SeoSy » Fidel'
» Nombre de messages : 1003 » Age : 28 » PUF : SeoSy » Date d'inscription : 31/10/2022 » Personnages : .
Forgeron Solitaire
10 ans (06/09/24)
Accompagné par Roth
FOR ●●○ | AGI ○○○
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Don Inné : Savoir théorique du forgeron gravé dans sa mémoire
Raeder Chapardeuse
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Epreuve de l'Ecueil
Forme marine : Poisson Grenouille
FOR ●●● | AGI ●○○
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Solitaire
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Suivi par Blaireau [Familier Démoniaque]
FOR : ○○○ | AGI : ●○○
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Malédiction : Fleur Mortelle
Don Inné : Voir la mort du Défunt par l'un de ses Os
Etelkrus - Coeur
4 ans (25/09/24)
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Etelkrus - Coeur
2 ans (01/09/24)
FOR : ●●○| AGI : ○○○
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Don Inné : Fait apparaître des ailes de libellule pour voler
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| Sujet: Île mouvante [Epreuve de Vie - Solo] Lun 22 Avr 2024, 19:17 | |
| Enoncé de l'épreuve : Toujours à la recherche de charognes, Anathème, tu remontes un peu plus au Nord, vers les terres nakhus. C'est en apercevant l'île Chuchotante que tu te décides à traverser pour y chercher pitance, mais ce n'est pas sur cette île que tu poseras pattes. A ta grande surprise, tu accostes sur une île miniature, toute petite ... Qui avant que tu ne puisse regagner l'autre, s'éloigne de toute terre connues. Te voilà piégé sur le dos de ce qui semble être une tortue géante, qui n'a pas l'air de vouloir regagner terre toute de suite. Sur son dos, quelques arbres, peut-être quelques proies, et tout autour, la mer à perte de vue. Comment vas-tu survivre sur si petite terre ? (Monstre tortue : Zaratan)
Faim le tenaillait. Estomac grondait quand Force diminuait. Errance était présente, Kilomètres il avalait avec ce corps décharné. Soif parvenait à être éviter et Estomac se contentait d’être ainsi rempli. Charognes il ne parvenait à trouver. Forêt ne regorgeait que peu de Morts. Question le prenait : où étaient passés ceux dont seul le corps restait hors de l’Au-Delà ? Piètres repas il trouva, corps de mésange qu’il dévora. Peur de mourir le fit prendre des risques. Blaireaux le mirent en déroute, Renards lui mordirent les pattes, Lapins lui échappèrent. Faible, incapable, la Mort planait au-dessus de lui. Azurs furent lancés à cet oiseau Noir qui croassait à chacun de ses pas. Charognes il cherchait, charogne il allait devenir.
Pas le guidèrent plus au Nord. Ignorance de ces terres, il ne savait où il allait. Fuite il connut de nombreuses fois, devenant proie quand il avait l’apparence d’un prédateur. Embruns l’accueillirent et Mer se dévoila. Coi il resta un instant. Jamais Azurs n’avaient côtoyés pareil paysage. Jamais Mer il n’avait connu. Odeur étrange il respira. Sel lui piqua la truffe. Chemin de pierres se fit voir et Prudence fut de mise quand il descendit le long des falaises. Sable alla à la rencontre de ses coussinets. Grattant, lançant, surprise il eut de découvrir pareille texture. Jouer il voulut mais Faim le rappela à l’ordre. Marche il entreprit sur ce sol étrange. Charogne il ne trouva. Drôles de créatures à pince prirent la fuite. Tentative de chasse fut essayée mais Echec demeura vainqueur. Venant se poster proche de Mer, il découvrit ses vas et viens. Bruit apaisant elle faisait, elle ne lui apporta aucune fortune. Laper cette eau il tenta, grimace illumina son visage. Eau infecte il découvrit.
