Expédition runique [Équipe du désert]

Echos
13 pvs

C'est des paysages nouveaux qu'elle découvre, Echos, autant durant le voyage qu'arrivée à destination et elle se rend compte à quel point elle n'était peut-être pas tant cette aventurière dans l'âme qu'elle aurait imaginé être. La louve tricolore ne sortait jamais vraiment des frontières Nakhus, si elle avait voulu enfant devenir pèlerin, mage était effectivement sans doute un rang plus judicieux.
De son inexpérience, elle était moins bien préparée que les autres également. Là où Dysis et Stendhal portaient armes, protections et sacs lourdement équipés, Echos n'avait que de quoi contenir ses trouvailles et survivre quelques temps en pleine nature.

Sur la lettre, pour pouvoir créer un golem, il était indiqué qu'il fallait se rendre dans le sud, que là bas Echos pourrait y trouver les runes qui permettront d'activé la magie qui donnera vie à la créature artificielle. Cette expédition était l'occasion de ne pas s'y rendre seule et surtout d'augmenter ses chances d'en revenir entière, elle s'y était donc greffé, d'autant plus que les autres aussi, voulaient trouver des runes.

Il faisait ici bien plus chaud que sur leurs terres, étrangement Echos ne le supportait pas si mal que ça bien qu'elle ne se serait pas éternisée des semaines entières dans cette région. La marche dans le sable était épuisante également et il n'y avait pas à en douter qu'aux yeux de la faune locale, ils devaient passer pour un groupe de touristes. En d'autres termes, pour des proies faciles également.
Dysis lança une alerte et en réponse, Stendhal se positionna tout de suite, analysant ce qui venait avant de lui décocher une flèche. Echos, elle, resta un peu en retrait pour le moment. D'eux tous, elle n'était pas nécessairement la endurante et ne se risquera pas d'avancer seule au corps à corps. Ses yeux gris posés sur ses camarades, elle partirait avec le prochain qui s'élancerait.

[Action retardée, le prochain perso qui va au corps à corps pourra lancer le dé FOR d'Echos avec les siens (elle sera donc en contact aussi).
L'action se perdra si l’événement ne se produit pas avant son prochain tour]

Lui connait le désert, quand bien même les sables argentés de celui-ci lui sont plus inconnus des dunes dorées qu'il avait traversé des années de cela.
Il s'y déplace avec l'aisance d'une habitude ancrée, y adopte une vigilance écrite dans ses veines et forgée par le vécu. C'est un peu en retrait du groupe qu'il évolue ; pas vraiment loin, mais placé dans l'alignement de l'un des flancs et plusieurs mètres derrière - là où il peut le mieux superviser à la fois leur environnement et l'ensemble de leur petite troupe. Un positionnement auquel il n'aura même pas réfléchi lors de leurs premiers pas au sein de cette terre. C'est pour lui un comportement intégré par l'entraînement qu'il vécut lors des premiers mois de son existence, celui dont jamais il ne se défit et qu'il perpétua de lui-même.
Leur expédition du jour ne l'aura jamais ramené aussi proche de ses origines, touchant les cordes bien rodées de ce à quoi il fut destiné loin d'ici. Hàrif.
Maître des lames, mais pas seulement : dans les steppes hostiles si longues à traverser, eux avaient place d'importance pour que la caravane arrive au terme de chaque sarshana sans subir de pertes. Un rôle de garde et de défense autant que d'attaque, si initiative devait être prise.
Ceux qui sont venus jusqu'ici se sont bien préparés, pour la plupart. Lui a échauffé ses muscles, ajusté son harnais et aiguisé ses lames - comme toujours, mais avec peut-être plus d'application cette fois-ci que dans son quotidien classique d'ici. Si la plupart des lieux de ce bout de continent sont moins dangereux que ce qu'il connut jadis et que la majorité des Nakhus ne cherche pas à provoquer le conflit, ils vont pour une fois s'aventurer quelque part avec la ferme intention de faire face à des créatures puissantes qu'il leur faudra combattre.
Et un peu comme face à la promesse de l'affrontement contre le Dragon bleu... Ça lui plait ; ça réveille dans son corps et dans son âme des sensations électrisantes et trop souvent endormies.

Sous la clarté de la lune, tous ses sens sont en éveil.
Aussi son oreille pivote immédiatement en direction de Dysis quand celle-ci signale ce qui approche, et le mâle brun laisse un frisson d'anticipation l'envahir et enclencher la posture automatique de son corps qui se rapproche du sol et s'ancre davantage sur ses appuis. Ici, il n'est pas le seul à utiliser des armes à distance : Stendhal s'est aussi préparé et alors que chacun d'entre eux se focalise sur la silhouette qui s'approche, en analyse les déplacements rapides, une première flèche part et va se planter dans la créature qui siffle.
Grimalk attend encore. Pour ce début et cette première confrontation, il se place observateur avant d'agir. C'est plus ses congénères que l'ennemi qu'il étudie alors, dans leurs réactions et leurs façons d'évoluer pour les intégrer à son propre fonctionnement.
L'animal qui les attaque, lui... Est basique et sans stratégie, dans sa charge brute et frontale.

C'est seulement quand le contact est établi que Grimalk ordonne à ses propres muscles de relâcher leur pression pour rejoindre la mêlée. Pour cet ennemi déjà bien atteint par leurs répliques successives, il ne sortira pas de couteau de sa gaine : c'est de foulées amples et rapides qu'il se propulse pour réduire la distance et arriver sur la bête avant qu'elle ne puisse se débattre davantage et blesser encore.
Le sang coule de l'impact de la flèche de Stendhal, des crocs de Echos et de l'entaille que vient de provoquer Dysis - d'un rapide regard, le mâle sent que la créature est déjà presque abattue.

