Sobieski - Raison [TERMINE]

Ce monde me rendait violent, et au fur et à mesure des posts je perdais en sagesse et en sympathie. Voilà que je prenais plaisir à frapper un crocodile en chocolat, fissurant avec Raison son moulage en chocolat.
Il en vient à se briser, laissant trainer dans l'herbe des miettes et des brisures.
Ahahah, et maintenant nous pourrions, en plus de récupérer l'oeuf, manger notre adversaire !

J'en picore un bout, pour goûter.
Je suis vraiment un coq horrible.

« Allez, allez, ça nous en fait 4... On peut en avoir plus, j'en suis certain !»

Je piétine, impatient. Tu voyais quelque chose, Raison ?
En attendant, allez.
Un ptit morceau d'chocolat pour se donner du courage.

Non puis honnêtement, fallait en profiter du chocolat ! Y avait qu'en rêve qu'on pouvait se permettre, parce que le truc, c'est qu'en réalité... Ça nous tuait, ah !
Paf.
Raide.
Comme ça.
A cause du chocolat.

Alors oui, il fallait en profiter. C'était l'unique fois de ma vie que je pourrais me le permettre, sans risquer de devenir un peu plus rond que je ne l'étais déjà ! Mais ce petit moment gourmandise sembla nous attirer les foudres d'une ruche de frelons. Ou parce que Raison les avait embêté, aussi, en montant ainsi dans un arbre. Mauvaise idée, copain !
J'avais que moi-même, je n'aurais pu deviner de quoi il s'agissait. D'en bas, ça avait tout l'air d'un oeuf, et on ne pouvait plus s'étonner du fait que ça fasse du bruit, ces machins là.
Preuve avec l’électrique, qu'on venait de passer.

D'un coup sec, tu frappas de tes postérieurs contre le tronc. T'en avais de la force, dit donc ! Parce qu'il trembla de haut en bas, l'arbre.
Et de celui-ci d'en tomber l'oeuf.
...
Ou plutôt la ruche.
...
Oh douce Yurai sainte Ao mère de Mido.

Dans une expression accordée à la tienne et avant de pousser un cri strident, je leva brusquement mes ailes et garda le bec ouvert infiniment longtemps.

« AAAH OK ! ...Ou sinon je pourrais toutes les manger, les poules ça mange les frelons... MAIS AAAH JE TE SUIS RAISON ! »

Me faisant pousser par toi je ne resta pas plus longtemps immobile, filant à tes côtés, les insectes aux trousses (est-ce que c'était des insectes d'ailleurs ? Ou est-ce que comme les araignées, ça appartenait à un truc spécial là). Tu proposas quelques idées, et je ne pus que m'accorder à celles-ci. Fallait les semer, ou s'en débarrasser (LES MANGER).
Puis tu pensas à te cacher.
Puis tu pensas à l'eau.

« OUI, l'eau, bonne idée !! J'aurais jamais pu toutes les manger, de toute façon, je serais tombé raide mort avant...
...
Je vais te faire voler !! »

Et brusquement je te saisis par la peau du cou, t'emmenant avec moi dans les airs. On était dans un rêve, je pouvais le faire, c'était évident non ? Alors que je m’obstinais à battre mes roses ailes avec force et vigueur, le bec ouvert et respirant tout fort, je vis le point d'eau se rapprocher. Les frelons aussi, au vu du bruit derrière nous.
Puis une fois au-dessus de la rivière...
Je les replia contre moi, mes ailes, nous laissant tomber comme des pierres.

On disparu dans un fracas assourdissant sous l'eau (n'y aurait-il pas encore un oeuf aquatique, dans les parages ?). Battant des ailes, je remonta à la surface, veillant bien à ce que tu n'ais aucun mal à le faire toi aussi. Faisant réaparaître ma tête à la surface pour reprendre de l'air, je la fis à nouveau disparaître bien vite, me cachant de nos ennemis. Après un temps en apnée, j'osa de nouveau vérifier et...
Ils étaient partis.
Ouf.

Je regagna la rive, te félicitant au passage.

« Très bonne idée, on s'en est sorti, pfiouh ! »

Retournons à nos recherches, maintenant, en nous espérant plus chanceux...

