Embellissons cette terre, mon frère [Lucian]

Sujet: Embellissons cette terre, mon frère [Lucian] Dim 24 Mar 2024, 17:00

ⱷ Embellissons cette terre, mon frère

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Suite directe de ce RP

Vous avez pu faire un bon stock de feuilles mortes et de bois en décomposition lors de visite à la Sylve. Votre lourd traineau en est rempli. Mais pas que ! Car vous avez fait un arrêt au nord des terres Nakhus pour déposer vos nouvelles trouvailles. Vous en avez profité pour récupérer les plantes nécessaires à la végétalisation de la carcasse du Dragon Bleu. Et d'autres outils.

C'est bien chargés que vous revenez à votre point de départ. Là, en Terres Sombres. Là où sont nées vos idées et envies de rendre habitables cette parcelle. Il est temps de mettre tout çà en pratique ! D'être des Bâtisseurs. Oui, tu adores ce mot. Il caractérise si bien le sens de ta Vie et celui de ta Famille. Projet, construction et innovation.

Tu pousses un long soupir avant de t'arrêter. Heureusement que vous étiez deux pour tirer le traîneau. Tu t'occupes d'abord de te déharnacher. Tu avais utilisé diverses cordes pour faciliter le tractage et les déplacements. Maintenant, il est temps de retrouver la liberté de vos mouvements.

"Lucian, peux-tu m'enlever le dernier noeud ?"

Tu n'arrives pas à l'atteindre. Tu n'as jamais été très souple. Tu attends patiemment que la dernière corde tombe. Tes iris dorés parcourent votre terrain de jeu. Les ossements, la cendre, la boue, les failles, les retours timides de la végétation. Trop de gris et de brun. Il est temps de mettre des couleurs et d'embellir tout çà.

"Par quoi souhaites-tu que nous commencions ?"

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Dernière édition par Lucian le Dim 24 Mar 2024, 18:11, édité 1 fois

Stendhal

Embellissons cette terre, mon frère

Comme une anguille, il plia, s’extirpa des liens qui les maintiennent attachés à la fois l’un à l’autre, mais aussi à leur lourd fardeau. Il n’avait chercher à les démêler, s’étaient simplement glissé hors de leur étreinte en courbant son corps fluet et en s’arrachant quelques plumes par la même occasion qui tombèrent au sol. Il apparaissait alors ébouriffé, mais libre de tout mouvement, savait qu’au retour, il n’aurait qu’à se glisser une nouvelle fois entre les cordages pour de nouveaux êtres en mesure de tirer l’attelage. Un gain en temps que de laisser les liens au sol dans l’attente de leur utilisation futur tandis que son frère semblait éprouver plus de difficulté à parvenir à se libérer.

Le corbeau pencha un regard vers lui, dans l’attention, jusqu’à ce que celui-ci l’invite à lui apporter son aide, alors, il ne fut plus simple spectateur, il se fit acteur, passant derrière son adelphe, afin d’identifié quel corde était responsable de sa mise en difficulté. Il n’eut pas besoin de beaucoup de temps pour identifier le nœud responsable et pas beaucoup plus pour que ses crocs ne trouvèrent à desserrer le nœud et ainsi libérèrent le frère jusqu’alors retenu.

« Tu es libre à présent. »

lorsqu’ils purent tout deux profiter de leur liberté retrouvé, il abandonna son frère quelques seconds pour se pencher au dessus du traineau qu’ils avaient amené jusqu’ici.

« Nous pourrions préparer la terre pour accueillir les plants. »

L’oiseau s’approcha de la carcasse, jetant un œil à ses abords, pour jauger une nouvelle fois l’étendue de la tâche qui les attendait, mais alors qu’il s’attendait à y trouver une zone de travail nue de toute activité, il ouvrit de grand yeux, invitant son frère à son joindre à son observation.

« Regardes, quelques créatures sont venues déranger son repos. »

ou nous apporter leur aide.

