Quand l'enfance s'enfuit ○ Clou'

< Horus ; 2 ans


Le regard vert d'eau du jeune adulte lisait les épitaphes gravées sur les pierres tombales ou les quelques croix de bois plus récentes. Trop récente. Son pas pas était lent, mesuré, et son esprit a peu près focalisé sur le discours qu'il voulait servir à son mentor. Malgré tout, quelques mots inscrits de temps en temps lui insufflaient d'autres pensées parasites qu'en d'autres moments il aurait laissés s'épanouir tranquillement dans son imagination. Il s'arrêta sur le dernier rectangle de terre remué, sur le dernier panneau de bois où l'on avait fébrilement noté le nom de Lucie. On n'avait pas encore eu le temps d'offrir à cette tombe une stèle digne de ce nom. Horus était mécontent de lui, ses doutes l'avaient ralenti dans son travail ces derniers jours. Ainsi que l’inquiétude générale quand à la santé de leur Alpha, et le climat de rage qui grondait chez toutes les Epées et les Boucliers. Il avait vu son père jusque là guerrier honorable et posé devenir violent dans ses propos, alors qu'il devait organiser le travail que l'Alpha lui avait donné, tenir seul le rôle de Conseiller pour laisser le temps à Athelstan de respirer entre son deuil et sa récente paternité, ainsi que doubler ses propres patrouilles avec détermination. Hors Geb était vieillissant, tout à fait capable bien sûr, mais âgé tout de même. Le manque de nourriture et de repos qu'il s'imposait risquait de laisser des séquelles plus profondes que chez les loups plus fringants. Bien sûr, le beige avait énormément d'admiration et de respect pour son paternel, il s’inquiétait juste de le voir s'épuiser à la tâche. Perdre un membre du conseil était une épreuve pour tout le clan, plus encore pour le Chevalier promu papa de trois boules de poils pleines d'énergie, et pour l'Alpha Pepper.

Ce qui, posé à plat, rendait le heaume fébrile et instable. De cinq loups ils passaient à deux et un fantôme. De deux Alphas elles passaient à une et... Quoi ? Comment devait-on qualifier la louve bleue actuellement indisposée ? Horus ne voulait pas croire que les épreuves par lesquels ils devaient passer signeraient la fin de la prospérité naissante des Etelkrus. Même si de son côté, il était inondé de doutes quand à son propre avenir. Il avait appris la loyauté auprès de Clou' et de sa famille, et ne pouvait décemment fuir la situation actuelle même si cela l'angoissait. Par ailleurs, devait-il se contraindre à rester dans un environnement brutal et malsain qu'il ne voulait cautionner ? La Prêtresse Sheina n'avait su l'aider assez pour répondre à ces interrogations, alors qu'il était enfant. A croire qu'il n'avait que trop peu évolué à ce jour. Dans un soupir qui abaissa les épaules du jeune mâle aux cheveux de neige, il reprit son chemin pour récupérer une dalle de pierre vierge. Il était temps d'offrir à feu la louve à l'aile unique une sépulture propre pour que chacun puisse s'y recueillir. Elle avait été un membre important, fiable, honnête et noble de leur meute. Elle méritait une belle cérémonie, bien que les Etelkrus ne soient en capacité de lui en offrir une. De ce fait, il allait déjà faire son possible pour que tout soit prêt lorsque les autres seraient prêts à honorer sa mémoire de guerrière. Horus tira le lourd rectangle vers la tombe fraîche avant de récupérer ses outils de gravure. Puis il s'installa confortablement pour que ses gestes soient précis et sûr, et commença son oeuvre en attendant son mentor.

Il fallait tout de même qu'il lui parle de leur avenir. Du sien également. De la place qu'il pensait ne pas avoir ici, de celle qui ne savait pas s'il la trouverait ailleurs. Tout en espérant profondément que le Croque-mort ne chasserait pas son apprenti, faible de part ses inquiétudes et son manque de discernement. Parce que malgré tout, et peu importait la suite, son travail ici le passionnait et il ne l'aurait abandonner pour rien au monde : qui viendrait apporter un peu de lumière alors, aux âmes perdues ou en voyage ?

Ce qui aurait dû être une journée "classique", se changea bien vite.