« Oh bah merci à toi aussi ! On est des malins tout les deux huehue !»

Je caquette en guise de rire, des petits Pot Pot Pot amusés qui s'échappent de mon bec et gonflent mes petites joues. Quand d'autres étaient blasés de réaliser un tel rêve... Moi, je m'y amusais bien ! C'était pas tous les jours, que je pouvais diriger mentalement une poule. D'ordinaire, je ne faisais rien de conscient, et je contentais d'assister à un film fou et coloré... Comme beaucoup, je suppose.
Mais là, c'était différent !
Et j'étais grave trop content !

Tu t'éloignas alors, dans des petits bonds de lapin, et j’observai d'un oeil lubrique ton petit popotin tout rond et tout mignon. Puis tu me revins en sautillant, portant avec toi l'étoile de Mario, brillant d'une jolie lumière.
C'est le genre de truc dont j'aurais eu besoin en vrai, ça !
Un truc pour me rendre invincible et me protéger de ce qui finirait par sortir de mon oeuf de familier et ne serait peut-être pas aussi sympa.

Mais là... Ça sembla juste se poser sur nos œufs, pour les immuniser. Enfin moi j'en savais rien, mais ma joueuse si.
Reprenant notre marche, je vis alors un oeuf dans l'herbe. Genre comme ça, juste dans l'herbe.

« Regaaarde ! Un œuf facile !! Ouf, on va l'avoir sans rien risquer celui-là.»

Je m'en approcha donc sans précaution aucune, courant en agitant mes ailes pour les plaquer sur la coquille rose et lui faire un hug, trop content de ne pas avoir à braver des créatures ou un élément pour parvenir à en trouver un.
C'était-il pas grave chouette, ça ?

« Moi aussi, c'est fou !»

Rien que de tenir une telle discussion, à vrai dire, relevait déjà du miracle. Tu me répondais comme l'aurais fais le vrai Raison, du vrai monde. Nous tenions une discussion cohérente dans ce monde étrange et décalé, menions des actions ensemble avec des règles existantes. Car même si je le voulais, là, maintenant, je ne pouvais après tout pas me transformer en poule dragon !
C'était un rêve avec ses limites, il fallait croire. On ne pouvait pas tout faire, comme si un maître du jeu avait fixé des règles clairement expliqués quelque part. Bah, ce n'était pas bien grave, loin d'être une déception !

Me connaissait, ça aurait vite été très loufoque, et complètement sans dessus dessous.

Au moins, nous arrivèrent à un palier de cinq œufs. C'était un chouette nombre, sans que je ne sache trop pourquoi. On aurait peut-être quelque chose à la clé, à la fin !
Tu complimentas l’œuf et je roucoula.

« Oh merci ! C'est vrai que j'aime beaucoup, les jolies choses. Et les jolis loups huehue !»

Et puisqu'on était dans un rêve, voici venu le temps des confidences. Ma langue se délia, d'un coup.

« Ton toi loup il est vraiment très beau, par exemple ! Mais je préfère encore plus Ajani, sans vouloir être méchant...Aaah je le trouve tellement beau que j'ai envie de lui faire des câlins toute la journée !»

Ou comment avouer son béguin à vive voix, profitant de cette occasion en or. Y avait que là que je pouvais l'avouer, après tout ! En vrai... Ça ne devait pas sortir, car je savais au fond que lui et moi, on était pas fait pour finir ensemble. Mais l'espoir faisait vivre, alors faisons le persister !

« Bien sûr que je veux continuer !»

On formait une bonne équipe. Reprenant les recherches, je regarda à nouveau dans les arbres, la tête levée.
J'espère que ça n'était pas encore une ruche, mmh... Non ! Je voyais du vert, sur sa coquille !! C'était bien un oeuf. Je te donne un petit coup d'ailes sur l'épaule, pour te le montrer.

« Regarde, là-haut ! Et c'est pas une ruche, cette fois-ci !»

Mais il ne fallait pas le faire tomber pour autant... Et ça, c'était une autre aventure. Je regarde autour de nous, réfléchis à une solution en piétinant le sol. Mmh... Mmmmh...