Azurs se baladèrent sur l’horizon jusqu’à s’arrêter sur une forme. Bout de terre semblait être visible. Hésitation et Curiosité se mélangèrent. Aller voir il avait envie, crainte il prit. Minutes devinrent une heure. Mer finit par le voir en son sein. Marche puis nage il entreprit. Maladroit, il s’avança vers cette terre. Charognes il n’avait trouvé derrière lui. Charogne il trouverait peut-être sur cette terre devant lui. Luttant contre la houle, il parvint à monter sur la berge de l’île. Hissant corps fatigué, il découvrit un peu de verdure. Tour il fit et Horreur anima ses yeux. Peu de choses animait cet endroit et Azurs ne purent que constater que la Terre Vaste était désormais bien loin et que Terres Aperçues n’étaient pas celle où il avait posé les pattes. Piégé il était. Hurlement il tenta mais Brise fut sa seule réponse.
Seul et en Perdition.
Pas furent nombreux le long du sable. Piaillements les accompagnaient. Faim s’était tu, dévorée par Peur et Survie. Mort allait le prendre. Echec le frappait. Regrets illuminaient ses Azurs. Jamais il n’aurait dû quitter Vaste Terre. Jamais il n’aurait dû aller de l’avant. Arrière il aurait dû préférer. Sot il était. Temps passa encore et Nuit s’installa. Mer n’était plus que l’unique paysage à l’horizon. Assis, il lui faisait face. Émotions s’étaient taries. Acceptation prenait place.
Bruit le fit retourner. Peur le prit de nouveau et au sol il se plaqua. Faibles végétations il n’avait exploré. Prédateur pouvait être là. Rien n’apparut mais Idée germa. Exploration le guida à travers les quelques arbres. Rongeurs il trouva, s’agitant sans craindre que Mort frappe. Chasseur il n’était, Hésitation le prit quand il se rappela qu’il était bloqué. Rongeurs aussi. Sans se cacher, il s’approcha. Proie le vit et se planqua dans un trou. Il essaya de la faire sortir, en vain. Abandon lui fit faire le tour de la végétation. Charogne demeurait absente. Seuls quelques vivants pourraient le rassasier. Observant les rongeurs, il trouva plusieurs trous. Dédales sous ses pattes, parfois il creusa et détruisit quelques galeries. Nourriture il ne parvint jamais à débusquer. Pause il prit. Art de la Chasse n’était pas sien. Réfléchir il devait pour s’en sortir. Mettant du temps, il se rappela que Plantes il était. Camouflage naturel il avait. Avisant chevelure bleue, idée lui vint. Maigres sacoches il vida. Mer fut récoltée dans ces dernières et fut versée sur de le sable. Patience ne lui accorda qu’un échec. L’eau ne créa pas de boue. Avisant la terre, il s’en approcha et gratta dedans. Meuble, elle se transforma en gadoue dès que Mer la détrempa. Heureux, il se barbouilla les cheveux de cette mixture. Bleu disparut, brun terne le remplaça. Nombreuses parties de son corps furent recouvertes.
Retournant aux rongeurs, il les vit fuir mais ne s’en attarda pas. Azurs il ne pouvait colorer alors il les ferma. Aveugle, il devint plantes dans ce paysage. Temps s’allongea et Ouïe capta des mouvements. Proies étaient de retour. Proies s’animaient près de lui. Disparu il était, Apparu il devint quand sa mâchoire s’ouvrit pour se refermer sur un petit corps dodu. Couinement retentit. Sang coula. Azurs se révélèrent. Panique il vit parmi les rongeurs mais Joie l’anima. Mort il venait d’assener. Mort allait le nourrir. Tenant son butin, Plage il regagna. Cadavre il regarda. Rongeur se tenait entre ses pattes. Chaud il était encore, saignant un peu. Langue lapa ce liquide écarlate. Nouvelle saveur il connut. Charogne était froide, dépourvue de ce goût de la Vie qui pulsait il y a peu encore. Lentement, il commença ce maigre festin. Dévoreur il se fit et Joie le fit frissonner. Os il toucha et Dernier Souvenir il vit. Il était ce dernier souvenir. Il était celui qui avait aider la Mort. Prise de conscience l’anima. Ange de la Mort il pouvait devenir. Repas terminé, il retourna à son poste. Crocs frappèrent de nombreuses fois. Estomac se remplit.