Le cadre était tendu, évidemment, avec la mort de Lucie. Un débordement de plus, celui de trop, qui avait brisé celle qui avait été placé pour les diriger très tôt. Qui avait affecté la chaire de sa chaire, aussi. Clou, lui, et celui qui l'accompagnait dans ce cimetière moins vide désormais, avaient eu la lourde peine d'enterrer Lucie. Ils avaient fait leur oeuvre sous le signe des croix et la lumière du soleil partiellement caché par la brume. Il avait aidé son unique enfant à porter un peu de charge, en essayant de dispenser ses conseils en paroles un peu maladroites mais appréciées. Au moins pour le sujet du deuil.

Il avait prévu de montrer de nouvelles choses à Horus, ce jour là, dans l'espoir d’alléger un peu son esprit. Il savait que le jeune était affecté par tout cela ; c'était un peu son devoir de l'aider à relever la tête et la nouveauté était toujours une distraction idéale. Il avait ramené de nouveaux outils pour la taille de pierre, il avait pu les dénicher. Il tailla non la roche mais sa route, vers Horus, le pas un peu plus pressé que les jours précédents où il avait été alourdi par l'ambiance de la meute.

Mais en arrivant au cimetière, pour s'approcher du mentoré, quelque chose d'autre avait fait son entrée. Pas que la compétition aurait dérangé le mâle officiant par là. Au contraire, il aimait bien que celui-ci se peuple avec l'embaumeur et l'apprentis, il était moins seul qu'avant.

Mais alors cette présence là, c'était pas trop ça.

Face à la bête aussi difforme qu'hideuse, Boîte à Clou resta qui il était, et sa stupidité mêlée à sa témérité se manifesta. Typique pour lui, son premier réflexe fut donc d'hurler avant même d'avoir finit de traiter l'information qui se tenait devant lui. À savoir : une bête au long cou, dénuée de poils à certains endroits, avec des pattes trop étirées pour être tolérables, et surtout un regard qui aurait fait passer n'importe quel junkie pour un enfant de cœur.

"Oh merde c'quoi cette mer- mAIS T'ES QUOI TOI, TRONCHE DE PET ?" hurla t-il.

Il galopa à toute sa vitesse de loup senior -bien qu'il aurait pu se vanter d'avoir une condition physique très bonne pour son âge qui commençait à s'accumuler- et se plaça entre le monstre et Horus.

"Rest'loin petit !"

Et il partit pour essayer de lui rentrer dans le lard, parce que c'était la seule chose logique à faire, si ? Non. Mais là où tant d'autre auraient fuit, lui avait toujours été sans peur, mais cela lui apportait son plus gros défaut : il était inconscient.

[Clou : 3PC End | 2PC For]
16 PV

Dé. +1 et -1, 0.

Mais finalement le résultat s'en retrouva mitigé. Il aurait pu frapper, se retrouva simplement à manquer de se ramasser. Ce qui se passa de peu. Le gros bougre fulmina donc en tournant autour de la créature, et en vociférant un peu plus, parce c'était ce qu'il faisait de mieux, évidemment.

"DÉGAGE, SALE MOCHE."

< Horus ;


Le pas mesuré et lourd du Croquemort se fit entendre, et le jeune mâle leva le museau vers l'adulte dans un sourire ravi qui n'atteignit cependant pas ses prunelles vert clair. Avant qu'il ne puisse dire quelque chose ou esquisser un geste vers l'autre mâle, il vit son expression changer brusquement. Il n'avait jamais vu un air aussi... Inquiet ? Livide ? Sur la face de Clou... Alors forcément, les yeux d'Horus suivirent ceux de son professeur pour découvrir ce truc. A son tour, le sang se retira de son visage et sa voix se perdit quelque part entre ses cordes vocales et ses babines. Les oreilles du beige se plaquèrent contre son crâne alors que l'adulte se posait en rempart lupin entre la bête et lui. Il n'avait eu le temps de voir que les deux orbes de cauchemar sur une tête diablement trop haute, qui dépassait d'un trou creusé dans le sol. Son coeur en avait cesser de battre semblait-il. Lorsque la vision d'horreur s'effaça au profit de l'arrière train de son mentor, le charme s'évapora et le jeune loup pu bondir sur ses quatre pattes en paillant comme un louveteau.