Il désigna la carcasse du dragon – ou ce qu’il en restait, d’un mouvement de museau, la terre y avait été labouré, retourné et cela n’était pas de leur fait. Une créature ainsi était-elle intervenu pour leur apporter une aide précieuse. Il était étrange pour le corbeau de croire que ce fut par un quelconque hasard qu’une telle intervention eut lieu ici, d’autant qu’il n’avait souvenir qu’ils eurent enjoint quelqu’un à venir les aider.

« La terre ne serait que plus meuble à travailler, doit-on creuser une tranchée pour y déposer un lit d’humus pour nourrir les plants ? »

un projet commun et une réflexion qui se devait d’être commune elle-aussi.

Sujet: Re: Embellissons cette terre, mon frère [Lucian] Dim 24 Mar 2024, 17:48

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Enfin, la dernière entrave tombe silencieusement au sol. Te voilà de nouveau libre de tous tes mouvements. C'est bien plus agréable. Tu remercies d'un sourire ton frère pour son aide. Sans lui, tu aurais sûrement galéré pendant des heures. Trainer seul dans une terre inconnue n'est jamais prudent. Surtout lorsque l'on sait quels souvenirs y sont associés. La prudence et l'entraide sont de mises ici.

Tu fais le tour du propriétaire. La carcasse est toujours là. Toujours aussi imposante et triste. Mais vous venus pour apporter un peu de chaleur et de vie à ce lieu. Tu t'avances pour saluer les ossements. Et là, ton visage imite celui de Lucian. La terre à tes pattes est plus sombre et sent plus fort. Elle a été retournée. Dire que c'est le travail le plus compliqué ! Voilà que l'on vous facilite la tâche !

"Voilà une preuve que notre volonté est acceptée."

A moins que ce ne fut l’œuvre de la Vouivre ? Tu préfères songer que c'est un signe de Dame Nature. En tout cas, tu es rempli de joie face à ce terrain si propice à vos plantations.

"Oui, faisons des tranchées. Au fond de chacune d'elle, nous ajouterons notre humus vaillemment récolté. Ensuite, nous planterons les Églantiers, Rosiers et Buissons Ardents."

Vous avez en avez plein le traineau. Que ce soit de plantes comme de l'engrais naturel. Tu es plein d'entrain et çà se voit dans tes gestes. Tu vas récupérer ce dont vous avez besoin pour le rapprocher de votre zone de travail. D'ailleurs, ton énergie te pousse à te mettre immédiatement au boulot. Tu attaques la première tranchée. Mais ton cerveau ne te laisse pas tranquille. Il te pousse à réfléchir à la suite.

"On pourrait aussi utiliser les étranges pierres trouvées pour former des abris pour les reptiles et autres arthropodes. Qu'en dis-tu ?"

Là, tu songes à l'Aérolithe et la Magicolithe. Mais pas que.

"Es-tu toujours partant que nous semions les spores luminescents sous forme de chemin pour les égarés ? Il me semble que tu avais également trouvé une pousse d'un arbre et un appât à insectes. Acceptes-tu que nous les utilisions ici ?"

Tu imagines la présence d'un arbre qui apporterait fraicheur, ombre et refuge pour les oiseaux. Et comme les oiseaux auraient besoin de manger, tout comme les fleurs auraient besoin d'être butinées, un appât à insectes pourrait faciliter la mise en place de ce nouveau biotope.

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Stendhal

Embellissons cette terre, mon frère

Stendhal était de ceux qui semblait se ranger du côté de la bonne fortune, ou de la fatalité, voyant présage dans ce qui lui semblait découler du hasard. Bien moins enthousiaste que son frère, Lucian était plus terre à terre, s’étira avant de se mettre au travail. Creuser une tranchée, cela ne semblait pas si difficile à première vue, il suffisait de savoir se servir de ses pattes et même s’il n’était guère le plus agile de leur communauté, il l’était suffisamment pour mener à bien une telle tâche. Du moins, c’est ce qu’il cru, alors qu’il s’agitait vaillamment, couvrant ses pattes de terre et de gadoue sans prendre soin de menager ses plumes ou bien son pelage monochrome, il ne se rendit rapidement compte de ce qui allait en le menaçant, lui et sa personne. Il s’était contenté de répondre au interrogation de son frère portant plus d’attention à la conversation et à l’échange qu’à la tâche pour laquelle il œuvrait.