Cinq rongeurs furent dévorés. Cinq Derniers Souvenirs portaient l’image de son crime. Il se mit alors à rire. Ce son il ne le connaissait pas. Cette Joie incontrôlée il découvrit. Ce Plaisir fit battre son coeur. Charognes demeureraient son repas mais Vivants l’accompagnerait désormais. Goût de nombreuses viandes il se demanda. Quel parfum pouvait animer une viande chaude d’une biche ? D’un lapin ? Ou encore celle d’un loup ? Découverte il devrait entreprendre.
Réflexion devint nombreuse. Temps avait filé, jours s’étaient passés. Eau il eut par de nombreuses Larmes de Ciel. Gueule levée, il avala cette eau si pure et meilleure que Mer. Soif était calme. Seule Faim le dévorait encore et encore. Rongeurs avaient compris au bout du troisième jour. Population restante se montrait plus difficile à avoir. Elle apprenait et le tenait en échec. Petites proies le nourrissaient peu. Parfois Folie le prenait et Envie de se dévorer le faisait rire. Pattes furent gratter et grignoter du bout des crocs. Poils devinrent manquant à certains endroits. Peau se teintait d’écarlate et lui léchait. Il ne pouvait se dévorer. Vaste Terre il devait regagner. Survivre l’en empêchait également. Dernier recours il était, pouvant se passer de quelques parties de lui.
Occupation il entreprit pour réfléchir. Peaux des Morts furent cousues ensemble. Rongeurs assemblés, créature informe naquit. Création de Chimères l’aida à mettre au point un nouveau plan. Se levant, il entreprit de chercher. Proies se déplaçait sous la terre. Ouïe les entendait quand Flair les sentait. Esprit enregistra les mouvements qu’il pistait mais très vite, il se perdit, Galeries étant trop nombreuses. Marquage était nécessaire alors écorces il arracha. Tenant bout dans sa gueule, il reprit son pistage, retraçant le parcours de la galerie à la surface. Plusieurs heures furent nécessaire. Nombreuses sorties il trouva et il les referma. Creusant, il effondra des petites galeries. Il entendait les rongeurs piailler. Petit à petit, il les accula. Ne pouvant creuser pour s’enfuir, Rongeurs se replièrent. Patience fut de mise et Abondance accourut. Rongeurs sautèrent hors de leur labyrinthe effondré mais Mort était déjà là. Faucheuse, elle ôta de nombreuses vie à coup de crocs et de pattes. Massacre fut orchestré et il se tint fièrement parmi ces corps inertes. Certains parvinrent à devenir Rescapé mais il s’en moquait. Festin il venait de trouver et il ne s’en priva pas. Faim avala plusieurs défunts quand Modération survint. Dévoreur de Charognes, il concéda à garder plusieurs Rongeurs pour les dévorer petit à petit. Viande froide il connaissait, Viande froide il se contenterait. Estomac devrait être calme quelques temps.
Temps s’allongea de nouveau et Terre fut de nouveau en vue. Survivre il allait réussir et Patience fut de mise. L’île s’avança encore plus près. Rongeurs défunts furent glissés dans ses sacoches, les remplissant. Distance s’écourtant, il sauta dans l’eau salée. Brûlures il sentit sur ses blessures. Vagues le portèrent et il parvint à sortir de l’eau. Nouvelle terre il découvrit. Il n’était plus dans le Nord, Air paraissait plus doux. Azurs cherchèrent Ile aux Rongeurs mais rien ne lui parut. Avancer il devait et avancer il fit.
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