« C'est quoi ça c'est quoi ça c'est quoi çaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ???   »

Il observa avec angoisse son mentor fonça dans le tas de poil hirsute et sombre que semblait être le monstre qui se dévoilait alors. De trop longues pattes nue, des doigts effrayants et crochus, et une allure général de truc démoniaque qu'il n'aurait dû croiser qu'en livre... Le Fossoyeur ne parvint pas à attaquer efficacement la bestiole étrange dont le regard inlupin glaçait le sang de l'apprenti. Il en avait des frissons qui lui courait sur toute l'épine dorsale à chaque fois qu'il croisait ces yeux injectés. Incapable du moindre mouvement, trop ahuri qu'était le jeune mâle, il ne parvint qu'à lancer d'une voix blanche et frisant les aigu :

« 'Clou... Ca va ? Ce... C'est un revenant ? Il est... T'es qui toi ? Une âme revenue dans le mauvais corps ? Un damné échappé des enfers ? Tu veux nous manger ? Tu veux autre chose ? Un lapin ? Je peux te chercher un lapin... Des fleurs peut-être ? T'es... t'es pas content de ta tombe ? »

Non parce que entre la peur et la curiosité, ça donnait masse liberté à l'imagination ! Horus déglutit en reculant d'un pas incertain, alors que la créature semblait bouger de manière tellement fluide et leste par rapport à eux... Il aurait bien voulu partir en courant -et en hurlant comme une louvette- mais quelque chose le gardait là, à fixer ce machin improbable, et à l'empêcher de réfléchir correctement. Et puis, il devait être courageux pour ne pas faire honte à son mentor, son père, son frère et toute la meute. Alors il se campa sur ses pattes et aboya. Parce qu'il n'avait quand même pas le cran d'attaquer... Et que la violence ce n'était pas trop son genre non plus.

Les paroles de son apprenti lui parvinrent, tant de questions légitimes que Boîte à Clou n'avait pourtant pas envie de se poser. Il ne pouvait cependant laisser le mioche beige comme lui dans sa panique, et lui adressa un regard, avec une réponse courte, bien à sa façon.

"Ptain j'sais pas gamin mais il est dégueu-"

Et la taloche.
La collision se fit sans qu'il n'ai eu le temps de retourner la tête vers le monstre. Pourtant plus coriace que la moyenne, il se retrouva malgré tout la mâchoire déglinguée et déboîté, ainsi que le souffle coupé, par la force de l'attaque. Un simple revers en apparence qui avait été pour lui une baffe comme il n'en avait jamais reçue, même des figurées. Écroulé lourdement au sol, il resta étourdi, interdit, pendant une grande et longue seconde, dodelinant de la tête le temps que l'information se traite.

Ce fut  avec peine qu'elle le fut, dans sa tête abîmée. Le monstre l'avait tatané ! Un grondement s'élèva de lui ; rage sanguinolente comme son visage. Il ne pouvait pas se laisser faire par un monstre avec une gueule d'oie, quand même ! Il y retourna presque immédiatement alors, aveuglé par son égo pourtant pas si grand. Il se pensa invincible, increvable, pendant une seconde. Quel idiot.

[Clou : 3PC End | 2PC For]
16 7 PV

Dé. -3 pour Chatouille.
Il lui rentra dans le lard ! Une collision de l'épaule comme il aimait les faire, puis-ce qu'elles étaient résistantes et bien rondes. Deux rocs fiables. Et puis il n'aurait pu mordre, avec sa tête douloureuse, il ne pensait pas pouvoir ouvrir la bouche pour plonger ses crocs un peu trop longs dans la chaire dégoûtante de la chose à demi dépoilée.