« Bien sûr que nous pouvons user de tous ces artifices afin de mener à bien notre projet. Pourquoi abandonner un idée en si bon chemin. »

Il ne voyait pas vraiment pourquoi il y renoncerai, il n’était pas du genre à laisser tomber, ou à oublié les décisions qui avaient été prises et les conclusions qui avaient été sienne. Il était égale à lui-même. Sérieux, perfectionniste et particulièrement entêté. Mais lorsqu’il porta son attention sur ses pattes, il se rendit rapidement compte que le sol se faisait mouvant, dévorant les figures sur ses pattes. Le voici bientôt embourbé jusqu’au cou, s’enfonçant dans la vase colorant se pelage de brun et de cendré le faisait ressembler un peu plus à son frère.

« Le sol est plus limoneux que je ne l’eut pensé, il doit y avoir un rivière souterraine là dessous pour sûre. Sinon comment autant eau ruissellerait jusqu’ici dans cette terre des plus arides. »

il cessa de se débattre, Stendhal trouverai bien un moyen de l’en dépêtrer et paniquer ne ferai que l’embourber plus vite encore.
Les aigrettes pivotèrent vers son frère, il attendit sans précipitation qu’il lui apporte son aide afin de se sortir de cette maladresse. Ses sourcils se froncent alors qu’il se retrouvât empêtré dans plus de vases encore. Son silence fut ponctué de quelques vocalises inaudibles à son frère, simple marqueur de réflexion. Réflexion qu’il poussa plus loin, brièvement tout en redressant la tête afin de ne pas la couvrir d’avantage de saletés – car il aurait été fâcheux de boire une gorgée de cette eau saumâtre qui déferlait ainsi sous leurs pattes.

« Peut-être que nous n’aurons pas besoin de faire dévier la rivière après tout, nos plants trouveront bien chemin par leur racine afin d’amener la fraîcheur jusqu’ici. Seulement de purifier les abords de l’étang afin de s’assurer que l’eau ne soit pas saturée de toxicité et d’impureté. »

Il fallait s’assurer qu’elle soit potable pour les créatures de la zone afin que chacune puisse y trouver désaltération. Ravi, il sembla, nombreux efforts pourraient alors être économisés et moult secondes aussi – plus qu’il n’aurait su décompter à l’instant.

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Ton frère est d'accord sur toutes tes propositions. Çà t'enchante et te donne encore plus d'ardeur. Tu imagines déjà les transformations et le retour à la Vie. Tout sera magnifique. Maman aurait été si fière de vous et de vos efforts. Parfois, son manque vient piquer ton cœur sans prévenir. Elle contrebalance ta joie et ralentit tes gestes. Ce n'est pas bien grave que les animaux vous ont bien mâché le travail. Mais ce qui t'arrête vraiment, c'est l'appel à l'aide de Lucian.

Tu tournes la tête et ta mâchoire s'ouvre en le découvrant dans une situation ... fâcheuse. Il a presque entièrement été avalé par la terre ! Ou plutôt par de la boue. Comment a-t-il fait son compte ? La tranchée n'a pas tenté de t'avaler.

"J'arrive !"

Tu vas te servir de ton lasso. Tu n'as pas le temps de retourner près du traineau pour chercher un outil plus adapté. Tu t'avances précautionneusement vers la zone traitresse. Tu ne dois pas te tromper. Sinon, tu vas finir embourbé toi aussi.

Tu attrapes l'extrémité de ton lasso et tu le fais tournoyer au-dessus de ta tête. Avant de l'envoyer d'un coup sec de la nuque en direction de ton adelphe.

"Serres la boucle entre tes crocs et je te tirerai."

Le plus fascinant, c'est le sang froid impeccable de Lucian. Il partage même ses réflexions. Comme si tout était normal. Alors, en attendant qu'il choppe la corde, tu lui partages tes souvenirs.

"Dans ses notes sur la reconstruction des anciennes terres Lazulis, Maman cite l'Iris des Marais et la Menthe aquatique. Deux plantes purifiantes. On devrait être capable de s'en procurer facilement. Ce ne sont pas les points d'eau qui manquent en terres libres."