« On pourrait le faire descendre en rappel ! Si je vole jusqu'à lui, que je le sécurise avec une corde ou un panier, puis que je le fais descendre jusqu'à toi ? Ou faire un nid de feuilles et de mousse en dessous, au cas où il tombe... Tu en penses quoi ?»

Avec mes ailes et tes petites pattes, il allait être délicat de monter là-haut puis de le saisir pour le faire descendre. J'avais cependant foi en notre inventivité, et désirait ardemment ajouter celui-ci à notre collection. C'était tout à fait faisable : on avait bien réussit à récupérer un oeuf électrique, alors un oeuf dans les abres...trop facile !

« Haanw, tu me touches tellement, si tu avais pas été un lapin et moi une poule je t'aurais fais un bisou »

Mais je risquais de te piquer la bouche avec mon bec, là, ce qui était pas très cool.
Au moins avions nous un sixième oeuf maintenant, youhou !
Dommage qu'au lieu d'un septième, tu nous tires plutôt une carapace.

« Encore une de ces carapaces, on envoit !»

Et je shoota dedans.
Pour atteindre un level de pupeterie absolue en l'envoyant sur Anette, bisous Susu jtm.

Haaan ! Je venais de recevoir un bisou de Lapin Raison ! Ce contact sur mon bec me fit rougir fortement, délimitant deux cercles sous le plumage blanc de mon visage, là où devait se situer mes joues. Oh, si je m'étais attendu à ça ! Autant dire que non... Je roucoula tout guilleret, alors qu'une vibration saisit mon corps tout entier, secouant mon plumage dans une petite danse de la joie et portant mes deux ailes à mes joues.
Mais on allait arrêter là.
On faisait pas parti de ces gens qui fétishait sur les poules et les lapins qui faisaient des choses pas très nakhuesques entre eux, raison pour laquelle nous allions garder toute notre retenue. Et parce que nous étions des filles sages, aussi. Un peu.
On avait juste le forum à dos mais bon, on l'assumait plutôt bien.

Tu partis en quête d'un autre œuf, pendant que j'étais occupé à tente de lancer la carapace. Ce qui se solda par un échec, ce qui nous épargna les foudres des concernées. Ou pas, car c'était déjà foutu pour nous, les hostilités ayant suffit à nous attiser la haine et le désir de vengeance.

Mes yeux roulèrent, te cherchant dans les buissons. Tu semblais très concentré, Raison, dans ta recherche !
Et puis...

Et puis baf, à nouveau un œuf ! Tu le trouvas avant moi, Raison, et je m'approcha donc. Il était dans un buisson. Il était gelé, froid, comme un glaçon resté trop longtemps au fond du congélateur, et qui n'attendait plus que d'être sorti pour finir, vaillant, sa vie au fond d'un verre de mojito. Et qui n'espérais pas finir dans un verre de rosé, car c'était un peu le drame ça, parole de sudiste.
Je le toucha du bout de mes pattes, sans en rayer la coquille pour autant. Oh non, surtout pas ! Je ne voulais en abîmer aucun.
On était putassier mais soigné, eh.

« Ooh.. Il est tout froid, il va mourir si on le réchauffe pas ! Tu as le poil tout doux et tout chaud, tu devrais te mettre contre. Et moi..De Le couver !»

Comme une bonne petite poule, je me hissa dessus, pour m'y installer confortablement. Est-ce que ça pouvait couver, un coq ? J'irais te le demander en vrai, Raison, lorsque je me réveillerais demain matin. J'osais espérer que oui, sinon...tant pis !
Bien installé, je te regarda faire, toi aussi. Me demandant s'il n'y aurait pas d'autres techniques, pour venir réchauffer l'oeuf. Je réfléchis, les yeux plissés.

« Tu crois qu'on devrait le mettre au près d'un feu ? C'est ce que je fais, avec l’œuf que j'ai trouvé dans la réalité, tu sais. Je le couvre de couvertures et le laisse auprès du feu, dans un foyer de la bibliothèque. Comme ça, je suis sûr qu'il ne meurt pas !
...Même si depuis le temps que je l'ai, j'espère qu'il n'est pas juste devenue un oeuf dur, ah ! Horrible. Si c'était le cas je serais vraiment trop triste je crois.»