< Horus ;


C'était fou. C'était dingue. C'était impossible. Le monstre ne broncha même pas quand son mentor chargea contre lui. C'était comme s'il l'ignorait presque. Presque. Parce qu'alors que le Croque mort se tournait vers lui pour lui répondre de manière relativement calme -sans doute pour rappelez au jeune loup que la panique ne faisait pas parti de son enseignement- et avec un regard appuyé, le revers brutal et violent de la longue patte à moitié dépoilée fit décoller Clou du sol. Avec une facilité déconcertante malgré son poids lourd. Quelle force possédait donc cette bête des enfers ? Les yeux vert clair du jeune mâle s'arrondirent une nouvelle fois alors qu'il suivait la course aérienne de son mentor avec stupéfaction et horreur. Un tel choc... Comment allait son professeur ?! Son instinct lui hurlait de courir vers le disciple d'Aka, mais il se figea net en croisant une nouvelle fois ce regard terrifiant qui le paralysait sur place. Il vit du coin de l'oeil un mouvement se rapprocher de lui, et laissa échapper un cri de louveteau qui s'étrangla dans sa gorge alors qu'il manquait d'air.

GASP.
Il le touchait. PUTAIN. IL LE TOUCHAIT.

Un long doigt glacé et crochu vint lui fermer le clapet. Un frisson de dégoût traversa Horus qui serrant fort les paupières en grimaçant. Et, parce que son cerveau lui invectivait de se bouger et d'être fort, le beige mordit aussi fort qu'il pu dans cette patte horrible sans voir que, en même temps, le Croque-mort revenait à la charge. Il rouvrit ses orbes vert d'eau pour voir son mentor frapper le monstre. Clou était vivant. Clou était là. Ils étaient deux contre un. Forcément ça tournerait bien pour eux. Non ?
Un poil rassuré par cette vision de l'Etelkru endurant et courageux, l'apprenti en profita et raffermit sa prise autour de la patte de la Bête, plongeant ses crocs plus profondément dans la chair froide et écoerante.

Clou', te voilà Connecté.

Tu as vu la Bête, mais celle-ci t'as épargné : un lien s'est créé entre vous et l'univers dont elle provient.
En plus de cette vision qui te frappe, tu commences à ressentir. Peut-être même à le comprendre. Ton esprit semble voyager sans contrôle entre ce monde et celui d'à l'Envers.

À en perdre le fil.
À finir par les confondre.

Tu ressens aussi ceux qui s'y trouvent piégés. Tu sais qu'ils sont en dessous de toi, c'est une impression forte qui t'envahit et fait se dresser les poils de ton échine. Tu te retrouves aussi guidé, par les ersatz d'eux restant en ce monde.
Si à ce moment précis tu comprenais que ton précieux apprenti se trouvait à l'endroit exact où tu te situais toi, dans cette autre dimension, tu te surprendras à ressentir la même chose en les lieux dans lesquels se tiennent les autres Dévorés.

C'est quelque chose qu'il va falloir maîtriser, Clou'.
Il va falloir te laisser guider par ces intuitions qui t'habitent, il va falloir apprendre à écouter ces échos qui se murmurent à ton oreille et hurlent dans ton cœur.
Clou'...

Tu es en mesure de le sauver, lui qui est ta relève.
Il ne te reste plus qu'à savoir comment...

Se taire, il dut.

À son réveil, l'agonie le prit, et sa voix éteinte ne sortit qu'un filet de son, qui chercha à appeler celui qu'il n'avait vu que pendant un millième de seconde, se faire happer. Avant que la main ne le balaye et ne coupe à jamais le cri qu'il aurait du pousser. Il battit des paupières, pris par cette sensation infiniment déconcertante ; destructrice de cerveau et de raison. En lui, en ses tripes, en ses neurones, dans ses os, résonnait un écho vers quelque chose d'autre. Un autre ici, un autre lieu. Un autre monde.

Le regard noir, fou, il observa autour de lui. Le collier, le collier d'Horus.
Il ne restait que ça. Il s'en saisit et le colla contre lui, près de son cœur.
Tout n'était pas encore perdu, si ?

Il n'y avait rien et tout en même temps et il s'en sentait affolé, car pris dans les crocs immondes de la créature, son apprenti n'était plus là, mais l'information qu'il était en vie, mais était perdu, en danger lui mordait la tête et le corps. 'Clou se surpris à vomir de peur, délaissant un repas précédent sur le sol, ressentant la sensation de l'autre et sa propre angoisse, se cumulant dans sa vieille carcasse. Un manège à sensation intenses qui le surprit en premier lieu.

Horus faisait face, à quelque chose.
L'image de la bête et ses yeux était encore sous ses paupières, il l'aurait juré.