Il peut l'achever sans attendre, c'est une certitude.

Le loup brun surgit au milieu des deux louves au corps à corps, ancre solidement ses postérieurs sous lui et d'une impulsion se cabre puis bondit, mâchoires ouvertes, prêtes à se refermer sur la gorge qui lui est offerte.



Grimalk | 13 PVs
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Jaggi | 2 PVs

Echos
12 pvs

C'est aux côtes à côtes avec Dysis qu'elle s'élance, la sœur de son amie utilisant une épée qu'elle avait emportée avec elle quand Echos elle demeurait contrainte à sa nature animale et devait se contenter de ses crocs. Là était aussi le risque, la créature sans même avoir besoin de se retourner vers elle lui assena un violet coup de queue musclée qui vint entailler sa peau comme l'aurait fait un fouet, tintant de rouge son pelage clair.
Cela fit reculer Echos qui sentit alors le sol trembler sous ses pattes, événements miniatures dû à ses anomalies, elle le devine et qui ouvre une légère crevasse dans laquelle vient se tordre une de ses pattes arrières. Elle craint un instant Echos, que cela l'oblige à devoir faire demi tour et rentrer tout de suite mais les regards sont rivés sur Grimalk qui abat la créature. Bien, elle cacherait ce petit contretemps afin de pouvoir poursuivre elle aussi. Il n'y avait rien de grave, Echos en était certaine bien qu'elle ne devra pas forcer sur cette patte douloureuse.
Séléné vint vers elle, pour s'occuper de la plaie qui saignait. Elle essuie le sang, nettoie la plaie, s'assure qu'elle ne serait rien de plus qu'une égratignure.

« Merci. »

Echos hocha la tête en même temps que sa réponse. C'est vers l'ensemble de leur groupe qu'elle se tourne en suite.

« Je sais pas si vous comptez essayer de récupérer des choses sur la créature qu'on vient de tuer ou si vous voulez juste la laisser comme ça. » Cette pensée toutefois embêtait un peu Echos, elle préférait les morts exploitées qu'inutiles, à cause de Priam peut-être. « Mais j'vais regarder un peu aux alentours si j'vois quelque chose. J'm'éloigne pas. »

Peut-être que ses anomalies, le tremblement qu'elle avait fait se provoquer au sol, avait retourner un peu de sable et fait ressortir des choses intéressantes de la dunes.
Elle revint donc, Echos, sur l'emplacement de la crevasse qui l'avait fait un peu clopinante, retourna un peu de poussière et trouva dans le fond quelque chose semblable à un éclat de pleine lune.

Utilisation X1 chercheur de trésors
> Gagne 1x Larme de Lune

La bête n'a pas le temps d'expirer un dernier souffle qu'elle succombe, relâchant tout au plus un râle étranglé - comme un tout dernier cri de protestation qui n'eut même pas le loisir de se faire entendre au monde.
Leurs deux poids retombent, la créature s'effondre, morte, tandis que Grimalk retrouve l'appui de ses quatre pattes au sol.
Ses yeux restent encore fixés sur le cadavre pendant un petit moment tandis qu'autour de lui s'affairent les autres - il faut soigner les petites blessures écopées, s'assurer que tout le monde peut continuer en de bonnes conditions. Le mâle finit par prendre du recul d'un pas en arrière, pivotant pour faire face au groupe de ses semblables et poser sur chacun d'entre eux son regard vigilant et perçant.
Il note les interactions, les coups subis et les soins apportés. Il s'arrête sur certains plus que d'autres - notamment sur Échos, dont la posture ne lui paraît plus tout à fait similaire à quelques instants plus tôt lorsqu'il supervisait leur progression de sa place en retrait. Comme si elle avait changé la répartition du poids de son corps.
Le Mage plisse très légèrement les yeux, mais ne dit rien.
Son attention reste néanmoins sur elle puisqu'elle est suivante à prendre la parole pour le sort du cadavre. Lui partage l'analyse de Dysis - plus le sang coulera, plus leur présence serait plus évidente que si le soleil s'était mis à briller au cœur de la nuit. La transporter sur eux serait un véritable appel à toute la faune, des cibles peintes sur eux. La chasseuse comme Stendhal prélèvent néanmoins d'autres ressources et lui-même observe de nouveau le grand corps mort. De prime abord il ne sait ce dont il pourrait se servir, mais il sait aussi que nombre de ses semblables sont versés dans des arts qu'il ne connaît pas encore quant à l'assemblage et la transformation de tels trophées.
Peut-être s'agira-t-il d'un futur domaine dans lequel s'impliquer.

À peine trouve-t-il le temps de casser une canine pour l'emporter que ses poils se hérissent.
Tous ses sens se mettent en alerte et son corps réagit dans l'immédiat, se préparant à la suite. Du coin de l'œil, il constate qu'il n'est pas le seul à avoir capté l'approche d'une nouvelle présence hostile : Stendhal a aussi vu la haute silhouette qui vient dans leur direction.
Cette fois-ci, il prendra les devants. D'un geste rendu souple par la répétition, Grimalk tord son encolure pour attraper l'un des couteaux de lancer accrochés à son harnais en même temps qu'il s'elance d'une foulée ample. Tùrisaz en gueule, il se dégage du groupe au plus vite pour être premier à frapper, surtout diriger son attention ailleurs que sur leurs corps rassemblés le temps que les autres se structurent pour la suite de l'attaque.

Peu de temps après, la lame fuse avec un sifflement en direction de l'abdomen de la créature, dans l'espoir de venir se planter à la base de cette espèce de tentacule pour le rendre hors d'usage.

Il ne tient pas à savoir ce que peut faire le monstre de cet appendice.