Mais bon... C'était comme ça ! Je te laissas réfléchir à mes propositions, les mettre en oeuvre ou en trouver des nouvelles. Moi, j'avais mon compte de mots, c'est bon.

Tu t'en alla, me laissant seul avec l'oeuf que je continuas à couver, espérant qu'il n'allait pas éclore sous mes fesses. Parce que je te préviens, Raison ! Moi et les enfants, ça faisait trois. Je les trouvais mignon, mais ne me sentais pas assez responsable pour m'en occuper convenablement. Ça devenait vite stressant, ohlàlà ! Je ne sais pas comment tu pouvais faire, toi, pour t'occuper de onze mini-toi en même temps. Tu avais bien du courage, une force que je n'avais pas...
Comme ces loups, qui adoptaient si jeunes des petits bébés ! Ils n'étaient même pas vraiment adulte que, déjà, ils prenaient le rôle de leurs parents et repoussaient ceux-ci au statut de grands-parents. Ce n'est pas quelque chose dont Maman Anastasia pourrait se plaindre, avec nous ! Nocera et moi n'étions pas prêts d'en avoir. Bien que, Nocera... Peut-être que si, finalement.
Je crois qu'elle était amoureuse.
Et ce n'était pas un crush, comme moi et Ajani.

Le crissement de deux pierres que l'on frottent l'une contre l'autre, puis le crépitement du feu, me tira de mes pensées. Tu avais réussis, Raison ! Tu avais fait du feu !
Bientôt, l’œuf de regagner tout sa chaleur, et moi de sentir mon fessier se réchauffer contre la coquille plus si froide que ça. Trop fort mon copain !
J'en caqueta de joie, tant j'étais joyeux de ça.

Descendant de l’œuf, qui disparut alors, je vins me poster au coin du feu, à côté de toi. Du bout des ailes, de caresser ton dos tout deux.

« On est trop fort, tous les deux ! Bientôt, le huitième.
...
Oh, c'que ton poil est tout doux... Il faudrait que je pense à te demander d'élever des lapins angoras et des ptits poules nègre soie, c'est si jolie !»

J'en aurais, des choses à raconter au toi de la réalité. Notamment ce rêve. Et c'est là que, paf, je découvrais que c'était le vrai toi, huehue !
Mais non, quand même pas : sinon, à t'avouer certaines choses, je risquais vite de finir plus rose que le plumage de cette poule.

Après cet instant de pause accordé, nous purent nous remettre en route. Et... Oh, je cru voir un oeuf ! Mais...Si, si, c'était bien un oeuf.
Complètement glitché.
Ca, c'était à force de faire sauter les stats du forum, Raison. On pouvait s'en prendre qu'à ta joueuse : la mienne n'était bonne qu'à porter la poisse. Ou à attirer la chance des autres, aussi.
Il allait falloir se montrer malin, pour l'avoir.
Et comment je le savais ?

Parce que je venais de me fabriquer une moustache avec deux feuilles collées de part et d'autre de mon bec, avec un peu d'argile.

Eh toc.
C'est comme ça, qu'on pourrait plus ingénieux. Me lissant une feuille de mes plumes, je dit d'une voix faussement hautaine.

« Nous aurons cet œuf. Élémentaire, mon cher Raison.»

J'étais soudain digne d'un Sherlock. Je gonfla un peu le buste, m'en approcha doucement. Te souvenais-tu de la façon dont on pouvait avoir un MissingNo, Tiramisu ? Parce que c'était le moment de sortir ton savoir, là, maintenant.

« C'est vrai que cette activité est rigolote ! Et avec tous les enfants qu'il y a en ce moment dans le camp, tu auras du monde pour participer à ton jeu ! »

Sans moi par contre, surveiller des enfants tout un après-midi c'était pas trop mon truc ! Je préférais les laisser à disposition de leurs parents, c'était leur responsabilité après tout !
Je gloussa dans un caquètement, quand tu dis ensuite y songer. Trop bien ! J'avais donc hâte que tes enfants soient plus grands, pour venir te parler de cette idée que ton toi-rêve m'avait validé. Mais plus tard, donc.
De toute façon, on avait rarement le temps de se parler, comme dit tu étais bien trop occupé à prendre soin de ta (vraiment très) très grande famille.