Horus était perdu, en danger ; il était l'apprenti qu'il était censé guider.

Que faire ?

Et une sensation, nouvelle, qui lui piqua les yeux.

Le souffle court et les larmes montantes, plus ou moins terrassé par la sensation de devoir s'enfuir, 'Clou dut prendre une seconde pour retrouver son souffle coupé. Fuir, fuir, mais pas de chance, ça allait rater... ! C'était ce que lui intimait la connexion, il le sentait. Tout allait être un échec.

Le son monta depuis son cœur, un son rempli de détresse comme il n'en avait pas ressenti en comprenant que Karigan était tombée inconsciente. Elle déchira sa gorge et explosa ses côtes, mais c'était l'instruction, l'ultime, l'essentielle.
Celle qu'il devait délivrer à Horus.

"RECULE, GAMIN ! RECULE !"

Un bon en arrière, un pas, pour esquiver, n'importe quoi !
Mais qu'il recule !

[Tir Réussite, sous END.]
[Pour voir s'il résiste à la douleur son cri, dé pour espérer aider Horus avec un soutient en esquive !]

Une sclère rouge de veines.
Des pupilles contractées à l'extrême.
Une couleur surnaturelle.

Des yeux. Ses yeux.
Horrible vision, horrible sensation, qui déclencha plus qu'un, toute une série de frissons qui dégoulinèrent de sa nuque jusque dans son dos. Le chemin froid tracé dans la chaleur étouffante de la panique, sueurs froides insupportables. Clou s'agita, eu un spasme, son estomac cherchant à se délester un peu plus encore mais n'ayant plus rien à rendre à la terre.

Il serra les crocs.

[Tir Réussite, sous END.]

Pour conjurer le regard, Clou extériorisa à voix haute, chercha à verbaliser pour détourner la pression mise par ces yeux immondes. Ces dents aiguisés comme des couperets, ce poil hirsute et ce silence plus lourd que la mort elle-même...

"Non, non, non ! J'vais... J'vais pas laisser un cul-nu réussir ça... Ah ça non, jamais vu plus moche qu'toi djà, con de crétin aux dents biscornues dégôlasse, j't'en foutrait moi-"

Ah ça non, il se sentait déjà moins intimidé.

ll se rapprochait, il se rapprochait, il se rapprochait...
Un disque rayé, toujours le même qui hurlait dans sa tête.

Cette bête n'avait pas de race, pas de limites, à manger un jeune ! Il aurait pu prendre la vieille carne, lui ! Il hurla encore, pour continuer sur sa lancée et adresser à ce monstre qui le transperçait de ses yeux plus de paroles, avec toute la véhémence dont il était capable.

Il devait l'amener à ... à ... à revenir. Pouvait-il créer un passage pour ramener Horus en incitant la bête à traverser le plan de la réalité ? S'il pouvait au moins déjà, attirer son attention.

"hÉ BOUFFON, rACLURE DE FOSSE SCEPTIQUE, OUAIS TOI !" aboya t-il à TheThing. "Tu t'crois fort ?! Pire bouffon qu'ta dimension d'merde ai porté, qu'on ai eu la déception d'voir !"

Il continua, assénant autant qu'il pouvait, il se déplaça pour essayer de se diriger vers là où la créature était apparut en premier lieu. L'endroit de sa venue. L'endroit d'une faiblesse dans le tissu de la réalité ? Il était si mauvais, si mauvais pour penser à quoi faire... Il espéra, et continua de déverser un flot d'insultes.

"MÔsIEUR pignouf s'sent plus pisser parce qu'y traverse des mondes ? Bravo sac à merde, t'juste qu'une pourriture 'vec le râtelier tout biscornu. Presque sûr qu'tu sais pas l'refaire, cradingue !"

Au bon endroit, il termina sur une note des plus poétiques.

"Vas-y l'pequenaud, r'viens donc là ! Crevure, enflure, ordure, pourriture ! Trou du cul à tête de chibre, faux-jeton d'fumier ! Hérétique d’hurluberlu !"

[Dé Réussite sous FOR]
Pour le taunt.

Edit : Demande d'utilisation du lot Casino "J'attire l'attention", pour faire réussir le taunt