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Stendhal

Embellissons cette terre, mon frère

J'arrive !
Il n’en doutait pas une seule seconde, tant ses actions étaient prédictibles. Attendant patiemment que son frère vienne lui sauver la donne, une fois de plus, parce qu’il le connaissait, il savait comme il agissait par essence, Stendhal, un protecteur, un sauveur, celui qui prendrait tous les risques ou presque pour défendre son prochain, un héros en somme.

Serres la boucle entre tes crocs et je te tirerai. et c'est ce qu'il fit.
La corde tomba non loin de lui et il allongea le cou pour s’en saisir, la maintenant fermement entre ses crocs, puis il lui fit un signe de tête lorsqu’il lui sembla sa prise suffisamment assurée pour résister à la traction. Il se laissa ensuite tirer de ce mauvais pas.

« Merci. » Murmura-t-il pudiquement entre ses crocs., à la limite de la honte.

Il était souvent celui qui malchanceux se retrouvait dans de mauvaise situation, c’était certainement pour cette raison qu’il était si enclin à croire en la mauvaise fortune. Parfois, il aurait aimé voir le vent tourner. Il jeta un coup d’œil à son propre corps, et ne perçut aucune blessure apparente, ni même de contusion de quelque sorte que ce soit.

Il soupira en constatant l’état de son pelage et de ses plumes couverte d’une épaisse couche de limon. Secoua une patte molle dans le vide pour la débarrasser d’un peu de cette substance collante. Il était bon pour aller se baigner dans les eaux froides de la mer s’il voulait se débarrasser. Il regretta lourdement l’absence de bains tempérés au sein du territoire nakhu. Il souffla une nouveau fois, avant de s’ébrouer, lançant un peu de terre aux alentours qui vint jusqu’à s’écraser sur son adelphe comme seule récompense pour l’aide reçue.

« Oups. Pardon. » Lança-t-il après avoir jeté un regard à son œuvre, non sans un petit sourire en coin.

Le pelage du loup poivre et sel apparaissait ébouriffé, autant que sa houppette qui avait perdu soudainement ses boucles au profit d’un épis qui lui tombait tout droit entre les deux yeux, le rendant plus semblable encore à son frère, si on oubliait les plumes noires qui allait de ça et là recouvrir son corps filiforme et la différence de carrure existante entre eux.

D’un mouvement de tête, il fit tomber la mèche humide et sale sur le coté de son visage. Regrettant un peu plus son geste, il cessa de s’agiter pour se figer, une grimace au visage.

« L’occasion de faire une petite visite à la Vasque. Cela fait longtemps que tu ne t’y es rendu, je crois. »

Une phrase faussement honnête. Il aurait le voir plus investi dans cette voie, plutôt qu’une autre. Son regard se fit jugement. Il doutait que Mido puisse être heureux de les voir, tout fois, il était de leur devoir de se soucier du Dieu vert et de sa félicité.

Ne devrait-il pas être de leur soucis ?à tout deux, plus qu’à l’un uniquement ?

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Une fois ton Frère aux crocs bien accrochés, tu tires sur la corde. Heureusement que tu es une peu costaud et beaucoup plus lourd que lui. Sinon, la manœuvre aurait été plus compliquée. Le voilà libre ! Tout comme il t'avait libéré des attaches du traineau. Vous êtes quittes.

Ton regard parcourt consciencieusement le corps couvert de boue. Tu ne peux t'empêcher de le faire. Guettant la moindre trace de blessure. Qui sait ce qui peut se cacher dans la boue ? Il est si facile de se couper avec une pierre par exemple. Et toi, qui est hypersensible à la douleur, tu as tendance à vouloir éviter ce désagrément aux tiens.

Lestat va bien. Il semble même d'un caractère plus léger, comme peut l'être interprété ce petit tas humide qui finit sur ton museau. Tu louches dessus avant de baisser la tête et de laisser le limon s'écouler. Un sourire aux coins de tes babines. Toujours avide de cette complicité fraternelle.

Tu ne réponds pas tout de suite à sa question. Tu préfères te lancer corps et âme dans votre travail. Mais tu gardes la remarque en tête.

