquer qu'elle connaisse le frère aide et permette de détourner l'attention de Mimosa, et peut-être de ne pas mal prendre ce qui se déroule.

"Ne vous en faites pas, tous."

Elle use de son ton le plus confiant, le mieux joué, le plus enjoué et innocent.

"Ramenons tous ensemble Valens, il sera bien gardé entre nous trois."

Elle se penche à nouveau sous le buisson à cette phrase là, et agrémente son ton d'un peu plus de consolation, d'assurance et de douceur. Ce sont des émotions qu'elle a souvent répété, à ses enfants, alors elle connait cette gamme sur le bout des griffes pour la restituer au petit loup sable.

"Viens, Valens, nous te préparerons un repas chaud. Oh, et j'ai beaucoup de souvenirs du désert, si tu en veux."

Là, plein de douces promesses.
De la sécurité.

Nakhu 11 ans (22/08/24)

Le coeur

encore battant

Holzër

Un contact, la tension descend d'un coup sans disparaitre.

Si ses yeux aux couleurs du ciel restent figés sur l'inconnue, ses crocs se cachent, son poil retombe. La voix de Séléné est calme et rassurante, ses explications suffisent, et puis, elle n'avait pas l'air d'être plus stressée que cela. Alors, Hol' remonte juste la tête, fait un pas en arrière.

Attend.

Un dernier regard posé sur Valens qui semblait encore plus tendu qu'il y a quelques minutes, un sentiment de culpabilité. La louve-étoile revient sur lui également, propose de l'emmener avec eux trois chez eux, chez les Nakhus. L'enfant blanc acquiesce, s'approche de son ami aux airs torturés pour l'épauler au besoin. Au moins, dans la meute, il pourrait garder un oeil sur lui et surveiller que personne ne lui voulait plus de mal.

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