Enfin, trève de discussion. Nous avions un œuf MissingNo à chopper.
Je suivis chacune de tes recommandations, appliquant tes conseils, obéissant à tes ordres. J'essaya donc de capturer l'oeuf, en me jetant soudain dessus pour y refermer mes ailes, à défaut de posséder une pokéball. Puis je t'emmena faire un tour en volant, pour que tu vérifies quelque chose.
Oui, je te faisais pleinement confiance !
Et j'eus bien raison de le faire, car voilà que tu obtins une solution !
Et l'oeuf d'être capturé. Yes !

« Yeaaah ! »

C'était donc notre huitième. Et bientôt, nous attendrons un nouveau pallier ! Bien décidé à tous les avoir, je regarda autour de moi, avisant quelque chose dans un arbre. Une ruche, un oeuf, une ruche, un oeuf...
Nous avions eu les deux cas de figure, déjà.

« Et voilà un autre œuf perché, on est chanceux ! »

Un oeuf. Je me stoppa sur cette option, oui, bien à tort.
C'est moi, cette fois-ci, qui fit tomber une ruche d'un arbre. Si toi tu avais envoyé tes pattes dessus, moi je le secouais comme un pommier, le saisissant de mes ailes pour le bouger encore et encore. Et il trembla de haut en bas, l'arbre.
Et de celui-ci d'en tomber l’œuf.
...
Ou plutôt la ruche. C'est là que commença un copier/coller d'une même situation déjà obtenue, parce que c'était emmerdant d'écrire encore pour une ruche, effort que maman joueuse n'aurait faite que pour un œuf. Tu pouvais donc cesser de lire à partir d'ici, joueuse de Raison, et aller jusqu'au *** mis en signalement. Voilà, c'est tout pour moi.
...
Oh douce Yurai sainte Ao mère de Mido.

Dans une expression accordée à la tienne et avant de pousser un cri strident, je leva brusquement mes ailes et garda le bec ouvert infiniment longtemps.

« AAAH NON, ça recommence Raison ! Je suis vraiment pas doué je suis désolé AAAH ON REPREND LE PLAN D'AVANT ! »

Te poussant du bout de mes ailes je ne resta pas plus longtemps immobile, filant à tes côtés, les insectes aux trousses. Fallait les semer, ou s'en débarrasser. Encore une fois, parce qu'on était vraiment pas doué.
Avant...
Tu avais pensé à te cacher.
Puis tu avais pensé à l'eau.
Et l'eau avait été bonne solution...

« BON, il faut y retourner ! Ça avait marché la première fois, on peut le refaire, trop facile pas besoin de réfléchir AAAAH !
...
Prêt à décoller, je vais te refaire voler !! »

Et brusquement je te saisis par la peau du cou, t'emmenant avec moi dans les airs. On était dans un rêve, je pouvais le faire, c'était évident non ? Alors que je m’obstinais à battre mes roses ailes avec force et vigueur, le bec ouvert et respirant tout fort, je vis le point d'eau se rapprocher. Les frelons aussi, au vu du bruit derrière nous.
Puis une fois au-dessus de la rivière...
Je les replia contre moi, mes ailes, nous laissant tomber comme des pierres.

On disparu dans un fracas assourdissant sous l'eau (n'y aurait-il pas encore un oeuf aquatique, dans les parages ?). Battant des ailes, je remonta à la surface, veillant bien à ce que tu n'ais aucun mal à le faire toi aussi. Faisant réaparaître ma tête à la surface pour reprendre de l'air, je la fis à nouveau disparaître bien vite, me cachant de nos ennemis. Après un temps en apnée, j'osa de nouveau vérifier et...
Ils étaient partis.
Ouf.

Je regagna la rive, te félicitant au passage.***

« Pfiouh, on s'en est sorti une nouvelle fois ! C'est plus compliqué qu'il n'y parait, de sauver des oeufs. On arrête pas de se faire agresser par des insectes, j'en peux plus !»

Mais puisqu'on était une équipe soudée, nous n'avions aucune raison de ne pas nous en sortir entier.