Tu retournes donc à votre dur labeur et invites le Sans-Oreilles à faire de même.

Dans les tranchées creusées, tu uses de ta Poudre absorbante. Trop d'eau et les racines de vos plants pourriront. Pourquoi s'infliger un échec dès le départ ? Cela fait des semaines que vous travaillez à la végétalisation de cet endroit. Vous ne laisserez passer aucun détail susceptible de se retourner contre votre projet.

Avec ton adelphe, vous fabriquez une litière à l'aide du bois mort et des feuilles en décomposition ramassés à la Sylve. Une fois ce petit nid prêt à les accueillir, vous y mettez en place les Églantiers, Rosiers et Buissons Ardents. Les ossements du Dragon leur serviront de supports naturels. Vous y ajoutez également, un peu plus à l'écart pour éviter qu'elles ne se fassent concurrence, la Pousse d'un arbre trouvées ici-même. Une diversification de flore aidera à la création d'un nouveau biotope.

Ensuite, tu te glisses à l'intérieur à la carcasse. A l'endroit le plus opportun, tu viens créer des abris rocheux à l'aide des étranges pierres trouvées. Une Aérolithe et une Magicolithe deviendront les maisons des reptiles et autres Arthropodes.

Puis, vous vous mettez d'accord sur le meilleur endroit où accrocher l'Appât à insectes. Il vous sera très utile au début. Pour attirer les pollinisateurs et aider à l'expansion de Vie.

Dans une volonté de protéger la fragile naissance de votre projet, tu libères le Résidus électrique au niveau de la gueule du Dragon. Tu penses que cette sensation presque oppressante pourrait faire fuir les êtres mal intentionnés. Au moins le temps que la flore soit bien ancrée. Tu ne penses pas que l'intimidation électrique soit éternelle.

Et pour finir, vous quitterez la zone en semant derrière vous les Spores luminescentes dans un tracé que vous jugerez le mieux.

"Il me semble que nous avons terminé. Vois-tu quelques chose à ajouter avant que nous nous rendions à la Vasque ?"

Parce que oui, tu es sale. Plein de boue, de transpiration, de morceaux de feuilles collées. La mare à l'odeur nauséabonde d'à côté ne te donne pas envie. Une bonne baignade, agrémenté d'un hommage à Mido te parait bien pour clore cette harassante journée.

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[Vu que la deadline est dans quelques jours, j'ai tout accéléré et regroupé. N'hésite à détailler ou ajouter des choses/actions/objets ]

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Stendhal

Embellissons cette terre, mon frère

Il se laissa dérobé au piège dans lequel il s’était empêtré. Arrangea sa tenue, quelque instant, avant de tourner de nouveau les yeux vers son frère. Il s’était remis au travail en évitant sa question. Ce n’était pas habituel de le voir se détourner d’une invitation telle qu’elle fut formulée, mais Lucian prit son mal en patience et se mit au travail à son tour. Joignant son effort à celui de son frère, il creuse, gratte,, réarrange, plante, butte, taille et tuteure. Une foison travail terminé, il reste un instant observateur, cherche les derniers ajustements nécessaire.

« Je pense qu’il faudra venir arroser les plants plus tard dans la soirée ou alors tôt demain matin. J’irai si tu as à faire demain, j’ai l’habitude de patrouiller par ici.»

"Il me semble que nous avons terminé. Vois-tu quelque chose à ajouter avant que nous nous rendions à la Vasque ?"

Il réfléchit brièvement, posant une patte sur son menton. Tout ce dont ils avaient parlé lui sembla en place. Alors il secoua la tête de gauche à droite en signe de négation.

« Une bonne douche pour nous-deux me semble nécessaire. Sinon, il me semble que nous ayons fait le nécessaire.Ne nous manques que la menthe aquatique et l’iris des marais comme tu l’as cité. »

Ils n’étaient guère présentables avec leurs fourrures crasseuses, pleines de boue et de feuilles. Le voyage vers la vasque promettait d’être suffisamment long sans en plus se voire encroûtée d’une épaisse couche de boue et de feuille morte.

Il se mit en route rapidement, abandonnant les lieux pour quelques temps.

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